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Sur Jean GENET

 

 

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LE TEXTE DE COSTES POUR LE N°1 DE LA REVUE IRREVERENT

COSTES & CUL


TEXTES REVUE CANCER

COSTES - LA FONTAINE DE SANG

JANVIER 2004

 

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Enfant, j’avais la tête en sang. Je m’enfermais dans les chiottes pour lécher mes plaies, c’est à dire ma queue car j’étais encore souple, j’avais douze ans quinze ans. La famille je haissait et l’école me faisait chier, et ma vie n’était que famille et école et chemin à entre famille et école sous la pluie de sang de diamant...à vélo alors que tout le monde avait des Solex !
Car déja la pluie de sang de diamant me recouvrait. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je me croyais anormal. Je me branlais dans les chiotrtes et ma main devenait lourde et la planète Jupiter fonçait vers moi et quand le jouissais je sentais la cascade sang ejaculer de ma tête et je tatais mon nez pour trouver le sang, mais je ne trouvais rien. Sauf le sperme mis sur mon nez par mes doigts qui cherchaient le sang.
Je me branlais et lavais vite fait ma main, terrorisé par maman papa qui frappe à la porte des chiottes “Ouvre vite ! Pipi Caca !” Je tire la chasse et revérifie vite fait dans la glace le sang sur mon nez mais rien. Où est passée la cascade de sang de l’orgasme de ma tête ? Juste une tache de sperme sur mon pull et je la planque vite fait dans ma braguette et sort des chiottes sous les coups de poings de Papa cris de Maman dans la porte. Merde j’espere qu’ils voient rien. Pas de sperme sur ma main, pas de sang sur mon visage. J’ai l’air normal mais 100% coupable.
Et je pleurais du nez du sang en me branlant. Dans le noir sous le drap la nuit mon sperme sur mes doigts etait du sang froid. Et je me complaisais sous la pluie de sang de diamant toutes les nuits.
Le matin fatigué la pluie de sang faiblissait et j’allais épuisé à lécole à vélo après le bol de Nesquik. C’est dur de suivre le cours de géo après une nuit baignant dans le sang de mes masturbations !

Je ne savais pas qui j‘étais. Ils m’appellent Jean-Louis, ok je sais et je dois répondre oui, mais ils ne connaisent pas la fontaine de sang et diamants. Ils ne savent rien de moi, comment pourrais je me connaitre ?
Je ne comprenais rien de moi des autres du monde, mais je savais que je me faisais grave chier. Je perdais le temps à l’école à la cantine, j’atrtendais que la nuit soit tombée, que les frères pères mères dorment (ont ils aussi des cascade de sang qui sortent de leur tête en brillant comme des diamants quand ils se masturbent ou quand Papa baise Maman?).
Tout le monde dort dans son sang bien fermé en principe. J’enlève mon pyjama et je m’assois sur le rebord de la fenêtre gelee nu la nuit et je prie. Je prie à la façon qu’on m’a appris le petit Jésus qu’on m’a dit.. Le petit jesus l’ami des enfants en sang... et il vient ! Il me fait signe, il me sourit, incroayble, comme dans un film ! Je monte debout nu sur la fenêtre et je sors ma queue gelée et je me branle et lui offre la cascade de sang plein la tête et le main.Et les voisins se plaignent merde le matin. “Votre fils se balade encore nu sur le toit, ma fille l’a vu etcetera”. Merde !
Et mon père me battait et ma mère m’amenait chez le psychiatre le curé, mais je niais tout, et ils me trataient de menteur de fou et me frappaient encore auretour du psyhiatre du curé. (Dans le regard inquiet du curé, j’ai cru sentir la prémonition la reconnaissance de la cascade de sang. Je ne me souvenais pas moi du fou nu sur le toit mais de Jésus qui m’appellait dans la nuit le froid alors que mes freres dormaient dans leur pisse de bébés et que ma mère ronflait dans le sperme de mon père (Papa petit toi aussi tu a eu la cascade de sang avoue s’il te plais)
Je suis monté sur le toit, j’ai prié comme on m’a dit et il est venu tout simplement. Et je lui ai offert la cascade de sang. au l’aube il s’en va et je m’endors inquiet qu’il soit parti mais rassuré car il m’a promis de revenir.
Mais il n’est revenu ni la nuit suivant ni l’année suivante. Et je suis resté seul dans ma cascade de sang et de diamants. Et j’ai fait connerie sur connerie.
J’ai essayé la messe à l’école des frères touche-pipi, mais quand ils parlainet de Dieu, ca puait grave des pieds dans les vestiaires douches de Dieu et sous leurs jupes. A la messe j’attendais l’ pocalypse de sang de tout les croyants jaillissant du calice orgasme.
Mais rien, juste ma mè!re qui rectifie le col de ma chemise. A la fin de la cérémonie je suis allé communier a genoux bouche ouverte sur 100 mêtres, mais je suis passé pour un dingue. Pour le final j’espérais trois tonnes d’encens pour droguer mes démons mais il foutaient une boulette de radin, genre le dealer qui te file la boulette pour le mini joint de la fausse amitié. J’attendais les statues de Shiva nue en transe et je voyais juste la vieille du curé qui nettoie les murs comme ma mère la cusine à l’eau de Javel.
Ma mère catholique protestante nettoie. Les prêtres catholiques protestants abandonnent les masques vaudous pour le costume cravate. Et c’est dur pour un gosse qui vit la nuit la cascade de sang et le jour l’eau courante dans les chiottes de la famille et de l’école, de faire le lien entre le sang qui pisse de lui et la vie.
Heureusement mon père, ni catholique ni protestant, flic, me casse la gueule régulièrement et déclenche en public la cascade de sang de ma tête. Ah vous voyez Papa Maman les frères et tout le monde, je ne suis pas fou ! Vous le voyez le sang sur mon nez sur ma main? Elle existe la cascade de sang de diamant. En me frappant jusqu’au sang mon père m’a plongé dans mon sang et m’a sauvé du grand nettoyage protestant. La cascade de sang de diamants que j’offre en secret à Jésus la nuit, elle existe aussi dans la vraie vie des Papa qui tabassent et enculent.
Vraiment ils font ça pour votre bien, je rigole pas.

Décu par la religion de mes pères mères très anciens, devenue temple luthérien, sans une goutte de sang dans le calice de vin blanc. Incapable de faire le lien entre la modernité javellisée et mon corps béant qui gicle le sang, j’ai fait hippy drogué pédé. Je savais plus où me tourner alors je me suis retourné sur le ventre. C’est plus facile de se faire enculer que de pénêtrer une femme. Car la peur la folie la solitude la timidite, la fausse religion du tient-toi-droit-et pisse-pas-le-sang-à-haute-voix m’avait changé en momie à 18 ans ! Incapable de baiser sans une bouteille de gin dans la gueule, de dire deux mots sans trois grammes de coke, voila le résultat de Vatican Deux ! Les enfant en mal d’absolu qui pissent le sang la nuit en secret ne savent plus où se tourner. Ils coulent avec le sang et qui va les sauver (Mitterrand avec ses kleenex?) Alors ils vont vers l’Inde à deux balles des hippies, l’hindouisme sans le sang, Boudha plutot que Kali sanguinaire. Pas de prêtre catholique vaudou la nuit pour lécher mes stigmates, alors je suis parti ailleurs, Afrique Asie, chercher les gurus.
Mais Boudah hippie sans le sang de Kali, comment pourrais je laisser couler la plaie? Car le hippie fils de catho protestant nettoie, comme Maman sa cuisine, l’Inde de son sang. Et pour moi hippie ne fut que drogué tentant d’oublier la fuite du sang dans ma tête, tentative d’assèchement de la cascade de diamants dans l’ashram bizeness du Dalaï-Lama à Dar-Em-Sala. N’importe quoi. Evidemment le sang n’a pas arrêté de couler avec trois Ohm-Shiva !
Et pendant que je tombais dans la marmite astérix hippy, mon frère lui tombait dans la brouette de Marx ! Deux fils de bourgeois. L’un prie prie à Katmandou et l’autre distribue Rouge à la sortie de Renault ! Imaginez un peu la tête de mon père militaire Algérie française et les larmes de ma mère catholique protestante qui va voir le curé en costard comme elle va voir son gynéco pour lui demander conseil sur l’avenir de ses fils au lieu de lui demander d’ouvrir les vannes de sa cascade de sang et de libèrer les diamants planqués au fond de sa chatte.
Donc les enfants des Très Chrétiens ont abandonné la cocotte en papier marquée Jésus de Vatican Deux pour la statue de Boudha et le buste de Lénine. Boudha acroupi et Lénine cul de jatte, voici les nouvelles idoles de la jeunesse européenne en 1976 ! La France est mal barrée et moi aussi !

Et le temps passe et Frère Francois devient Vieux Frère Lénine, et Frère Jean-Louis devient Vieux Frère Drogué. Mais vite Frère Francois Vieux Frère Lénine trouve sa voie car sa fontaine de sang n’est qu’une mare de sang. Il met son sang dans une cuvette de moyenne contenance, prend la carte du parti et devient prof de gauche. Et aujourdhui il milite aux heures de travail avec Christine la directrice sa maitresse et Pascale l’intitutrice sa femme, contre pour la grève les retraites tout le machin et ça l’occupe jusqu’en 2004. Et à ses élèves aux enfants, entre deux grèves il apprend à coups de droits de l’homme à bien verser son sang dans une cuvette sans en foutre à coté. Quant aux dingos qui pissent le sang partout, c’est simple, c’est des fachos. Mon Frère Francois mène un combat difficile : l’homme contre son propre sang, c’est pas évident . D’ailleurs moi j’y suis jamais arrivé.
Encore aujourd’hui, la nuit après minuit , quand j’ai trop bu de Coca, quand j’ai la crève la fièvre, quand j’ai peur des juifs qui rodent, elle jaillit à nouveau la cascade de sang dans les rochers de diamants, de ma vieille tête chauve comme si j’avais cinq ans. Eternelle jeunesse du sang comme les saisons !
Je n’ai jamais réussi à faire drogué hippie recyclé musique média tout le machin. Pourtant j’ai essayé et essayé. Mais partout je n’ai touvé que douleur et ma douleur et fontaines de sang. Abandonnées, oubliées, desséchées, en crue, canalisées, toutes sortes de fontaines de sang dans toutes sortes de cerveaux et de situations. En moi et dans les autres, je ne vois que le sang et ça m’empêche.
Je erre perdu sur la terre à cent mêtres de chez moi et cinq centimêtres de ma tête en sang. Eternel enfant perdu au jardin des supplices de Bloy et c’est moi mon chinois. Je erre dans le jardin pleins des cris des martyres crucifiés. Je cherche en vain la princesse au collier de diamant et à la chatte de sang mais je ne trouve que des salopes qui tuent ma bite mon sang avec des ricanements sur le dernir film de machin. Mais moi je peux pas regarder le film car ma vue se brouille à cause du sang sur mes yeux.
Même la femme et l’enfant ce n’est pas pour moi.
Mon Frère François a mis son sang dans une cuvette communiste et il a l’argent la femme et les enfants.
Mon sang coule et je n’ai rien que mon sang.
J’ai laisse couler et j’oublie trente ans à coups de drogue, de voyages et de queues dans le cul. Et je me réveille groggy en 2003. La radio hurle Israël comme en 1973.

Il fait noir Quai du Square. Je suis seul dans la piaule barricadée face à la rue dangereuse des bandes de beurs.La radio vomit des débats juifs éternels.
Je me souviens en 1967. Je faisais hippy et Bon-Papa écoutait la guerre des six jours à la télé et tout le monde rigolait parce que les arabes avaient enlevés leurs chaussures pour s’enfuir. comme des laches ils fuient et commes des bètes ils courent plus vite sans chaussures.
Oui comme les biches comme mon chat, les arabes et les noirs courent mieux sans chaussures. Et moi aussi je coure sans chaussures Quai du Square à Saint-Denis le premier janvier 2004. Je suis totalement défoncé. Je coure nu sans chaussures et j’effraye les racailles qui m’appelle Dingo le sous-blanc.
Sous blanc effectivement je suis. Je suis pauvre, sans argent, sans ami. Je n’ai jamais réussi à panser la cascade de sang avec une femme et des enfants. J’erre la nuit dans Saint-Denis comme Saint-Denis en plein jour avec sa tête coupée. Le sang coule de ma tête comme le sang coulait de sa tête. Et je pense à me suicider à l’endroit où il est tombé.

Enfant, comme Saint-Denis je rêvais que sur mes epaules il n’y avait plus de tête, juste un cou et un geyser de sang. Je courais vers le miroir de la salle de bains et je voyais le geyser de sang à la place de ma tête.
J’ai crié Maman Maman et Papa s’est levé et il m’a frappé. Vas te coucher, ta mère dors, tu vas réveiller tes frères. Et je suis resté debout toute la nuit sur le bord de la fenêtre, pyjama baissé à me branler en appelant Petit Jésus, et il est venu. J’ai éjaculé et il m’a dit un jour je reviendrai et en l’attendant j’ai fait hippy drogué voyageur musicien solitaire et maintenant vieux fou.
Je suis Costes le fou et Jésus revient. Je l’entend à la télé torturé par les juifs. Ses cris de douleur dans leurs cris de haine sont le signe certain. La cascade de sang elle revient ! Je touche mon nez, la pl aie s’ouvre, mon cerveau coule. C’est chaud c’est bon comme le sperme mais c ‘est rouge. Et c’est très doux le sang, c’est gentil. Cà coule doucement. Ca fait du bien.
Jésus revient, la cascade de sang et de diamant . Je le vois ligoté dans la barbe des islamistes. Baillonné il ne peut me parler mais la barbe des islamistes est le signe certain. Il me fait signe. “Ne t’inquiètes pas Jean-Louis. Je ne meurs jamais. Tu m’attendais revenant glorieux triomphant, les cantiques l’encens et tout le tralala . Mais je ne suis pas un signe glorieux. Je ne suis que du sang. Je suis ton sang Jean-Louis, ton vrai sang qui coule connement. Pas de musique pas d’encens. Juste les coups et tu saignes. Tu saignes et tu ressucites. Et voilà, je suis là !”
“Tu vas bientot boire à ta propre fontaine de sang et dire merci.”


DANS LE RER LA GUERRE
13 novembre 2001


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Hier soir ya encore un avion qui est tombé et dan le rer la racaille dansait. “Oussama! Oussama!” qui criaient les bandes de cons en me faisant des bras d’honneur. “Si t’es pas content on va t’égorger et ta copine on va violer !”
Dansez, dansez, petits poulets noirs déguisés en afghans. Un jour Oncle Sam va s’énerver pour de bon et vous serez tous grillés embrochés, revendus par paquets de dix en promo chez Macdo, et papa Ben Laden fera l’import de vos couilles surgelées au Liban.
Et moi je rentre chez moi sous la pluie en courant pour échapper aux Golf GTI qui foncent sur moi en criant “Djihad!”. Pourtant “j’aime les arabes moi!”. J’ai bouffé le couscous à Marrakech et le shilum à Bénarès, “jsuis pas raciste moi!”.
T’es pas raciste mais t’es blanc. T’es pas riche mais t’es blanc. Tu t’en fous d’être blanc mais t’es quand même blanc. Et parce que t’es blanc seul pauvre isolé dans le quartier musulman tu vas payer. Tu sers de cible facile aux afghans en nike devant le home-cinéma qui crient “Oussama!” en bouffant des pizzas. Toi le bon blanc tu vas te faire bouffer par les gentils immigrés parce que t’as fait une erreur de calcul, tu vois : les gentils immigrés ils sont méchants pour la plupart comme les blancs pour la plupart sont cons et méchants. Et c’est pas parce que tu dis “je vous aime” qu’ils t’aiment. Bien au contraire! Tu leur dis “je t’aime” et ils te haïssent encore plus. Ils sentent en toi le curé. Ils méprisent ton amour trop chrétien, coupable déguisé en humaniste bien pensant. Ils voient la faiblesse, la fraternisation du lache avec l’ennemi qui l’encercle, le sale faux sourire de céfran. Et ils te répondent “sale pédé” et t’éclatent la gueule sur le quai du rer à minuit. Dernier rer, pas de police-secours, à quoi bon gueuler; même les vigiles sont arabes, donc solidaires ethniques des gangs et d’Oussama.
Bon, tu vous me direz “Costes faut pas paniquer, faut pas exagérer”. Ils se déguisent en afghan juste pour faire chier, comme toi en 1968 portait le machin palestinien ( vous savez, leur machin kafir? kafief? , ouais tu sais le foulard blanc et noir qu’ils portaient les gauchistes debout sur la table de la prof à gueuler “prolétariat!”. Et ben les cailles du neuf trois c’est pareil sauf qu’ils gueulent “Oussama!”.
Bon d’abord 1) En 69 j’étais le seul de la classe à pas faire grève parce que je haïssais tous ces hippies gauchos trop cools qui se tapaient toutes les meufs alors que moi je me branlais, et qui emmenaient ces salopes sur le porte-bagages de leur solex alors que je ramais comme un con, ringard cheveux courts pas d’écharpe indienne, sur le vieux vélo de ma soeur.
2) Je peux pas saquer la racaille qui geule “Oussama!” dans le métro le soir où l’avion s’écrase parce que leur (fausse) provocation à deux balles va dans le sens de LEUR ordre établi. Ils gueulent “Djihad!” parce qu’ils se croient “arabe musulman” comme papa, ils guelent dans le sens du poil de papa au lieu de lui razer la barbe et de lui chier sur sa gueule fraiche mal rasée, du sang sur les boutons au menton. Ils ne sont pas en rupture avec le père la mère la terre. Ils ne sont pas individus lachés paumés dans le cosmos merde je suis tout seul. Au contraire, ils se serrent le cul avec leurs frères et çà pue la famille. Ils adhèrent en criant “Ben Laden” au confort pépère du plouf-plouf communautaire. Leur fausse révolution pue l’inceste.
Je voudrais les voir crier “A bas Mahomet!” (même si j’aime bien Mahomet parce qu’il est mort en jouissant dans la chatte de Aïcha seize ans) (c’est toujours plus sympa que Jésus sur la croix). Je voudrais les voir gueuler “A bas Mahomet!” devant la mosquée, histoire de faire chier, et surtout histoire de faire chier l’Histoire, de provoquer refuser le destin tout fait qui t’as fait arabe français (et alors, tu bois du thé ou du café?)
Comme si l’arabe français devait crier “Mort aux français!” et le français faux français “Mort aux arabes!” forcèment. Comme si les jeux étaient faits et çà fait chier.


Irrécupérable
2002


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Ya Gaspard Noé qui m’appelle “Allo Costes, j’ai un rôle pour toi dans mon prochain film...” Ah ouais super, çà va me faire de la pub et du fric “Tu joueras avec Vincent Cassel, Monica Bellucci, Dupontel” Dupond quoi ? Je les connais pas ces mecs... Le seul Dupond que je connais c’est mon grand-père Albert Dupond “Ben justement Dupontel il s’appelle Albert” Albert Dupon-Tel ! On dirait comme si mon grand-père Albert Dupond il avait ouvert une boite de téléphone! Albert Dupond-Tel. Vous savez ces trucs glauques à Saint-Denis où ya quatre cabines téléphoniques pour appeller moins cher le Mali et Israël. Albert Dupond-Tel, le téléphone moins cher pour le Mali et Israël, top la classe le nom ! Et en plus le mec il se prend pour une star ! Dupond-Tel, Cassel-Cassoulet et Bellucci-Berlusconi ! Cà doit être trois starlettes à deux balles du cinéma français qui se croient à Hollywood !
Bon me voilà sur le tournage. Ya une embrouille entre Gaspard Noé, Dupond-Tel et Cassel-Cassoulet (Ouais dans les interviews ils vous disent que comment que c’était “une fantastique expérience de tourner avec Gaspar, Vincent et Dupond”, mais moi je vous dis sur le plateau c’était la haine.
Là on dirait que çà les dégoute de tourner une scène avec Costes. Cassel-Cassoulet veut écourter la scène “le plus court possible, le plus vite fait possible”. Dupond-Tel lui il veut carrément pas venir jouer ! (Il a peur de me serrer la main, il a peur que je lui foute une maladie?! D’ailleurs il a toujours peur d’attraper des maladies. Dès qu’il se pointe sur le plateau c’est “Bon s’il vous plait arrêtez de fumer...et les trois mille zonards en tenue de paras-commandos (qui arrêtent pas de se dire par talkie-walkie “Attention on va tourner” alors que 99% du temps on tourne rien, on branle rien), écrasent leur éternelle clope tous ensemble et se foutent au garde-à-vous devant Albert. Parce que Monsieur Dupond-Tel est une starlette du cinéma français et quand y fait son caprice à la Lolo Bridgida, on obéit.
Bon alors Albert il fait chier, il veut pas jouer merde ! Il dit qu’il”aime pas l’endroit” (on est dans une boite de pédés hard-core fist-fucking) Bon attention, j’ai pas dit qu’il aime pas les pédés, j’ai dit qu’il “aime pas l’endroit”, c’est pas pareil hun ! Et en plus il y a ce pédé-nazi de Costes, alors il part s’enfermer dans sa chambre d’hotel.
Bon il reste plus que Cassel-Cassoulet pour jouer la scène avec moi. Bon ok Cassoulet, Costes le dégoute, mais il faut reconnaitre, il fait un effort. Normalement il doit jouer un méchant dur qui me maltraite pour me faire avouer où c’est que se trouve le mec qu’il veut tuer... Alors Gaspard il dit “on tourne” et Cassoulet il s’avance vers moi et il joue le dur méchant “Oh toi, où c’est qu’il est le méchant que je le tue ? Avoue sinon je te tue !” Bon moi je fais genre que je veux pas lui répondre. Vous voyez le plan?

Le problème c’est que chaque fois que je lui tend la main pour lui faire salut, il recule Cassoulet le méchant dur ! Et Gaspard il doit refilmer parce que normalement dans les films c’est Cassel-Cassoulet, méchant dur, qui avance, et Costes vil pédé qui recule. Mais là c’est le contraire ! On dirait comme si le Cassoulet je lui faisais peur ! Ou comme si que je le dégoutais ?! (Faut dire que quand il arrive vers moi je suis en train de me fister avec le poing dans le cul, alors c’est un peu normal qu’il veuille pas me serrer la main plein de caca de Costes )
Pour résoudre le problème au lieu de me serrer la main il me fout des coups de pieds dans le cul = comme Noé il fait trois mille prises du même plan, je vais me prendre 30000 coups de pieds dans le cul de Cassel-Cassoulet dans la journée ! J’ai encore mal au cul aujourd’hui décembre 2002 des coups de pieds dans le cul que m’a mis Vincent Cassel en aout 2001 ! Mais franchement Vincent je t’en veux pas, je suis pédé maso et je me branle chaque nuit en rêvant de ton pied de méchant dur dans le cul.
Bon alors la scène c’est : Cassel-Cassoulet me fout 30000 coups de pieds dans le cul pour me faire avouer où qu’il est celui qu’il veut tuer. Mais moi, comme je suis pédé maso, je le provoque pour prendre plus de coups de pieds dans le cul.
Et je m’éclate trop à insulter Vincent Cassel autant que je veux ! (J’ai le droit puisque c’est qu’un rôle, pas la réalité, hun ? Alors j’en profite ! C’est la vengeance de l’artiste underground pauvre et frustré contre la starlette fils à papa du cinéma) A Vincent je lui sort un max de saloperies “Tu me plais chéri, tu veux que je t’encule ?” Et boum Vincent il flippe et me fout un gros coup de pied dans le cul. “Eh chéri, tu veux que je te pisse sur la gueule?” Et re-coup de pied dans l’anus ! “Mon chou, tu veux que je te fiste dans ta petite rondelle rose et vierge?” Là Vincent il craque et son coup de pied au cul s’écrase par mégarde sur mes couilles ! Ouyouyouille, Vincent c’est bon !
Bon voilà c’est comme cà que se passe ma scène avec les starlettes du cinéma fraçais Vincent Cassel-Cassoulet et Albert Dupon-Tel : Cassoulet m’écrase les couilles à coups de pieds et Dupond-Tel boude à l’hotel.
Le lendemain faut que je revienne pour me branler dans une autre scène (Ouais parce que moi ma carrière au cinéma c’est le mec qui se fait enculer ou qui se branle le cul. Costes, le monsieur Anal du cinéma français. Remarque çà parait nul mais ca va me faire du taf vu qu’aucun de ces Dupontel-Cassoulets accepte de se faire enculer devant la caméra, alors moi j’ai le monopole du cul “artistique” à l’écran !
Bon je sais, Cassel il a accepté d’être filmé à poil mais c’était avec Monica Bellucci. Avec les pédés il est pas d’accord : à un moment il devait se faire enculer par un pédé, alors Noé il lui dit “Vincent tu pourrais baisser un peu ton froc ? Cà ferait plus réaliste quand même!” Et Cassel il lui répond “Pas question. On commence par baisser son froc et on finit par se faire enculer ! ” Cassel-Cassoulet c’est comme Dupond-Tel, c’est un mec bien, il a rien contre les pédés. Il veut bien se foutre à poil, mais avec une meuf. Comme Dupond-Tel, s’il reste à l’hotel, c’est juste parce qu’il “aime pas l’endroit” et pas parce qu’il aime pas les boites de pédés hard-core fist-fucking avec plein de caca sur les murs.
Ah bon le caca sur les mur t’aimes çà Albert ?!?!

D’ailleurs la preuve que Albert Dupontel c’est un mec bien : donc le lendemain je dois rester pour me branler l’anus pendant qu’Albert il défonce à mort la tête d’un innocent pédé à coups d’extincteur. Albert, qui est un mec bien élevé, il lui sort, tout en l’écrabouillant ce pauvre pédé innocent “Le langage est le propre de l’homme” (Ouais parce que le pédé il a fait la gaffe de lui dire “va te faire foutre!” alors Albert il lui apprend les bonnes manières et il lui écrase la tête avec des mots choisis) (Bon je vous dis tout de suite “Le langage est le propre de l’Homme” c’est pas d’Albert çà, c’est une citation qu’il a piquée dans son bouquin de français de troisième). Bon Noé il coupe et il dit “Albert, ca va pas ta phrase, dis lui plutot “Crève sale pédé !”. “Ah mais c’est du Racine çà!” raille Albert “Non je ne dirai pas “Crève sale pédé”. C’est homophobe et vulgaire !”
Albert Dupontel il veut bien jouer le mec qui écrase la tête d’un innocent pédé à coups d’extincteur, mais il veut pas lui dire “Crève sale pédé” ! Normal. S’il est une starlette du show-bizz c’est pas parce qu’il magouille, c’est parce qu’il est un mec bien.
La preuve : l’autre jour je le vois à la télé en train d’expliquer que c’est con de regarder la télé ! Albert Dupontel il veut bien que vous le regardiez à la télé, çà il trouve pas çà con. Mais après, veuillez couper la télé, parce que la télé sans Albert c’est vraiment trop con !
Et Noé dans tout çà ? Ben Noé, qui se la joue grave génie du cinéma, il arrêtait pas de faire des moulinets avec la caméra, de la bouger dans tous les sens. A tel point que les douze mille racailles qu’il avait embauchés comme figurants ils se foutaient grave de sa gueule. Ils l’appelaient le Platini de la caméra ! “Eh Platini, arrête de dribbler avec la caméra ! Eh Platini, t’es pas au Stade de France ! Eh Platini, arrête ton cinéma !”
Comme d’hab, la vérité sort de la bouche des racailles et pas de celle des bourgeois pourris du cinéma français gavés et controlés par le CNC créé par Pétain. 


L'ENFER BOURGEOIS

2003


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Déjà faudrait dire à Soral que ses ouvriers de merde bourrés devant la télé ils me font chier.
Vous crachez sur les bourgeois. Vous les imaginez dans la piscine à se tirer mille beurettes à deux balles qui mouillent pour leur fric. En vrai ils crèvent comme des merdes, la bouche pleine des ouvriers pourris qu'ils ont avalés et qu'ils ne peuvent pas vomir, le prix du fric.
Moi je suis né dans l'enfer bourgeois et je vais vous dire la vérité. Mon grand pere gagnait par jour ce que n'a pas gagné en une vie le grand-père de Soral. Et pourtant :
Mon grand-père est mort dans la merde comme le dernier des intouchables. On a retrouvé son cadavre enterré dans sa propre merde, la bouche pleine de sa diarhée qui l'avait étouffé.
C'EST LA VERITE
Mon grand pere est mort de faim comme le dernier des intouchables. Son cadavre pourri pesait 27 kilogs, Auschwitz à la maison et pourtant il était antisémite.
C EST LA VERITE
Mon grand père est mort seul comme le dernier des intouchables. Ses enfants le haissaient et sa bonne s est cassée avec l'argenterie. C'est l'odeur de son cadavre pourri et de son palais en feu qui a attiré les pompiers, les croque morts et les héritiers.
Il y avait 300 millions de francs sur son compte mais c'est pas ça qui l'a empêché de crever comme le dernier des intouchables, car maladie folie guerre et vengeance des juifs sont plus forts que trois cents millions.

Mon grand père vivait au Vézinet dans un palais délabré au milieu d'un parc de trois hectares plein de statues de salopes nues et de grotte en cristal. Caché dans la grotte je me branlais en matant les salopes nues en attendant le gouter, et c'est vrai que c'était mieux que zoner dans la cour de la cité. Mais moi je suis pas le bourgeois qui a mangé les ouvriers pourris plein de maladies, le prix du fric. Je suis le fils de bourgeois qui profite sans rien foutre. Et là je parle pas de la damnation du fils de bourgeois qui coule dans la drogue, je parle de la damnation du bourgeois empoissonné par les ouvriers pourris qu'il a bouffé.
Ah bande de cons, vous enviez les riches et les haissez ! Mais les bourgeois francais ne sont pas les juifs des start-ups. Ce sont pas des mecs qui spéculent sur le net au bord de la piscine à Tati. Les bourgeois qui ont construit la France à coups de triques sont des pauvres qui ont réussi à sortir de l'enfer des usines du 19eme siècle en trahissant leurs frères et en assassinant leurs pères-mères de leurs propres mains.

Au temps de mon grand-père, pas d'internet, pas de violence virtuelle et d'exploitation délocalisée. Non! Au temps où ya pas de télé et de téléphone pour enculer à Hong-Kong, l'ouvrier faut l'égorger soi-même et lui sucer le sang avec ses propres dents. Le bourgeois francais est un vrai vampire à couilles qui bouffe ses frères sans intermediaires.
Ah vous les connards branchés qui bandez sur les serial-killers et les flibustiers, et méprisez le bourgeois en le croyant papi en pantoufles et fauteuil roulant, vous vous plantez grave ! Le bourgeois genre mon papi tua de ses mains, dans son usine à exterminer les ouvriers à la sueur et au gazs chimiques, mille fois d'ouvriers que l'ukrainien d'Auschwitz.
Eh vous les néo-nazis à deux balles qui bandez pour Hitler et méprisez le bourgeois mou du cul, vous vous plantez grave de grave. Mon grand-père avait exterminé tellement d'ouvriers dans sa moulinette à fric que pour lui les nazis c'était des rigolos.
Papi m'a dit "Les juifs?... Ah... Je n'aurais pas appuyé sur le bouton... mais bon..." Une pause... Il fait slurp avec son dentier en touillant son pain raci dans son oeuf cru (Ouais les milliardaires durs à cuire du 19eme siècle ils bouffent à midi un oeuf cru avec du pain raci. Le champagne c'est pour droguer les OS de bureau du 20eme siècle, leur faire croire qu'ils sont riches. Et les milliardaires durs à cuire du 19eme siècle ils portent pas des Nike mais les mêmes vieilles pantoufles trouées qu'en 1900. Les Nike 2000 c'est pour droguer les clodos négros bicots, leur faire croire qu'ils sont blancs).
... donc Papi fait slurp l'oeuf cru avec son dentier, me regarde oeil de verre avec sa morve qui pend de sa moustache à la Hitler et bégaye : "Mais ça leur a rapporté combien aux boches de tuer les youpins?"
(Moi à l'époque je m'en fous, j'écoute les Beatles et je trouve le papi gateux qui pue du cul dégeulasse avec sa morve d'oeuf et son oeil de verre. Et je le trouve vachement bourgeois ringard car je vois que le décor en or et pas les millions de morts enterrés dans le jardin du milliardaire)

Mon grand-père à dix ans bossait dans l'atelier enfumé de 1900 et crachait déja ses poumons sang sous les coups de la noblesse. Haissant le père communiste syndicaliste à la solde du patron qui se contentait de sa paye de collabo et la mère ivrogne putasse de bouiboui, il travaille la nuit les maths et la physique. Pas par amour de la science mais par haine des ouvriers et amour du fric. Il va utiliser la science, l'électricite, le charbon, l'acier pour enculer ses frères à coups de guerres et de poutres en fer, et devenir milliardaire.

N
on le bourgeois n'a pas gagné au loto, non il n'a pas hérité de Louis XVI! Il a bossé comme un dingue 4 millions de jours et nuits à donner 4 milliards de coups de triques à 40 millions d'ouvriers dans l'usine de fer et à la guerre, avant de crever affamé cramé comme le dernier des intouchables de Bombay.
Il a vu son bébé blond chéri mourir et sa femme folir et mourir. Il a vu sa fille unique encastrée dans la XM sous le Saviem. Et il a vu son petit fils Jean-louis overdosé dans les wcs.
Il a bossé, il a pleuré et il a crevé.
C'EST LA VERITE

Mon grand-père était très riche, un riche trop riche comme Soral les hait, et tous les petits cons se branlent sur sa cuisse de vieux. OK il était putain de riche. Mais il a vécu comme une merde et est mort comme une merde. Il n'a pas dépensé un franc des milliards volés à ses frères ouvrières. Il n'avait pas de télé, pas de portable, pas de bagnole, pas de chauffage. Trois milliards sur le compte et trois france dans le porte-monnaie. Juste assez de monnaie pour acheter le Figaro. Son seul luxe et son seul loisir, Le Figaro! Et en plus il le lisait à la loupe car il avait même pas de lunettes!
Comme ont vécu et sont morts les bourgeois francais qui ont construit ce pays à coups de triques dans la gueule de leurs frères pères et mères, pas un seul de ces socialos bureaucrates de merde qui profitent de l'or arnaqué par ces bourges et manifestent pour leur retraite molle n'accepterait de vivre.
Papi a vécu debout sur son or plus pauvrement qu'un immigré couché sur son rmi.
C'EST LA VERITE, JE L'AI VU, C'ETAIT MON GRAND PERE MILLIARDAIRE.

Vous pissez sur la cuisses des vieux bourgeois, vous les jalousez et vous les haissez, vous révez de prendre leur place, et bien prenez!
Prenez l'usine en haillons pieds nus à dix ans. Prenez les nuits de glace à annonner les maths sous les coups de bouteille du père communiste et de la mère bourrés. Prenez le poids du péché millions d'ouvriers pourris qui vous bouchent le nez. Et prenez aussi la guerre de 14 et les juifs et les nazis et la pneumonie et la folie et les enfants morts et l'amour mort éternellement pleuré.
Ces enculés de socialos crachent sur les bourgeois. Ils veulent le fric sans payer le prix du fric, la mort, la maladie, la culpabilité et la folie...
... ET LA PUNITION.
Vous voulez le confort sans effort. Pour votre confort Papi est mort.

Les pompiers sont venus trop tard et ils ont trouvé Papi en feu tout nu, juif de 27 kilogs dans sa chemise de nuit fondue et sa ceinture anti-hernie fondue, plastic fondu de ses usines à fric mélé à sa chair à vif plus de peau.

Papi brulé à 95% et même pas mort !
Coriace l'enculé de bourge!

J'ai été le voir à l'hopital la nuit de sa mort. Ca faisait 36 jours et nuits de hurlements qu'il agonisait et il puait le brulé jusque dans le couloir.
Dans la chambre pas d'or, pas de fric, pas de famille en larmes pour le veiller. juste des chaines et des poulies pour attacher le bourgeois exploiteur au lit du jugement. Il faisait très sombre, juste une veilleuse sanglante et et l'éclat de son oeil de verre fondu dans son cerveau.
Pourtant il a deviné une présence "Claire, ma petite Claire, c'est toi?" et il a pris ma main dans son mognon brulé paralysé infecté. "Claire, mon bébé, tu as bien dormi?" Ils lui avaient donné un max de morphine pour apaiser vaguement son corps brulé à vif. Totalement shooté à la morph, Papi me prenait pour son bébé chéri à boucles blondes,Claire, la fille de cinq ans morte de pneumonie malgré les milliards à papa en 1932, l'ange parti éternellement pleuré.
L'ange était mort, première punition du bourgeois la bouche pleine d'ouvriers. Puis la femme avait sombré dans la folie et lente agonie de trente ans dans les asiles de misère de luxe. Deuxieme punition du bourgeois la bouche pleine d'ouvriers. Puis la guerre les nazis les américains l'usine bombardée la vengeance des juifs, troisième punition du bourgeois la bouche pleine d'ouvriers.
Il m'a dit Claire, il m'a dit Hitler... et il est mort.
Il m'a dit "Ma petite Claire chérie, Papa part en voyage, soit gentille avec Maman et travaille bien à l'école" Sa main s'est serrée sur ma main et son bras est tombé sur le drap. J'ai crié "Papi est mort!", la main coincée dans le moigonon du mort, et l'infirmière est venue. Et les héritiers sont arrivés. Et je suis parti me shooter dans les chiottes avec le reste de morph à Papi.
Papi mort vivant dépecé sous mes yeux. J'enfonce la seringue et je ferme les yeux.
Il erre dans le ciel sans paix des milliardaires, poursuivi par les ouvriers vengeurs menés par Soral, poursuivant l'ange blond qui fuit en riant, pour l'éternité.
J'ai eu peur.
J'ai pas les couilles pour faire bourgeois la bouche pleine d'ouvriers. Trop de dégout, trop de culpabilité. Je suis qu'une merde molle de fils à papi qui se drogue. Je préfère me défoncer et crever que défoncer et crever.
Tout le monde veut le fric mais personne veut défoncer et crever de l'ouvrier et du juif.
Défoncer de l'ouvrier et du juif, c'est le prix du fric.
Papi avant de crever m'a dit le prix du fric "Soit gentille avec Maman et travaille bien à l'école"
J'ai eu peur et je suis devenu pauvre.


Perdant adoré de la guerre gagnée.

Juillet 2003


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C’était à la fin d’un show en 2000...
Je suis sorti bourré en titubant et à poil de scène,
et toujours nu je suis sorti dehors...
Décembre, il gelait.
Poussé par la force mysterieuse qui anime les alcolos, j’ai marché dans la neige nu dans la banlieue de Dunkerque. Personne dans les rues pour se moquer de ma nudité,
sauf un chat qui s’est enfui à la vue de ma queue.
J’ai traversé nu gelé, mais sans peur du froid, le parking de l’Euromarché au milieu des caisses volées désossées, et j'ai vu un ilot de jungle oubliée au bout du parking de l'hypermarché.
Aimanté par la jungle, j’ai marché vers la jungle qui grossissait dans ma vision de drogué. J’ai titubé, je suis tombé, je me suis relevé, j’ai regardé :
Il y avait une grille rouillée et un vieux mur écroulé, le tout défendu par des ronces acérées.
Avec l’intrépidité du défoncé, j'ai franchi le mur, la bite déchiquetée par les ronces. Je saignais mais je men foutais. J’étais animé par la foi du chevalier bourré.
Le mur franchi et les ronces vaincues, j'ai vu une croix et un christ nu couvert de glace
qui penchait vers ma queue en sang ses yeux de calcaire. Ses lourds yeux de calcaire tombèrent sur ma queue et ça fit boum dans ma tête.
“Mon Dieu ! C’est quoi cette tête de Dieu prise dans les ronces et la glace ?!”
C’était un putain de Christ en croix au milieu d’un ilot de jungle oublié au bout d’un parking de supermarché.
Il m’a regardé la queue dans les yeux crucifié comme un con. Je l’ai regardé crucifié ses yeux sur ma queue comme un con. On est restés comme deux cons, deux corps de craie incongrus plantés au bout d’un parkingdl’hypermarché. Pas un chat, tout le monde au chaud, sauf nous deux, Jésus et moi, pauvres cons nus gelés au bout de l’hypermarché fermé.
Jésus et moi, et deux carcasses de caisses désossées.
Putain de trip !

Nous étions deux corps cons nus dans le froid et nous nous sommes compris.
Je me suis mis nu à genoux au pied de son beau corps gelé, et j’ai penché la tête sous sa tête penchée givrée.

Et j’ai eu le flash.
Jésus c’est pas la foi la merde la Bible toute cette merde. Jésus c’est le blanc, le celte, l’écossais, le paumé. Jésus c’est moi ! C’est ce qu’il reste en moi de l’ancien pouvoir des rois et de mille ans d’esclavage de tous les papas. Jésus c’est l’esclave fait Roi par la grace de sa foi en lui moi. Et j’ai pleuré, fasciné par le symbole du pouvoir blanc, un homme en croix, ému par la force de la faiblesse, moi miroir en croix.
Alors que tous les pouvoirs et toutes les religions de tous temps ont eu pour Dieu la force glorieuse, la plus puissante des religions et la plus cruelle des armées a pour symbole suprême un corps crucifié. Quel est ce mystère ? Qui résoudra cette énigme?

Mais je ne veux pas connaitre la solution.
Pourquoi les blancs exterminateurs adorent-ils un cadavre crucifié?
Pourquoi le perdant est-il le modèle du gagnant ?
Je ne veux pas savoir la raison.
J’en ai rien à foutre de savoir pourquoi les noirs adorent les Nike. Pourquoi les nains jaunes adorent le gras Boudha. Pourquoi Bonne-Maman embrassait le corps crucifié en pleurant la mort de son fils, de son frère, de son mari, morts à la guerre, eux aussi perdants adorés de la guerre gagnée.
Je veux rien savoir.
Je veux regarder Jésus de pierre yeux calcaire me regarder, et pleurer me laisser aller comme un petit bébé entre deux guerres, me reposer face à l’image de la défaite, l’image de la défaite qui me console de mes défaites et me donne le courage de retourner mourir à la guerre.
C’est parce que j’ai accepté de perdre que je vais gagner. C’est le secret des blancs. C’est le secret du corps crucifié. Il trompe l’ennemi avec sa faiblesse et il l’extermine avec sa miséricorde.

Plein de reconnaissance, j’ai pleuré et adoré longtemps le corps nu crucifié dans le froid de la chapelle de jungle oubliée au bout du parking de l’Euromarché.
Personne pour nous déranger, moi et Jésus, et on s’est bien éclatés tous les deux nus dans l’hiver de glace.
Au loin les flonflons de la fête... mais le mur de glace de ronce de drogue d’alcool, d’extasy de techno de rap d’ironie d’incrédulité, de cynisme de lacheté de confort et d’omniscience satisfaite, nous protégeait très surement des intrus.

Tranquille enfin je me suis laissé geler nu à genoux les couilles la queue, et peu à peu tout le corps pris, dans la béatitude de la foi retrouvée et la perte de conscience.
Ca caillait grave. Il devait faire au moins moins quinze à Dunkerque cette nuit là. Et mes larmes ont ralenti en deux cascades de glace sur mes joues comme la cire des bougies sur l’ivoire des crucifix.
Le symbole de la gloire, un paria, une merde, merde !
Le symbole du pouvoir, un homme sans aucun pouvoir, merde !
Le symbole de la défaite est le symbole du pouvoir, merde j’y crois pas !
Le pape se ballade avec sur sa poitrine un cadavre, totale l’hallu !
Je suis resté québlo grave bloqué congelé bourré nu en larmes face au Christ aux yeux de craie, et si ça continuait comme ça, demain matin les vigiles antillais de l’Euromarché allait trouver un deuxième Jésus crevé à coté du premier !
Mais heureusement, Jésus m’a parlé et ça m’a sauvé.

J’ai entendu une voix : "Jean-Louis fais ça pour moi"
(Bizarrement sur la croix c’était un mec, mais la voix c ‘était une femme)
“Fais ça quoi ?”
"Jean-Louis fais ça pour moi" qu’il elle a répété la voix.
J’ai pas cherché à comprendre pourquoi une voix de femme et j’ai pissé au pied de l’homme en croix.
Et je suis reparti à quatre pattes total bourré chevalier à travers les ronces et le parking de l’Euromarché vers les flonflons de la fête de merde.


TEXTES SUBVERSIV.COM

Le blues du Show-biZ

23 janvier 2004

 

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Je ramasse un / libé / pourri dans une poubelle du métro et qu'est-ce que je lis? Les putains de maisons de disques qui pleurent parce qu'elles vendent moins de disques. Ces connards qui chialent parce qu 'ils ont vendu 480 millions de cds au lieu de 490 millions l'année dernière. Et que les putains de maison de disques pleurent et que Libé pleurer avec elles. Warner qu'il n'a gagné que 480 milliards de dollars (et que Costes qu'il a perdu que 14 euros cinquante !). Comme c'est triste ! Comme je jouis oui ! Ca me fait trop plaisir de voir ces ordures crever. Les maisons de disques ! Les assassins des artistes! Vous m'avez fait crever, et bien crevez maintenant ! Quand je pense à tout le mal que vous avez fait, enculés ! Vous avez détruit la musique, détruit les artistes, détruit la culture pour tout transformer en boulliie formatée, en machine à faire du fric, en juke-box à vous payer des piscines. Tout ce fric de merde fait en vendant la musique marketing de merde, n'a servi à rien d'autre qu'à payer des piscines, des caisses et des bites viagra aux mongols du show-biz. La culture cassée et le talent ruiné pour des piscines des caisses et des bites viagra ! Vous êtes vraiment trop nuls les mongols du show-biz ! C'est pas moi qui vais pleurer sur la faillite de votre business de merde. Je m'appelle pas Libé l'ami du show-biz moi, je m'appelle Costes l'ennemi mortel du show-biz! Quand je pense à tout le mal que vous m'avez fait... Je me souviens enfant écoutant votre musique de merde. Ces tubes que j'ai repassé mille fois sur le tourne-disque, ces fausses chansons d'amour et ces fausses révolutions, j'ai tout gobé comme un con ! Enfant j'ai cru 100% aux beaux sentiments et aux faux idéaux que vos chanteurs faussaires, faux artiste de merde, débitaient pour la monnaie. Bruel parlait d'amour et j'y croyais et je pleurais. Disco prêchait la fête le corps et je suais sur les rythmes abrutissants. Dylan prêchait la révolution la drogue la mort et j'y croyais, et je m'enfoncais dans la misère en annonnant connement la propagande mortifère des artistes collabos au service du show-bizz qui tue. Oui, le show biz qui pleure avec Libé sur ses millions en moins est une bande d'assassins des sentiments purs des enfants. Ils exploitent la naïvete, l'ignorance, l'enthousiasme de l'enfant, pour lui vendre les mélodies frelatés et les messages mensongers, fausses révolte des ados encouragées par les sales vieux requins d'universal Warner de merde. Hippies, punks, rappeurs... tous ces enfants exploités enculés pour l'argent. Des peuples entiers culturellementt génocidés et Libé pleure avec les assassins ! Vous m'avez fait crever, et bien crevez maintenant ! <1-blues-show-biz.htm> Non je ne pleure pas quand je lis dans Libé de merde trouvé dans une poubelle à Carrefour Pleyel (Où sont passés les pianos Pleyel et les Chopin?). Je souhaite la mort du show-biz. Je jouis en lisant dans Libé la faillite des maisons de disques. Faites faillite vite fait, crevez bandes d'enculés, directeurs artistiques et directeurs du marketing et directeurs de consciences; dégagez et laissez les enfants respirer et grandir loin de votre propagande de merde qui tue l'esprit et suce l'argent. Et tue aussi l'art, le talent. Car le show-bizz encule les enfants et les grands enfants qui le consomment, mais ils tuent aussi les artistes. Ah je me souviens rampant avec ma maquette à Polygram Sony et partout subir leur mépris de maffieux, leur ricanements de sadiques, leur arrogance de nouveaux riches! "Costes, ta musique c'est de la merde, invendable, inclassable, trop extrême, nul quoi!" Et je repartais en larmes dans le métro vers mon taudis penser au suicide, gratter besogneusement de nouveaux accords plus en accord avec les exigences des chefs de la maffia de la musique. Je croyais encore à ma chance mais je n'avais aucune chance, car dans le show-biz il y a un élu et un million de morts. Bruel, Tchao, les minables bien placés, les soumis, les collabos, les potes et les cousins sont millardaires. Et les génis crèvent dans un coin sombre et froid, loin des médias. Trois ou quatre mecs super friqués, super méchants et super malhonnêtes jouent les artistes de service à la télé et quatre millions de musiciens morts, ou au mieux dans le métro à faire la manche avec leur guitare cassée. 1970, 1980, 1990, les vrais artistes crèvent loin de la une de Libé et les faux artistes de merde se pavanent à la télé. 1970, 1980... les maisons de disques tiennent tout. Enregistrement, promotion, diffusion, quatre majors tiennent 90% du marché et la Fnac vend 80% des disques. Le choix est alors simple pour un musicien : se plier aux exigences du show-biz ou crever. Mais l'arrivée du magnétophone multi-pistes pas cher, de la cassette, de l'ordinateur, du cdr et enfin de l'internet et du mp3 vont changer la donne. En dix ans, les artistes asphixiés par les majors qui controlent toute la chaine de production, se libèrent peu à peu di joug du business. Ils enregistrent dans leur home-studio, gravent leurs cds sur leur pc, font la promo sur leur site web et diffusent leur musique dans le monde entier par mp3 sur internet. Et les connards du show-biz, assis sur leur monopole et abrutis par la coke, ne voient pas le coup venir. Ils croient tout tenir et ne voient pas que peu à peu les musiciens indépendants construisent un réseau et une économie parallèle qui va les détruite, et d'un coup plouf, 2003, 15% de disques vendus en moins ! Et c'est le blues du show-biz repris en choeur par Libé et toute la clique. Le show biz crève, c'est la musique qui crève. C'est faux bande d'enculés ! Le show biz crève et la musique ressucite ! Alleluia ! Libé peut pleurer, pas moi. J'ai passé vingt ans dans une cave à résister, et pour moi et des millions d'artistes opprimés, la faillite de la Fnac sera le jour de la Victoire. Jour férié ! J'espère que l'année prochaine tout le show-biz sera dans le métro à faire la manche. Bruel avec avec ta vois cassée et ton talent mort-né, tu feras pas le poids dans le métro face à la maffia des accordéonistes roumains, tu fais une fausse note, ils en font mille justes ! Eh Tchao, révises ta salsa, tu vas pas faire le poids avec tes deux accords minables face au brésilien de Balard-Créteil ! Bon ok, j'aurai pité, je vous jetterai en passant le vieux Libé pourri trouvé dans une poubelle à Carrefour Pleyel. Le Libé qui pleurait sur votre ruine, vous pouvez le bouffer, enculés ! Et en plus, tous ces enculés, trop paniqués de perdre leur piscine, leur caisse et leur bite en viagra, ils accusent les autres de leur faillite évidemment. Et Libé de reprendre docilement le refrain pourri, le blues du show-bizz : "C'est la faute à internet ! C'est la faute des pirates !" Soi disant que si on achète plus leur merde c'est pas parce qu'on en a marre de se faire enculer les oreilles par leur merde, non. Si on achète plus leurs merdes de cds à 20 euros, c'est parce qu'on peut trouver sur internet leurs chansons de merde gratuit. Si ils peuvent plus vendre la connerie c'est à cause de la piraterie ! C'est le show-biz qui l'a dit, c'est Libé qui le dit. Et c'est FAUX. Evidemment il y a toujours quelques cons pour télécharger du Bruel gratos (ou du Tchao) sur Napster bis. Mais la plupart des gens qui chargent des mp3 sur le net ça fait belle lurette qu'ils écoutent plus du Bruel de merde. Ils écoutent du Costes, du truc , du machin, des millions de chansons differentes faites par des millions d'artistes maudits qui balancent gratuit sur internet leur musique étouffée par le show-bizz de merde. Ah Warner machin Universal n'a pas voulu signer Costes ! Ah la Fnac refuse de distribuer les disques de Costes ?! Eh ben Costes il balance gratos ses chansons en mp3 sur son site http://costes.org, et un million de chansons de Costes sont téléchargées. Un million de chansons écoutées par un million d'internautes qui n'achèteront pas un million de chansons au show-bizz. Et le show bizz a vendu un million de chansons en moins. Et bientot la faillite pour Warner et la Fnac, youpie ! Libé trouvé dans une poubelle à la station Pleyel reprend le refrain pourri, le blues du show-bizz : "C'est la faute à internet ! C'est la faute aux pirates !". Non Bruel, non la Sacem, c'est pas la faute aux pirates, c'est la faute à la liberté! Tous les musiciens que vous avez empêchés de s'exprimer dans votre système "une star / 1 milliard de clochards", tous ces musiciens pauvres et sans moyens de diffusion, se sont jettés sur internet pour se sauver. Sur internet le musicien clochard peut faire son site pour rien. Il balance ses morceaux en mp3, les gens les chargent et les aiment, et ils oublient d'acheter la musique de merde du show-biz de merde. A quoi bon surpayer de la musique de merde alors qu'on peut écouter gratuit de la musique meilleure qui sort des tripes et pas de l'anus. Un million de musiciens indépendants inconnus, chacun piquant à Warner Machin 0,0000001% de part de marché, ca fait accumulé 100 millions de cds ! Cent millions de cds vendus en moins pour la Fanc et Warner. 0,0000001% de part de marché chacun ! Allez les musiciens indépendants, créez en toute liberté ! Diffusez gratuit sur internet et détruisez vite fait le show-bizz de merde qui vous à ruinés, humiliés, désespérés. Et quand nous en serons à 0,0000002% de part de marché chacun, alors ca sera la fin pour la Fnac et Warner. Ils crèveront, ils feront la manche dans le métro et je leur jetterai en passant méprisant le vieux libé pourri trouvé dans une poubelle qui chantait le blues du show-bizz "C'est la faute à internet ! C'est la faute aux pirates !", au lieu de dire la vérité : "C'est la faute à internet, oui ! C'est la faute aux artistes, les vrais !". Ce que ne vous dit pas Libé : les mp3 les plus téléchargés sur internet ne sont pas des chansons du show-bizz mais des oeuvres d'artistes indépendants. L'oeuvre musicale la plus téléchargée au monde n'est pas une chanson de Bruel mais un morceau de piano d'un vieux pianiste mexicain qui n'a jamais signé de sa vie avec une maison de disques, joue seul chez lui depuis cinquante ans (et c'est son fils chomeur qui fait seul la promo sur les newgroups de la musique à Papa!) Allez poubelle les directeurs artistiques et les directeurs de marketing et les directeurs de consciences ! Papa fait du piano et Fiston fait la promo, et allez vous faire enculer les capitalistes de la culture ! Le blues du show-bizz, c'est pas les pirates, c'est les artistes les vrais. Les artistes les vrais qui concurencent grave le show-biz en diffusant eux-mêmes leurs oeuvres sur le net. C'est la victoire de l'art contre le bizeness, de l'honneteté contre le mensonge, de la passion contre le calcul. C'est la vengeance des artistes des vrais. C'est le blues du show-biz.


Mitraillettes et machettes

23 fevrier 2004

 

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Il y a une drôle d'ambiance en France. Race, race, race, race. On n'entend plus parler que de race, race, race, race. Sales races de merde ouais ! Blanc, blanc, blanc, blancs... pauvres petits blancs agressés par les méchants noirs et les méchants arabes. Noirs, noirs, noirs, noirs, et que je met la casquette et que je danse le rap, obligatoirement le rap parce que je suis obligatoirement noir et obligatoirement je danse bien (et moi Costes je suis blanc donc je sais pas danser... et en plus c'est vrai je danse comme un pack de kro !). Blanc, blanc, blanc, blancs. Noir, noir noir, noirs. Arabes, arabes, arabes, arabes. Bon ça y est, ton grand-père est né en Algérie alors faut que tu sois arabe encore trois siècles après ?! Ouais moi c'est vrai mon grand-père est arménien alors faut que je porte une grosse moustache ! Moi j'ai une grosse moustache et toi tu te mets en déguisement du GIA devant Carrefour cool, et l'Islam est ta religion, comme Papa, vachement original! L'arabe est musulman et le juif est juif. Comme ca tout est propre, tout est bien rangé, chacun dans son tiroir et bientot chacun son territoire ? A toi Sarcelles, à toi Saint-Denis et à moi le blanc-bec un dernier bastion dans l'Aveyron ? Ouais parce que ya blanc, blanc blanc blanc et noir noir noir noir. Mais ya aussi juif juif juif juif. Depuis que je suis né tous les jours j'entend parler d'un bled nommé Israël. Moi j'ai jamais été en vacances en Israël. J'en ai rien à foutre de ce bled. Ça va m'avancer à quoi dans ma vraie vie, ça va améliorer en quoi la vie ici de me prendre la tête avec des problèmes qui sont pas les miens? Oui mais Costes tu vois les juifs ils sont vachement sensibles aux problèmes des juifs, normal non ? Ouais normal que l'Haïtienne ma voisine flippe sur la guerre à Haïti parce qu'elle a là-bas sa soeur son frère et sa fille de six ans laissée à sa grand-mère. Mais ça serait bien qu'elle laisse Haïti et sa merde là-bas ! Et pareil pour les autres. Les juifs viennent du Maroc et de Pologne, et de France et de France et de France et de France, alors ok Israël ça les intéresse. Mais pourquoi plus que les portugais interessés par le Portugal ? Eh Manu, ça t'intéresse le Portugal ? Ah ouais c'est pas mal, j'y ai été cet été, les boites elles sont cools mais les vieux ils sont chiants. A Haïfa aussi il paraît que les boites elles sont cools et les vieux ils sont chiants. Et dans l'Aveyron aussi les vieux ils sont chiants, et en plus ya même pas de boites ! Bon je vois venir l'argument : toi t'es français, c'est pas pareil, tu peux pas comprendre. Eh ben désolé les mecs, le français aussi c'est un descendant de mille ans d'esclavage et de massacres. A la guerre de 14 yavait un rang de soldats et derrière un rang de police militaire qui les mitraillait pour les forcer à sortir se faire mitrailler. Au temps des nobles, mon ancêtre serf nu, sous-race, objet du maître, était écartelé vite fait, juste pour le pied du pédé en pourpoint. Et comme disait si bien Hitler, les français sont une race négrifiée. Et c'est vrai, moi et pas mal de mes potes, on est graves négrifiés ! Moi je suis arménien à moitié, donc juif. Oui les arméniens sont des juifs. Je parle de ces arméniens de diaspora comme mon grand-père. Ils vivaient depuis des siècles loin de l'Arménie qu'ils ne connaissaient pas, et n'y avaient plus aucune famille. Depuis des siècles ils vivaient en Ukraine, en Iran, partout au moyen-orient, rois du business. A Jérusalem même, avant la création de l'Etat d'Israël, il y avait 40000 arméniens, le groupe ethnique le plus important et le plus puissant à l'époque. Ils controlaient tout le business des pélerinages dans la ville sainte, alors vous imaginez la monnaie et les jaloux! Donc moi je suis le petit-fils d'un arménien, une sorte de juif chinois du moyen-orient qui fait son business en Ukraine, se marie se fréquente et se religionne qu'entre arméniens, et est évidemment très mal vu par ses voisins les ukrainiens qui à la première occasion lui feront la peau. Et ca a pas loupé ! En Turquie, mais aussi en Iran, en Ukraine, partout, les arméniens se sont fait démolir grave parce qu'ils étaient une diaspora, qu'ils ne s'intégraient pas, qu'ils faisaient du business, que leur business marchait trop bien et que donc ca faisait méchamment des jaloux. Donc mon grand-père a débarqué en France à poil en 1922, seul survivant du pogrom... Alors donc quoi ? Donc Costes arménien puisque Bon-Papa arménien ? Arménien arménien arménien arménien ? Moi Jean-Louis Garnick Costes arménien ? Je porte la grosse moustache et le pantalon bouffant et le sabre cosaque, et toi tu portes la kipa et la mitraillette Stein de Tsahal ? Bon nous on a trahi notre race parce qu'on a compris que ca craignait grave le trip tribal, et en plus on trouve le costume folklorique ringard ! Donc on porte pas le sabre de cosaque et la mitraillette de Tsahal. Mais yen a un paquet en se moment qui trainent dans le quartier avec la mitraillette de Tsahal et la bombe à Ben Laden ! Des connards qu'ont pas les couillles de dire merde à Papi gateux. Ok les mecs, ok les noirs les arabes, les juifs les blancs et bientot les chinois, continuez comme ça et bientôt viendra la guerre civile que prêche Faye. Ça va arriver pour de bon les mecs et là yen a un paquet qui feront la gueule. Bien sûr j'entends de tous les côtés, extrémistes et intégristes piailler ?/La guerre ! La guerre ! Niquons les sales arabes les sales juifs les sales blancs, tous ces enculés qui nous font chier !/? Bon franchement je comprends que la mamie avec son chien peut plus encaisser les arabes tellement que les voyous à gueules d'arabes lui ont arraché son sac, cramé sa caisse, violé sa fille et craché sur la photo de son mari mort sur la cheminée. Et je comprends que l'enfant de l'arabe se souvienne du million de morts en Algérie, de son père handicapé accidenté sur le chantier, et qu'il déjante total dans les cités de l'oisiveté. Je comprends les noirs qui trouvent dans la musique noire le top de la classe parce qu'effectivement leur musique est trop top la classe et que ça les change du trip les pauvres noirs de merde qui vivent dans l'Afrique de merde des médias et des anti-racistes et des fantomes des esclavagistes. Et je comprends Dieudonné Costes et tous ceux qui se débattent dans les filets juifs. Et je comprend la parano du juif. On a tous des emmerdes avec les cons d'en face, le passé qui passe pas et les fantasmes ethniques. Quand ma chérie noire passe devant les tas de charbons en train, elle dit ?/Ce sont les cendres de mes ancêtres brulés dans les camps de concentration/?. Elle est noire, je suis blanc, on a peur des camps de concentration où nous n'irons peut-être jamais. C'est l'angoisse, c'est la confusion. C'est normal, c'est la vie ici. C'est la vie ici, c'est la folie cosmopolite. On n'est plus chez nous et ils ne sont pas chez eux. Les races et les castes copulent ensemble et c'est le délire dans la tête des enfants qui naissent sans racines avec le poids de la race sur eux. Ils ne se savent pas noirs arabes juifs blancs, ils ne se reconnaissent pas dans leur parents. Ils flottent entre les races et les cultures comme sur les débris du placenta. Mais la télé des enculés et la pression de Papi gateux, et la peur du monde mouvant, se chargent vite fait de les ranger dans la bonne case. Toi le noir de peau tu es noir, regarde ta peau et rentre dans la case de l'oncle Tom de l'éternelle victime = l'éternel connard quoi... Toi l'arabe tu vois les racailles à la télé ? Allez rentre vite fait dans ta cage d'escalier dealer le haschish. Et toi le juif, tu te souviens ? Hitler Hitler Hitler Hitler ! HITLER HITLER HITLER HITLER ! Allez rentre vite fait à la maison avant que le nazi il t'attrape ! Enfin c'est à dire, rentre à la maison symboliquement. C'est à dire concrètement, vis en France et marque ?/Israël/? sur ta kipa comme Mohamed marque ?/Musulman/? sur sa barbe naissante et comme le noir marque ?/Négro fier de l'être/? sur sa casquette. Alors que tous vivent en France et se gardent bien de rentrer dans leurs pénates pas si pénardes ! Déchiqueté part une bombe a Tel-Aviv, égorgé à Alger, décapité à Kinshasa, t'as le choix. Alors logiquement tu choisis la belle vie à Paris. Enfin, la belle vie les mecs tant que vous ramenez pas ici vos bombes et vos machettes ! Donc on vit en France, fils d'immigrés, arménien, algérien, haïtien, juif marocain. On vit en France mais on porte pas la casquette France non, on porte la casquette Algérie Israël Black Power. Bon si c'était des casquettes folkloriques sympas, des t-shirts marqués ?/Viens bouffer le couscous chez moi/?, on s'éclaterait. A midi je bouffe arabe, le soir je bouffe juif. Cool! Ça me fait voyager sans bouger ! Mais non, sur la casquette ya marqué : je suis le fils de l'arabe donc j'emmerde le juif, je suis le fils du juif donc j'emmerde l'arabe. Et donc je suis le fils du blanc, beauf raciste colonialiste esclavagiste nazi puisque forcement mon père était beauf raciste colonialiste esclavagiste nazi, et je finis par me tatouer la croix gammée sur le front national ! En fonction du coït de Papa Mama, marquez blanc juif arabe noir sur la casquette... Comme les fans du Paris-Saint-Germain marquent ?/Allez Paris !/? sur leur casquette, et comme les fans de l'Olympic de Marseille marquent ?/Allez Marseille !/? sur leur casquette... Et comme les porteurs de casquettes Paris-Saint-Germain se bastonnent avec les porteurs de casquettes Olympic de Marseille, bientot en France les porteurs de casquettes blancs juifs arabes noirs se bastonneront à mort. D'abord à coups de mots, d'insultes dans la rue, de querelles de voisinage, de menaces de mort, de conversations privées et de délires d'alcolos dans les cafés. (Ça a toujours existé ok). Mais ensuite à coups de propagande de médias, de programmes de partis, de débats politiques et pseudo-philosophiques (Ça a déjà largement commencé depuis dix ans : Pas un jour sans Israël et la Shoah dans les médias. Pas une semaine sans Front national, nazi et guerre d'Algérie. Pas un mois sans Bernard Henry-Levy Finkielkraut. Pas une année sans vingt procès de la Licra et de l'Uejf et du Mrap et de la LDH contre d'abord les révisionistes, les hommes politiques, et puis les journalistes et même maintenant les artistes, Costes, Dieudonné...) Et maintenant plus une seconde sans délirer sur Ben Laden Irak Arabe Musulman Intégriste, Terroriste ! Au secours ! Ou est le couscous, ou es la Chorba ? Et ton shit il vient d'où ? Ok les mecs, moi non plus j'ai pas envie d'exploser dans le RER et je suis prêt à prendre les armes pour défendre ma peau tout de suite contre n'importe quel connard de n'importe quel camp. Et une fois que ca sera parti j'en aurai rien à foutre de ses souffrances et de ses supplications. La peur de mourir me fera tuer sans pitié. Et j'entend encore les excités qui pour le moment font joujou dans la rue à la guéguerre gueuler ?/Chiche Costes, viens sale arménien, sale enculé de blanc, sale nazi !/? Si j'y suis forcé, je me battrai pour les blancs ou les métis cosmopolites, mais je vous le dis franchement, je crève de trouille. Parce que d'après ce que m'ont dit mon grand-père arménien et la grand-mère de ma femme juive, les guerres civiles, les pogroms, les camps d'extermination, c'est pas cool, c'est pas viril, c'est pas excitant. C'est même pas glorieux la jambe de bois ! C'est la merde pour les perdants et aussi la merde pour les gagnants. En fait c'est un truc ya pas de perdants et de gagnants. Juste des cadavres aux couilles coupées au lieu des males dominants à casquette marqué ?/Fils du Coït de Papa/?. Juste des cadavres aux intestins puants au lieu de bonnes salopes à baiser. *LES SEULS GAGNANTS C'EST CEUX QUI COMBATTENT PAS, NE CROIENT NI EN LA RACE NI EN LA NATION NI EN LA RELIGION NI EN LA MORALE ET VOUS POUSSENT A VOUS BATTRE POUR LEUR BUSINESS.


LA LOI DE L'OEUF

25 avril 2004

 

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C?est vrai que toutes ces petites salopes à la sortie de l?école, j?aimerais bien me les faire. Trop sexy à rigoler entre copines, petits jeans moulants, en matant les mecs de biais... Mais moi je m?appelle pas Dutroux. Je rentre chez moi et je me branle en pensant à leur petit cul chauve. J?ai pas les couilles assez pleines et la queue assez raide pour m?acheter la camionnette à crédit et les embarquer de force direction ma cave à Saint-Denis. Et que je me les saute et que je me les viole et que je me les torture... Et le top ça serait que je branche une vieille salope de trente ans pour filmer pendant que je les nique... Et de temps en temps je m?arrête de coïter la gamine pour vérifier que la chatte de la vieille salope est bien mouillée... Quoi ! Tu mouilles pas vieille salope?! C?est quoi ton problème, ménopausée ? Ça te rend jalouse, connasse, que je nique les jeunes et que toi la vieille tu te retrouves préposée à la caméra et plus à la queue? Ah vieille pute, avoue que ça t?exciterait grave que je t?attache à sa place et que je t?encule! Mais désolé poufiasse, même le violeur n?a qu?une queue et fait ce qu?il peut ! Mais bon... je fantasme, je fantasme et je me branle... Même la baise normale facile avec une pute gratuite j?y arrive pas ! Alors laisse tomber le viol ! Trop compliqué. La camionnette, les chaînes à acheter à Castorama, l?enlèvement... Et tout ça la queue raide tout du long, parce que si tu débandes t?es plus motivé. Débandade, doute du violeur... T?imagines Dutroux qui débande au moment où nue enchaînée cuisses écartées !!! Là c?est clair, il va être déçu. Tout cette galère pour se la faire et maintenant il débande! Il va grave péter les plombs sadique quand il repense aux deux heures de queue à Castorama pour les chaînes. Il débande le Dutroux, c?est clair, il tue. Mais moi bof... Je fantasme, je tchatche, j?écris des conneries, mais en vrai, question cul j?assure même pas cinq minutes de queue assez raide pour pénétrer. J?appuie ma queue contre le vagin le plus ouvert et mouillé de la terre, et ma queue se tord molle comme contre une porte en fer. Alors tu m?imagines violer à travers le jean serré une chatte sèche contractée?!? J?ai deux problèmes qui m?empêchent d?être Dutroux. Non c?est pas la morale et la punition, parce qu?un mec qui bande, il connaît plus ni morale ni punition. Il connaît plus que trou à boucher, et tout le reste il zappe. Les deux trucs qui m?empêchent de violer c?est : Un, j?arrive pas à bander face à la chatte offerte. Tant qu?elle dit non, ça va... Mais dès qu?elle écarte « oui vaaaas yyyyy », je débande direct. Oui oui, je sais c?est bizarre, faudrait que j?aille au psy... Mais comme je jouis dix fois plus en me branlant devant elle, y?a pas urgence du point de vue de ma queue. Et deuxième problème qui m?empêche de devenir violeur c?est : après l?orgasme, je culpabilise et déprime grave (Ouais parce que des fois je suis tellement bourré que je la baise dans sa chatte sans savoir que je suis dedans! Je crois que je suis en train de me branler entre le drap et son anus (et ça, ça me fait bander grave)... Alors qu?en fait cette maligne elle a foutu la queue du drogué impuissant dans sa chatte... Donc des fois, par erreur, je tire dans le trou. Mais alors après putain la déprime le dégoût qui monte d?un coup ! Je lui vomis sur la gueule et elle pleure: - Mais qu?es ce que t?as ? Je te dégoûte, c?est ça ?! - Nannn, c?est pas toi, c?est ta chatte qui me dégoûte... Je vous dis tout de suite les mecs, c?est pas le truc à dire. Elle se casse direct. Elle a pas fini de remonter son collant qu?elle est déjà dans la rue à me traiter de pédé. Et moi je finis de dégueuler dans le sperme froid, trop-plein de sa chatte. Alors, tu vois le plan si j?étais Dutroux ! Un, j?arrive pas à sauter la meuf enchaînée. Et si je finis par la sauter avec un litre de Gin dans la gueule, après la giclette, je tombe en larmes à ses pieds et je me roule dans le péché. Ça va la foutre mal sur la vidéo que je voulais revendre aux pédophiles pour rembourser les courses à Castorama. Remarque, quand j?y pense, ça se peut que Dutroux il pleure et vomisse après le viol... La queue raide il assurait, il était le cruel conquistador de la chatte. Mais une fois couilles vidées et débandade, c?est la débandade. Il redescend de son délire. Il voit la merde. La fille qui pleure qui va le dénoncer. Il flippe, il vomit. Elle continue à pleurer. Ça lui prend trop la tête et il la tue. Bon j?étais pas là, mais c?est un scénario possible. Je veux dire, il l?a pas forcément tuée pour s?amuser. Des fois le poids du péché... Évidemment, tant que t?es porté par le désir la queue raide qui anéantit toute peur et tout doute, c?est le triomphe. Ce qu?il faudrait aux mecs, c?est que leur queue elle soit toujours raide. Là on serait heureux. Mais c?est mal fait. On est programmés pour bander, c?est notre seule raison d?exister, mais 99% du temps on bande pas et on est bouffés par la faiblesse, l?inutilité, et l?angoisse de plus jamais rebander. Dutroux, ça doit être un mec 100% mec qui supporte pas de pas bander une seconde. Ce qu?il doit préférer c?est acheter les chaînes à Castorama, faire la queue à la caisse, la queue sans arrêt raide. Il se complique grave le cul en organisant des viols compliqués pour faire durer la bandaison et retarder le plus possible le coït débandade dépression grave. Je me mets à la place de Dutroux dans sa camionnette... Emporté par la bite raide, le désir qui rend chasseur de chattes, qui conduit comme un fou. Je franchis tous les tabous comme je franchis les feux rouges, à fond la caisse en klaxonnant sans jamais freiner. Et tant pis pour les fillettes qui traversent dans les clous. Elles sont sur le chemin du chauffard en rut. Pas de chance ! J?appuie et j?écrase car j?ai la queue raide. Attention les filles ! Méfiez vous du Prince Charmant. Sa queue raide est une dague dans son pourpoint. En rut, c?est clair, le mâle est un tueur psychopathe. Ce qu?il veut c?est tirer son coup. Tirer un trou c?est tout. N?importe quoi, n?importe qui, n?importe comment. Et les meufs ne doivent jamais oublier ça quand elles jouent à cache-cache foufoune avec le chasseur. Car chasseur c?est dragueur mais c?est aussi tueur. Dans le petit disque dur du mec, le fichier « baiser » et le fichier « tuer » sont dans le même dossier. Alors il a vite fait de bugger le chimpanzé... Un trou merde et que ça saute! Mon royaume pour un trou ! Pour le mec en rut, tous les moyens sont bons, quel que soit le prix. Il est prêt à tout donner, tout casser, pour tirer son coup. Car derrière le désir dévastateur du violeur-tueur il y a la tyrannie de l?espèce, l?instinct de reproduction : Tu es un mâle. Fécondes l?oeuf. C?est ton devoir, ta raison d?être, ton bonheur. Fais le à n?importe quel prix. Défies la loi, défies la mort, défies la fille qui dit non. Baises la en force, quitte à mourir. Ce qui compte c?est féconder l?oeuf puis mourir en paix. Dans la cave, le violeur et sa victime peuvent mourir en paix, sacrifiés à la déesse mère. Le chimpanzé, mû par l?instinct crocs sortis et vit raide, avance vers la femelle. Il la saisit au cou avec les dents et l?encule sans ménagement. C?est la vie. Je l?ai vu mille fois enfant dans les parcs nationaux du Kenya. Et Dutroux aussi a vu les lions violer les lionnes au soleil couchant dans « Nos Amies les Bêtes ». Éducation télévision... Le mâle prend la femelle de force. C?est la loi de la jungle dans la jungle et aussi dans les villes, parce que la loi de la jungle, elle est pas dans la jungle mais dans les couilles. Les couilles sont pleines, la queue est raide... Et je hurle à la pleine lune et sors chasser la femelle à minuit comme mon chat Minou, si ronron à la maison, mais si violeur fou la nuit. Le matin il rentre couvert de sang et il dort toute la journée. Kif-kif Dutroux. La nuit il viole. Le jour il dort dans son slip sperme sanglant. Et kif-kif tous les mecs. Tous des tueurs psychopathes en puissance! Si le sperme gicle pas, le sang giclera. Faut que ça gicle, faut que ça troue. Un coup c?est tout. Et si le trou résiste, je le défonce. A quoi bon résister au chimpanzé en rut, jolie guenon? Ou tu te laisses sauter et je te jette. Ou tu te laisses pas sauter et je te saute de force (Et alors tant pis pour toi, tant pis pour la casse). Franchement c?est pas moi qui te force. Je fais genre c?est moi qui te force pour faire genre je suis le mâle macho, le vrai mec, le tueur psychopathe. Je te frappe en te baisant pour faire croire c?est moi le boss et toi la victime. Mais en vrai je contrôle rien du tout. Je suis le mâle en rut, le violeur tueur, esclave du désir. C?est pas moi qui te forces, c?est moi qui suis forcé. J?ai senti l?odeur de ton cul et le désir est monté d?un coup si fort, je perds la tête. Je ne suis plus qu?un cauchemar de queue raide qui te court derrière. Même moi je comprends pas. Je me vois courir. Je vois ma queue raide courir devant moi. C?est pas moi, c?est ma queue qui court. Et moi je suis parce que je suis attaché à ma queue. C?est ma queue qui court derrière toi, te casse la gueule et te viole. Moi, c?est à dire le tout petit fichier « Marc, gentil fifils à sa Maman », il a été effacé dans ma tête par le désir. J?ai senti l?odeur appel de ton cul, et morale et punition sont neutralisés le temps de l?érection. Ya plus que « baiseur » et « tueur » qui fonctionnent. Je te baise et te baise. Des fois je te baise et te tue. Des fois ça merde et je te baise pas, je me branle comme ce pédé de Costes. Des fois ça merde complet et je te baise pas, je te tue comme Dutroux. C?est vrai les filles, la plupart du temps le désir se dissout dans une flaque de sperme dans la main ou dans la chatte. Et la seule casse c?est le tee-shirt taché et Papa va gueuler. Mais reste que tous les mecs poussés par l?instinct de reproduction sont potentiellement super dangereux. Je vous jure les filles, pas seulement Dutroux. Tous les mecs quand ils bandent sont des chasseurs de moules psychopathes. Oui, même ton copain le gentil le mou petit machin. Tu lui refuses ton cul sous prétexte les règles et il pète grave les plombs et c?est parti Dutroux à la maison! Faites gaffe les filles, même moi Costes qui peut à peine bander et préfères me branler, défoncé seul avec une fille totalement confiante dans une cave ou sur une plage déserte, seul avec une fille dans un lieu désert, loin de la loi et de la punition, plus d?une fois j?ai senti sans raison monter en moi, comme un jeu dangereux, l?envie de la tuer. Je te souriais, je t?embrassais et je t?imaginais morte sous ma main. Pourquoi ?... Comme ça, je sais pas... Dans le petit disque dur du mec, le fichier « baiseur » et le fichier « tueur » sont dans le même dossier, tu sais... Des fois ça bugge pour rien... Tu cherches des explications à Dutroux comme tu cherches des explication quand ton PC plante. Mais franchement ton PC plante, tu vois bien, c?est n?importe quoi n?importe comment ! Le mec en rut c?est pareil, super instable, super contradictoire, super dangereux. Instable comme la queue bande et débande. Je bande et je suis heureux. Je débande et je veux mourir ou tuer. Non seulement le mec est prêt à n?importe quoi pour baiser. Mais en plus, il est prêt à le faire n?importe comment. Pour le bandeur fou, y?a plus de morale et de punition. Je peux faire n?importe quoi, te tuer ou t?aimer, improviser les plus beaux poèmes d?amour tout en bouffant ta merde, t?offrir la place au concert de LTNO en piquant l?argent à ma mère alors que je hais LTNO. Tu vois, vraiment n?importe quoi ! Le mec qui bande c?est toujours un psychopathe. Un psychopathe dur comme Dutroux ou un psychopathe mou comme ton mec. Il t?a offert la place à LTNO... Dis toi bien qu?il aurait pu aussi bien t?éventrer. D?ailleurs vous le savez bien vous les salopes hypocrites qui jouez avec les mecs en rut comme avec le feu. Fort habilement le plus souvent, mais des fois ça merde. La jeune femelle comprend vite que le mâle qui bande ne se contrôle plus, et que manipuler son désir peut rapporter gros. Fillette à cinq ans sait déjà que Tonton bisous grosse bosse dans la culotte lui donnera des bonbons. Alors elle surveille l?apparition de la grosse bosse et remarque vite que jupette cuicuisses boubouge = grosse bosse = beaucoup bonbons. Alors elle cuicuisse boubouge pour bonbons à cinq ans. Et toute sa vie la salope cuicuisse boubouge pour bonbons. Elle se met sa chatte en valeur et part à la pêche aux grosses bosses. C?est facile, c?est amusant et ça peut rapporter gros. Écarte un peu les cuisses et il va te flatter, te supplier, être gentil, te rendre service, te payer la place au concert de LTNO même si ça risque de le faire passer pour un pédé dans sa cité. Il a grosse bobosse culotte comme Tonton et les bonbons tombent. Bon je sais les filles, c?est bon pour l?ego et le budget d?avoir des mecs qui bandent autour. Mais des fois y?en a un qui a trop envie de te sauter. Il te donne tous ses bonbons et tu lui donnes pas ton cul. Tu croyais t?en sortir avec bizou-bizou mais, manque de pot, c?est le fils Dutroux. Il pète total les plombs et te nique en force. Ouais, tous les mecs sont pas moitié hétéro moitié pédé comme Costes. Y?en a qui sont 100% chimpanzé. Ils te mordent au cou et ils te baisent. D?ailleurs le Dutroux, si on fait bien les comptes, il a tout perdu pour les femelles. Il bandait à mort et a fait vraiment n?importe quoi. Il a creusé la cave de son pavillon six mois en sortant 150m3 de terre dans 30000 sacs Carrefour un par un ! Résultat, scoliose grave, à moitié paralysé du dos. Même pour violer, fallait que ça soit la fille qui bouge son cul ! Il a acheté une camionnette avec un chèque en bois pour transporter la princesse qu?il voulait violer. Résultat, interdit de chéquier dix ans ! Il va carrément se servir en salopes devant le lycée de son quartier. Forcément il est direct grillé par la traverseuse de gosses dans les clous. Heureusement, elle l?a pas dénoncé contre une cassette vhs. M?enfin bon, trop grave les risques qu?il prend pour trois gougouttes dans troutrou ! Complètement esclave de sa queue, victime de son désir, le Dutroux ! Il a cru à fond aux pubs à la télé que comme quoi le cul c?est la base de tout. Putain Dutroux, hého, débandes mec ! T?as foutu toute ta vie en l?air pour baiser une meuf, c?est à dire en vrai pas un truc super cool à la télé, mais un ridicule va-et-vient (Tu t?es déjà vu en train de bouger ton cucul quand tu baises? Remate la vidéo à froid. Ca va te faire prendre conscience de ta connerie !). T?as foutu toute cette merde, chimpanzé en rut, pour juste bouger ton gros cul et gicler trois gougouttes ?! Houba, houba ! Trop malin le Dutroux. Tu te crois total mâle viril et effectivement tu l?es total mâle, c?est à dire total con esclave du con. Ok j?imagine... y?a l?excitation, les course à Castorama, l?enlèvement, le moment magique ou tu enlèves le slip. Ouais mais bon, y?a aussi la fatigue, la débandade, la déception, la prise de conscience après l?orgasme de l?arnaque du coït... Et la serpillière à passer dans la cave. Tu secoues gougoutte ta queue molle devant l?enfant en larmes en sang... Tu remontes ton slip sperme sang froid sur tes couilles... Et maintenant tu sais que tu es esclave de l?enfant. Tu t?es fait piéger par la beauté de la Princesse, sa fausse innocence, l?odeur de son cul qui tenait la rue. Maintenant que t?as baisé le trou et débandé, tu te rends compte à quel point l?instinct chimpanzé, zizi qui rebande et recommande, t?as foutu dans la merde. Tu vas faire vingt ans au trou pour un trou, Dutroux! Et ça te rend dingue et tu lui casse grave la gueule à la petite. Quel gâchis ! Si jolie, si gentille... Tu la démolis, furieux d?être pris au piège du violeur face à la loi et la punition. Et aussi parce que poids du péché tombe sur toi aussi vite que ta queue retombe. Dutroux, tu débandes et redeviens chrétien. « Tu as péché! Tu as péché! ». La voix de Maman et les larmes de l?enfant te bouffent la tête. Et tu tapes comme un taré pour essayer d?effacer toutes traces du péché. Mais tu ne fais qu?aggraver traces de sang. Et tu vomis en lui défonçant la chatte à coups de pieds, alors que deux secondes avant tu la caressais dedans avec ta queue ! Faudrait savoir. Tu croyais trouver le paradis dans le sexe d'un ange et tu as trouvé l'enfer dans le vagin d'une mère. Rampe et crève, mâle, après l?orgasme ! Comme moi coupable malheureux après la branlette dans le sperme froid, Dutroux est malheureux coupable dans le sperme et le sang. Et le sang aggrave l?angoisse. Moi bon, je lave le slip et ça passe. Mais Dutroux, t?as beau laver le slip, il reste le cadavre. Le sang aboie, le sperme passe. Tu as beau frapper et frapper et frapper, tu n?arriveras pas à cacher sous les coups très puissants ton impuissance de mâle en rut jouet du vagin. Arrête de la frapper! Ça sert à rien. T?es foutu. C?est toi le mec. C?est toi la victime. Le vagin t?a poussé à féconder l?oeuf. Elle est fécondée et, même morte, elle a gagné. C?est pas les coups d?un pauvre singe désespéré qui vont renverser le rapport de force. L?oeuf commande et la queue bande. A partir du moment où tu bandes, Dutroux, tu as perdu face à la femme. Même le plus dégueulasse des serial-killers, à partir du moment où tu tires dans le trou, tu rends hommage au Trou. C?est pas un massacre révolte de gosse qui casse son jouet après l?orgasme qui va inverser la hiérarchie. Elle fut la Reine et tu lui rendis hommage avec ta queue. T?as beau te débattre en la tuant, tu t?es soumis, comme n?importe quel chimpanzé de base, au rituel de la vie. Allez violeur, arrêtes de frimer ! Reconnais que t?es qu?un gros con de singe en train de bouger connement son gros cul va-et-vient. Chatte, chatte, chatte ! Ageu, ageu ! Tu baves... Mais à peine la queue dedans, tu sais bien que ça vaut pas le prix des chaînes à Castorama. Bon d?accord, après chatte, tu peux te faire bouche anus... Et après, bof... 37 degrés dans tous les trous. Tu pouvais te foutre la bite dans le cul, ça aurait fait la même sensation de chaussette sale. Bon... T?as eu la bouche la chatte et l?anus comme dans les films de cul. T?es content ? Et maintenant tu fais quoi ? Tu lui baises le ventre à l?Opinel? Un peu d?imagination pour retarder le moment inéluctable de la débandade et du retour de l?angoisse. Tu l?as niquée à l?Opinel et ça te fait vaguement rebander. Encore une gougoutte ok. Cinq minutes de queue raide en plus grâce au sadisme. Mais plus tu retardes, plus le retour de l?angoisse sera violent. Après l?orgasme à l?Opinel, bonjour la moquette ! Caca partout ! Caca partout de la cave au grenier. Ta vie n?est plus qu?un gros caca. En la baisant tu t?es fais grave baiser. Dutroux, t?es un dégât collatéral du cul! Depuis l?école primaire, c?est la torture. Est-ce que j?ai une grosse queue ? Qui c?est qu?a la plus grosse queue? Dans les pubs de Télécaca, tu vois la machine à aspirer la queue pour la rendre la plus grosse de la classe en deux semaines. Tu t?es acheté l?aspirateur à rendre ta queue la plus grosse de la classe en piquant le fric à Maman. Premier crime pour le culte du cul. Deux cents balles l?aspirateur à quéquette et tu chopes grave un oedème, et tu peux plus bander pendant trois mois ! Trois cents balles le magazine porno... (Cette fois t?as piqué le fric à Mémé). Tu jutes sur les pages, et après tu veux le relire et les pages sont collées, et les photos se déchirent et tu vois plus que la connasse qui tire la langue. Sa chatte collée est déchirée et tu peux plus te branler... Après dix ans de branlette et angoisse « Je suis le seul puceau au monde », tu finis, complètement bourré, par foutre un doigt dans la chatte d?une meuf. Mais là, c?est plus cher : trois mille balles ! Ah, elle a bien fait boubouge cuicuisses bonbons, la salope ! T?as payé le concert de LTNO, le resto, l?essence pour 14 allers-retours entre chez toi et chez elle dans l?espoir de la sauter mais en vain. Elle t?as fait bizou-bizou et rentrée chez papa-maman. T?es rentré seul comme un con... Plus d?essence merde ! Ta caisse est tombée en panne. T?as marché à trois heures du mat le long de l?autoroute et t?avais grave la haine. Tellement la haine qu?en rentrant tu lui as laissé des menaces de mort sur son répondeur. Et t?as même pas réussi à te branler. Dutroux franchement, dès le départ, t?étais grave mâle chimpanzé 100%, et c?est sur, les femelles allaient te faire galérer. La femelle qui est un trou a besoin qu?on la remplisse. Elle a un trou dans le ventre mais aussi un trou dans la tête. Elle a pas de direction, pas de projet. Ouais, parce qu?un trou forcément ça peut qu?attendre. T?as déjà vu un trou dans le sable foncer dans une direction comme un ouf ?! Non. Eh bien un trou dans de la viande c?est pareil. Elle attend dans sa viande que quelqu?un lui remplisse le cul et la tête. La queue, elle, forcément a une direction. Faut bien que tu bandes dans un sens. Tu bandes vers le haut, y?a pas à chier. Tu bandes pas en rond comme un con de trou. Et quand t?éjacules, ça gicle vers quelque part. Un mec, il suffit qu?il bande et il a une direction. Il bande et il est automatiquement prosterné vers la Mecque du cul. Vers la chatte, il bande. Il bande et automatiquement il a un projet. Son projet, c?est remplir un trou. Ça tombe bien! Justement, la femelle a un trou à remplir ! Tout le trip de la femelle, c?est de remplir le vide de sa vie avec de la queue de mec dans le cul et du désir de mec dans la tête. Tout ce qui pourra meubler le F1 de son cul et les chiottes de sa tête, elle adore. Dutroux, je te dis, elle adore tes déclarations d?amour, tes supplications, les mille coups de fil et lettres d?amour. Et même tes masturbations désespérées pour son trou imaginé, elle adore... Plus tu galères pour elle, moins elle se sent trou vide. Mais attention Dutroux. Derrière son cinéma « Viens mon chéri meubler le F1 de mon cul », la femelle a un grand projet. Toi t?es comme un fou, tu bandes tu violes, tu tues. Tu fonces dans toutes les directions. Tous les trous, toutes les bouches, tous les anus, toutes les chattes, tu veux te les faire en force. Le mâle en rut calcule rien, mais la femelle calcule pour deux. La femelle te laisse lui arracher le slip brutalement, te laisse gicler dans sa bouche et dans son cul, te laisse croire que tu domines. Mais tu n?es, Pénetrator, que l?outil de son grand dessein. Et son grand dessein, c?est qu?à la fin tu lui jutes sur l?oeuf. Elle se laisse malmener par toi et joue la victime du viol juste pour te faire croire que la baiser est la victoire du mâle, alors que c?est en secret le triomphe de la femelle fécondée par son esclave la bite bourdonnante. La femelle est un trou avec un oeuf dedans. Elle n?est qu?un récipient. Le centre, le seul truc qui compte, c?est l?oeuf. La mission sur terre de la femelle boite d?oeufs, c?est de se faire juter sur l?oeuf pour assurer la survie de l?espèce. Son but, devoir et bonheur, c?est de piéger une queue de connard pour gicler sur l?oeuf. Elle l?attire avec slip sexy comme l?étiquette Bio sur les boites d?oeufs. Et parfum cache odeur de caca-fromage. Et toi Dutroux, connard, t?es tombé dans le piège la bite la première ! Ah tu fais le fier-à-bras! Tu la coupes en morceaux après l?orgasme et la fous dans un sac-poubelle. Mais t?auras beau lui hacher le vagin menu, t?arriveras pas à séparer ton sperme de son oeuf dans ce bordel de sang de merde. Tu jettes le boudin à la poubelle. Le vagin haché menu, le caca, le sang, et l?oeuf fécondé par ton sperme avec. T?espères te débarrasser des traces de ton crime avant l?arrivée des keufs, ok. Mais avoues, t?espères aussi te débarrasser de l?oeuf fécondé, preuve de la victoire de la femelle sur toi. Tu l?as violée tuée, ok, apparente victoire du mâle... Mais ce faisant, tu l?as fécondée, victoire certaine de la femelle. Tu la jettes en morceaux dans dix sacs-poubelles... Mais l?oeuf fécondé est solide. Tu peux anéantir la femme, le récipient, mais pas le contenu, la vie. Même dans une poubelle, haché menu, la vie respire. La femelle morte fécondée a baisé le mâle sur toute la ligne. Les keufs arrivent et tu te tapes vingt ans de taule avec médocs anti-branlette. Dans la poubelle on retrouve un bébé sorti on ne sait d?où, mais moi je sais que c?est l?oeuf fécondé par Dutroux. Et elle, bienheureuse maman, monte au Ciel. Résumé : Beaucoup copulent. Pas mal se branlent. Certains tuent. Dutroux, t?as foutu toute cette merde pour tirer un coup. T?es trop impulsif comme mec ! Y?avait pas besoin de violer : un peu de patience et la femelle finit toujours pas dire oui. Nature désir la force à se faire féconder l?oeuf. T?énerve pas ! Elles disent pas non parce qu?elles aiment pas ta queue. Au contraire. Elles disent non pour valoriser leur chatte à l?oeil de ta queue (l?oeil de la queue est au bout du gland). Elles disent non pour créer une pénurie de chattes et faire monter la bourse du cul. Plus la chatte est rare, plus elle vaut cher. Plus les mecs bandent et veulent la baiser. Et plus ils sont prêts à payer n?importe quoi pour la bourrer. T?imagines bien Dutroux que si la sortie du lycée était le self-service gratuit du cul dont tu rêves, la moule vaudrait plus rien. T?aurais même plus envie de la baiser et les oeufs pourriraient. Alors trois milliards de coquetiers spéculent sur trois milliards de mouillettes. Ouais je veux dire... en disant non, trois milliards de salopes font monter la pression dans six milliards de couilles. Et plus y?a de pression, plus ça va gicler profond sur l?oeuf. Les couilles sont super pleines, le gland goutte, la queue dure fait mal. Dutroux et Costes foutent la pression aux salopes pour les baiser. Mais elles disent non merde ! La pression monte monte monte dans la queue et la tête de Dutroux et Costes. Faut que ça gicle merde, ou je tue ! Les filles disent toujours non pour que la pression monte encore. Elles prennent des risques. La tête du Dutroux en rut risque de péter grave serial-killer. La queue de Costes risque de péter connement éjaculation précoce. Mais c?est le jeu immémorial. Dangereux et pervers. Les canes fuient devant les canards, les poules devant les coqs, etc... En fuyant la femelle excite l?instinct chasseur tueur du mec pour faire monter l?adrénaline et donc la force du jet dans son cul. Mais plus le chasseur est excité, plus il devient agressif et dangereux. L?impossibilité de baiser le trou qui s?agite devant sa queue le rend fou furieux. Des fois y?en a un qui pète les plombs et tue la pute. Pour assurer une meilleure fécondation de l?oeuf, la femelle joue avec sa peau. Pour assurer la survie de l?espèce, elle risque sa survie. Paradoxe de la vie : tuer pour aimer, mourir pour enfanter. Bon finalement, le refus de baiser de la femelle n?étant qu?un jeu érotique destiné à faire monter la pression dans les couilles, quand le mec est à point, elle cède évidemment. Et le mec disons normal a droit à un petit coup dans le cul de la pondeuse. Beaucoup copulent... Mais pour les mecs border-line mou pédale comme Costes ou border-line dur de dur comme Dutroux, ça part en couille. Ca part en couille pour le minable Costes : « Pfff je suis crevé ! Elle arrête pas de courir en zigzag la poule. Trop compliquée pour la baiser. Je lâche l?affaire. » Pas assez de désir, pas assez de pression dans ma tête et ma queue. Et en plus, si elle dit oui, ça craint. J?ai peur du trou noir gluant, piège à bite. J?ai peur de l?oeuf qui m?attend. Alors je fuis loin du trou me branler dans mon trou. Pas mal se branlent... Quant à Dutroux... Vous connaissez la chanson... Elle dit non, elle dit non... La pression, la pression... Et d?un coup, poum ! Dutroux pète le bitomêtre et il la nique à mort! Certains tuent... Tu vois Dutroux, toi t?es trop psychopathe direct de brousse. Tu te les fais à l?ancienne. Tu les mords au cou et tu les encules. Mais dans la société grande surface chrétienne, ça se passe pas comme ça. Elle dit non? C?est pas grave, mec... Joue-la psycho-vicelard, pas psycho-lourd dingue. Fais semblant de comprendre : « C?est pas grave ma chérie, je comprends : tes règles, tes parents, ta mycose, faut que tu révise l?anglais »... Bisou-bisou et va te branler. Retiens-toi, Dutroux, joue en finesse. T?en a rien à foutre de cette conne et de ses problèmes. Moi aussi j?ai envie de lui arracher son slip direct, de la sauter devant le lycée devant les profs jaloux et les mamans mouillées. Mais tu vois, je la joue psychopathe vicelard.. J?ai envie de la tuer cette pute qui joue avec ma queue raide, mais je fais genre bisou-bisou. De toute façon c?est sûr, elle va céder le jour de la pleine lune de son ?uf. Et puis moi, franchement tu vois, les nanas je les viole pas. C?est pas par respect, c?est même pas par calcul, c?est juste que j?ai pas la queue assez dure pour les éventrer. Alors je les viole mentalement. Je lui parle d?amour et elle se laisse sauter. Viol mental de l?amour.... Elle est heureuse sous mon coït. Elle se croit aimée et elle jouit. Elle me donne son cul mais j?ai violé sa tête. Je te saute et je te jette. Et tu restes avec le sperme dans le ventre, les maladies et le bébé. Moi esclave de la queue ok, mais toi esclave de l?oeuf. Finalement, mâles et femelles, violeurs et violées, tueurs et tuées, baiseurs et amoureuses, on est tous soumis à la loi de l?oeuf. Sauf qu?esclave de l?oeuf ça dure neuf mois au moins, alors qu?esclave de la queue ça dure le temps de tirer mon coup et après je te jette salope. Et tu peux chialer tant que tu veux : « Salaud, tu m?as dis que tu m?aimais ». Je t?ai menti pour te sauter mais je risque rien. Le viol mental, c?est légal. Je risque pas vingt ans de taule sous médocs anti-branlette comme ce con de Dutroux. Je passe pas en force moi, je passe en souplesse. Bisou-bisou... My name is Costes le psychopathe normal. Dutroux, il est pas normal humain mais normal singe. La femelle, il la mord au cou et il l?encule. Après il tue parce qu?il sait qu?être un singe ici est un crime. Il tue car panique de se faire prendre et panique du péché. Dutroux, fallait naître chimpanzé au Kenya ! T?aurais été la star du Parc. T?aurais mordu les fillettes au cou et enculé devant les caméras. Et les touristes t?auraient filé plein de cacahuètes. Mais ici les touristes qui te regardent mordre et enculer à la télé, et les médias qui vendent tes ébats exploits, ils sont pas reconnaissants. Ils bandent en te regardant baiser à l?ancienne et ils te foutent en cage. Parce qu?ici j?en veux pas de sale chimpanzé qui baise mes filles ok !?! Dans la jungle, Dutroux, peut-être la petite guenon tu l?aurais juste enculée et lâchée du haut du palmier? Tu te serais pas fait chier à la tuer. Dans la jungle, enculer une petite guenon, c?est pas grave. Elle a mal au cul deux minutes. La vielle guenon jalouse râle cinq minutes que t?encules sa fille. Trois bananes et ça se tasse. Mais devant l?Eglise, entre la Synagogue et la Mosquée, fais pas ça malheureux! Même moi Costes, je te jure, je te chope, je te fous une balle dans la tête. Parce que je suis très catholique en secret. Et je supporte pas le spectacle d?une queue de connard coincée dans les poils du cul d?une pute comme dans des barbelés. Celui qui a été vaincu par la femelle au point de la violer et tuer, je l?achève. Trop soumis à la loi de l?oeuf.


LE ROI DU SHIT

20 octobre 2004

 

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C'était en 1970, le temps des hippies. Oui, bon sauf que moi j'étais pas hippy, mais alors pas du tout! Je risquais pas avec les parents que j'avais! Non, pour moi c'était pas écharpe indienne pantalon pattes d'éph et cheveux longs. Pour moi c'était enfermée dans un collège catho fossilisé de fond de province rance, chemise bleue blazer bleu avec l'écusson Notre-Dame sur le coeur... et coupe skin-head. C'est pas que j'étais skinhead, je connaissais même pas le mot. C'est que mon père etait skin head... Enfin skinhead... Je veux dire facho quoi, au sens facho des gauchos : un poil de trop sur le caillou et il me cassait la gueule. Fallait pas que le cheveu touche l'oreille. Compris?! Alors vous m imaginez en 1970 au lycée au milieu de tous les frimeurs en babas ou palestinien avec sac militaire tagué rolling stones! J'avais l'air trop con ringard avec mon blaser bleu écusson Notre-Dame sur le coeur et ma coupe à papa facho. In-fré-quen-ta-ble in-bai-sa-ble j'étais! Toutes les poufs se faisaient sauter mycoses libération sexuelle, et moi je pouvais me branler. Les femelles libérées se font sauter par les babas cohn-bendit en solex et pas par des faux fachos à vélo. Et encore me branler... même me branler c'était pas permis. C'était le péché, la surdité assurée, l'homosexualité rampante l'anus ouvert. Dixit Papa. Une tache de sperme sur le drap et c'était la claque dans la gueule assurée et la honte totale, le drap du péché exhibé et la femme de ménage qui ricanait "Massieu Jane-Louisss, ca koi ca tache laaaa?" Ouah la honte! Je courrai m'enfermer dans ma piaule en attendant l'heure du chatiment. Et le doigt dans l'anus je ruminais haine des babas cool sauce frustration. Et ça montait grave dans ma tête les pulsions de meutre genre je descend toute la famille avec le fusil de chasse à Bon-Papa et puis je vais au lycée et nique toute cette bande de babas et salopes avec les grenades de 14-18 trouvées dans la cave! Bon j'avais la haine, mais surtout j'avais l'envie. L'envie de baiser, l'envie dêtre cool branché, baba baiseur de meufs et pas facho ringard de fond de classe jamais invité aux boums qui connait rien à la chatte et a jamais tiré sur le shilum. Tirer sur le shilum! Le shilum, sésame de la chatte! Alors là, je vous dis tout de suite, en 1970 si t'as pas tiré sur le shilum garde ta queue dans ton slip kangourou. Pas une poufiasse écarte si t'as pas un bout de shit dans la poche collé à la queue raide. Pas une poufiasse se fait sauter sans trois joints et deux sniffs d'héro. Alors moi, sans poudre sans shit et sans sandales du Radjastan, je pouvais aller me faire auto-foutre la main dans le cul et pleurer. Et voila que dans une poubelle entre deux revues pornos je trouve le machin Actuel que ça s'appelle. Une revue diabolique qui fait croire à toute une génération de petits cons que déguisé en hindou à chier accroupi et à s'essuyer la merde au cul avec les doigts et un verre d'eau, c'est le top du top de l'ultime de l'humain. Abonnes toi à Actuel et tu vas atteindre la vérité cosmique, l 'orgasme éternel, te libérer du carcan chrétien occident, et en plus passer pour le plus branché baisable du lycée avec ton Actuel sous le bras. Je tombe sur Actuel et le lit dans le plus grand secret la nuit après m'être branlé dans un mouchoir pour pas me faire griller en me branlant dans les draps. "Mais non Maman, c'est pas du sperme c'est de la morve" (Je vois dis tout de suite c'est pas le bon plan car Maman c'est une putain de connaisseuse en sperme, et vous lui ferez pas avaler de la morve pour du bon sperme miam-miam) Donc je me branle dans mon mouchoir à carreaux avec mes initiales brodées et je lis dans ma chamchambre sous ma couecouette en cachette Actuel le magazine maudit des drogués, que si mon père il me trouve avec çà, il m'envoie à Dachau ce coup là c'est sur! Donc entre terreur et plaisir pervers, je lis la propagande hippy maléfique... Et je lis quoi page 666 psychédélique? Kétama qu'ils appellent çà, un endroit au Maroc où qu'ils cultivent le hashish que çà s'appelle, le truc que les mecs du lycée mettent dans la pipe à eau, qui pue et enivre les filles mycosées à mort. Et hop la bite dans le cul! Ketama, capitale de la drogue, porte du paradis et de la gloire ! Putain j'ai une putain d' idée! Je vais aller à Kétama pendant les vacances ramener du hash que je vendrai au lycée! Et là c'est sur je deviendrai le roi des babs et toutes les meufs écarteront en gémissant contre une boulette. - Bon Jean-Louis, ta valise est prête? - Oui Maman - Tu n'as rien oublié? - Non Maman - Bon voyage mon chéri. Smac smac. J'ai 18 ans mais Maman m'a accompagné à la gare car c'est la première fois que je prend le train tout seul, et d'ailleurs la première fois que je pars en vacances sans mes parents. Bon je vais pas trop loin, je vais à Meaux chez ma grand-mère, 60 bornes en train de banlieue. Maman choisis ma place dans le wagon et met ma petite valise au dessus de ma tête. "Attention mon chéri, te cognes pas". Elle surveille que la porte se ferme bien sur moi et que le train part bien et me fait bizou-bizou par la fenêtre. Ouf! Débarrassé de cette conne! Mamie qui l'attend sur le quai de la gare à Meaux, normalement ça devrait bien se passer l'envol du fils ainé vers l'indépendance. - A 18 ans Jean-Louis, il est temps que tu apprennes à prendre le train tout seul. - Oui Maman. - Sois raisonnable et téléphones quand tu es arrivé chez Mamie. Smac-smac, bizou-bizou, et me voilà en blaser bleu écusson Notre-Dame sur le coeur, coupe de facho fraiche et valise en cuir marquée J.D. style Louis XIV. J.D. pour Jean Dupont car c'est la vieille valise à papy crevé cet hiver. Normal je suis le fils ainé alors c'est à moi de porter la valise à Bon-Papa pour mon premier voyage tout seul Paris-Meaux chez Mamie. Mais en fait d'aller chez Mamie, j'ai un plan diabolique sussuré par la propagande du magazine des drogués Actuel. Je vais pas à Meaux moi chez Mamie! Fini la vie de ringard éternel puceau. A moi les poufiasses de la classe! A la première station je descend et je fais du stop direction Ketama, j'achète du hashish et je reviens en classe les poches pleins de shit. "Tiens petite, goûte çà et viens dans les chiottes que je te suces!"... "Euh non, je veux dire.. le contraire quoi... Viens dans les chiottes que tu me suces! C'est comme çà qu'on dit non?" Bon enfin j'en suis pas encore là, star du lycée, roi du shit. Faut déjà que j'arrive à Ketama... C'est où Kétama? J'ai regardé dans l'Atlas à la bibliothèque du lycée. Bizarrement, à la bibliothèque du lycée, temple du savoir citoyen droit honnête éclairé, ils indiquent où se trouve Kétama, capitale du vice, antre du Diable d'où sort la drogue qui détruira en cinquante ans l'Occident Chrétien par anéantissement mental de sa jeunesse (Hashish, héroine, LSD, extasy, kétamine, clodo...). Ce chemin de croix, je l'ai trouvé à la bibliothèqye dyu lycée. Mais peut-être que la bibliothécaire était une traitre? Une juive rescapée des camps de concetration qui voulait se venger de ces enculés de chrétiens en envoyant leurs enfants à Kétama où ils expieront, dans la fournaise du shilum et les tourments de l'hallucination, les crimes de leurs pères... En tout cas c'est bon, j'ai l'adresse. Kétama Maroc, plein sud c'est facile. L'Espagne, le bateau, Tanger, le bus, Tétouan, Che-Chaouen et youpie Kétama me voilà! J'ai tout noté sur un papier dans le cul pour échapper aux douaniers. (Le coup de me mettre la carte dans le cul, j'ai eu l'idée sur les livres qu'on lisait au collège des curés sur la vie des saints et martyres. Yen avait un qui pour échapper aux méchants nazis se mettait le doigt dans le cul). Bon, je vous passe les détails, l'enculade par le chauffeur de poids lourd berbère sur le parking de l'autoroute à Poitiers et ses collègues qui se branlaient en se marrant, et mon blazer Notre-Dame taché au sperme d'arabe. J'étais parti pour me dépuceler la bite et je me suis fait d'abord dépuceler le cul! Mais bon, c'est pas la question, on est là pour parler de l'enfer de la drogue et pas de l'enfer du cul. L'enfer de la drogue! A peine débarqué j'ai su ce que c'était. Mille arabes fous me sautent dessus. Et pas des polis ramasseurs de poubelles du Collège Notre-Dame! Des fous furieux qui se jettent sur moi dès ma sortie du bateau en hurlant "hashish! hashish!", en me menacant de mort, que comme quoi que si je les suis pas ils vont m'égorger parce que, que si je les suis pas c'est que je suis raciste. Et si je leur donne pas gentiment tout mon fric + mon blazer Notre-Dame + ma valise Papy contre un bout de pneu en forme de hash contre ma valise, mon blazer notre dame et tout mon fric, je suis un sale raciste et couic le couteau! Des policiers à moustache et matraque dispersent en tapant dans le tas les racailles de là-bas 1970 ancêtres des racailles d'ici 2004, et je ouf m'écrase dans le bus qui pue pour Kétama. C'est pas vraiment les mille et une nuits mais c'est bizarre. Tanger la casbah les bidonvilles la zone et puis les montagnes pelées avec les moutons pelés, et soudain les indiens! Les indiens, je veux dire les vieilles berbères glorieuses couvertes d'or et de tatouages sous leurs chapeaux mexicains. C'est n'importe quoi! Je croyais être au pays des fatmas voilées cachées timides curieuses qui m'espionneraient la bite d'un oeil entre deux draps, et je suis au pays des vieilles indiennes qui ricanent, fument du kif et crachent en me palpant sans vergogne les couilles avec des grosses vannes de cul pires que les bretonnes! (Moi je sais pas de quel Islam ils parlent les islamistes de Saint-Denis et de quel virginité ancienne rêvent les beurettes voilées de mon quartier... Leurs grand-mères très musulmanes allaient seins nus pendouillant à la station de bus de Kétama vendre du shit et leur cul. Kétama, tout le monde descend! Et me voilà nuit tombante dans l'antre du Diable Drogue au milieu des diablesses berbères qui me triturent la queue sous l'oeil silencieux des burnous noirs. Bon je fais quoi là? Je vais où? C'est où le hashish qui me fera roi du shit au lycée? Vous imaginez Costes 18 ans jamais sorti seul de chez Maman, parti en vacances chez Bonne-Maman, et qui se retrouve, intoxiqué à l'Actuel, en blazer écusson Notre-Dame sur le coeur et coupe de facho, la nuit au coeur du Rif?! Le Rif, la neige éternelle, les forêts de sapins noirs à la Hitler, les burnous qui montent la garde, les vielles salopes qui crachent en puant du cul, et trois racailles de Tanger qui me harcèlent. "Ti veux du hash? Suis moi. Moi j'ai la ferme la-bas. Di double zéro, le meilleur, li bon prix" .... "Quoi tu veux pas venir avec moi, toi raciste t'aimes pas les arabes, moi égorger toi!" Et une racaille tire mon blaser Notre-Dame priez pour moi, et une racaille tire ma valise Bon-Papa priez pour lui, et une racaille tire ma tête dans la terreur. Merde, je me suis foutu dans la merde! Les burnous noirs observent et se taisent. Et au moment où je vais sombrer dans l'abime criminel des racailles de Tanger 1970, le plus grand des burnous fait un geste et les racailles s'envolent comme des pigeons sous les coups de dromadaires. Le grand burnou me fait signe de la main, seule partie émergeante avec ses yeux et je marche vers lui. Sa main, ses yeux, je suis hypnotisé et confiant. Je sais que c'est l'homme qui m'attendait, l'homme qui a marché deux heures dans la neige et la forêt pour venir me chercher sur la route à la station de bus et m'emmener au pays magique du hashish pour me couronner roi du lycée. Maman et Bonne-Maman ne vous en faites pas, je ne suis jamais arrivé à Meaux chez Mamie, mais je suis dans bonne main et bon oeil berbère. Non je n'ai pas été violé séquestré torturé assassiné enterré dans la cave par le pédophile! "J'ai 18 ans Maman merde! Maintenant je suis grand!" Je suis le grand burnou noir la nuit, sa torche électrique entre les grands arbres qui s'écartent vers la montagne sacrée du shit... (Je sais çà fais grave Castaneda, mais c'est çà l'effet que çà fait sur un petit con francais de marcher la nuit dans une forêt sans éclairage public. Trois étoiles et il se croit au ciel.). On arrive dans une ferme perdue au milieu des champs de hashish au pied de la montagne de hashish... Femmes et filles en or et chapeaux mexicains me dévorent du coin des murs. La main et les yeux du burnou les chassent. Je suis assis par terre face à un feu devant du pain et des oeufs. Le grand burnou noir et le très vieux burnou ne parlent pas. Sauf quelques mots mystérieux entre eux. Ils me montrent le pain et je comprend manger. Ils me tendent le shilum et je crains fumer. Merde maintenant va falloir que j'assure! J'ai jamais fumé de shit moi, çà me flipper! Dans Actuel ils disent les hallus les mauvais trips le LSD... Dans ma tête tout se mélange. Au secours Maman Bonne-Maman! Je voudrais être à Meaux bien au chaud dans les bras de Mamie et pas là assis par terre dans la montagne berbère face au shilum. Trop tard pour reculer. Je tire une taf. Touf touf, je tousse et je crache. J'ai jamais fumé moi! Même pas une clope. Chez moi c'est interdit les clopes. "Si tu fumes Jean-Louis je te claques ta gueule" Alors imaginez le shit! Je tire une fausse taf. Touf touf je crache et j'attend le flash... Et le flash viens pas... Bon, si c'est que çà c'est cool je peux tirer tranquille. Et je retire une taf plus grosse et encore plus grosse... Toujours rien et je bouffe les oeufs en trempant le pain. Mmm, miam-miam c'est bon les oeufs au hashish... Et soudain bleurk, je dégeule les oeufs brouillés dans les oeufs au plat! Grand burnou et vieux burnou ne disent rien. Une main sort du burnou, un oeil tourne et une merveilleuse enfant toute brodée dorée viens enlever le pain et les oeufs dégueulés. Putain elle est jolie la petite salope! Et comment qu'elle m'a regardé! Elle a vraiment envie de se le faire le dealer! Ouais c'est moi le dealer. Parce que pour grand burnou, vieux burnou et toute sa famille de fatmas, je suis un dealer parmi les dealers. Je suis venu pour acheter du shit pas cher au Maroc et le revendre très cher en France. Mais non les mecs c'est pas çà! Vous avez rien compris! C'est à cause des mecs au lycée. On est en 1970 en France (et en 2004 c'est pareil). La terreur du shit règne, et si t'as pas de shit, tu baises pas. Et moi j'ai 18 ans et trop envie de baiser. Alors je suis venu chez vous acheter un bout de shit pour le mettre dans ma poche et frimer avec à la rentrée au lycée, et enfin pouvoir me faire un max de salopes. Ah bon vous vendez pas un bout? Seulement au kilog? Ah bon tant pis, alors je prends un kilog... Ca fait combien? Trois mille francs? Ca tombe bien que Mamie m'avait envoyé trois mille francs pour mon anniversaire. Voilà trois mille. Il est où le shit? Ah c'est çà ces grosse plaques! Carrément quatre grosses plaques?! Ah ben çà fait gros! Bon ben je vais les mettre dans ma valise J.D. Comme Jean Dupont mon Bon-Papa. Non, pas dans la valise?... Ah bon pourquoi? A cause de la douane... La police marocaine en sortant de Kétama et la douane espagnole et les chiens... Eh ben c'est flippant ce que vous dites là les burnous en langage de sourds-muets... Surtout avec votre shit qui multiplie la parano par... Bon ok d'accord... Ben... j'ai une idée! Je vais mettre le shit dans mon slip... Je sais dans le cul çà serait mieux comme le héros martyre de la résistance avec son plan de la cachette des armes dans son cul. Mais là franchement, quatre plaques de 250 dans le cul çà fait gros pour un dealer débutant. Bon je fais quoi alors? Une demi-plaque dans chaque chaussette, une plaque dans le slip et deux plaques scotchées dans le dos. Ok, voilà... Comme çà vous croyez que çà ira? ... Ouais c'est vrai vous parlez pas français. Et en plus, holala, je suis complètement défoncé! Waouuu, putain je comprend plus rien! Les burnous partent en film d'horreur et je suis total flippé. Je tremble de pzrtout, le shit dans les pompes, le slip, les poumons, la tête. Je me sens kamikaze au poste frontière Gaza-Israel. J'ai toute cette merde sur moi et je me suis foutu grave dans la merde. Au secours Maman! Pardon Papa! Ya pas moyen de faire machine arrière? (T'imagines le mec juste avant la frontière Gaza-Israël qui fait "euh... finalement..."). Mais non, trop tard trop tard trop tard! Inch'Allah! J'esquisse un signe "bon attendez, rendez moi mon fric, je vous rend mon shit" ou même "gardez le fric et reprenez le shit". C'est ce que je veux dire, c'est ce que je veux faire, mais ma langue et mon bras sont paralysés et les seuls choses qui bougent c'est tout sauf moi. Les burnous bougent grave, la baraque bouge grave, la terre bouge grave, le ciel bouge grave. Putain je perd grave les pédales! C'est pas du shit, c'est la psychose totale! C'est çà le truc que les babas font fumer aux poufiasses de la classe pour les sauter?! Mais comment qui trouvent le chemin de la moule dans cet état? Je suis tellement défoncé que je sais même pas si je bande ou pas, si ma queue baise l'anus ou le drap, si j'ai déjà juté ou quoi? C'est comme si tout était froid chaud mouillé mou! Bon là je délire je sais, je suis pas dans les chiottes du lycée à essayer de me dépuceler avec deux grammes cinq de double-zéro dans la gueule. Je suis sur un sentier dans un forêt du Maroc en train de trébucher derrière un burnou et de m'accrocher désespérement à une tache de lampe de poche. Franchement c'est pas facile d'être dealer international défoncé sur un sentier défoncé derrière une torche aux piles usées avec une demi-plaque dans chaque pompe qui tordent les pieds, une plaque dans le slip qui écrase les couilles, et deux plaques dans le dos qui arrêtent pas de se décrocher le scotch tellement que je sue de terreur plus on approche de la frontière Israël-Gaza. Soudain la route! Ouf! Retour à la civilisation! Une bande de bitume clean çà fait du bien après deux heures de cailloux et de racines traitresses. Je me retourne pour dire merci au revoir, mais le burnou est déjà parti et je vois sa lampe flageoler au loin entre les sapins. Merde, c'est où la France? Il m'a largué sur la route complètement raide avec un kilog de shit. Et maintenant faut que je rentre chez moi. La route est longue qui mène de la montange de Kétama à roi du shit au lycée Montaigne. Je vais à gauche ou à droite? Je suis là à me prendre la tête, paumé défoncé au milieu de la route. A gauche ou à droite sous la lune noire? Et soudain je vois des phares. Merde les flics! Faut que je me planque! J'ai pas envie de me faire enculer dix ans dans les cachots de Hassan Deux comme dans Paris-Match! Je saute sur le coté de la route me cacher derrière un buisson comme dans Tintin. Waaaaaa Blam boum! Tout s'écroule! La montagne se casse la gueule ou quoi?! Merde! Je me suis trompé de côté! C'est une route qui sillonne à deux mille mêtres d'altitude entre ravin et montagne. Et moi, connard de dealer débutant défoncé, je saute du mauvais coté! Au lieu de sauter du coté montagne de la route, je saute du coté ravin! Et je dégringole 100 mêtres à pic dans les cailloux épineux. Et c'est sans doute l'écusson Notre-Dame sur mon coeur qui m'a sauvé la vie... Adieu shit et chattes! Jean-Louis a plongé dans le précipice avec valise à Papy, blaser Notre-Dame et kilog de shit. (à suivre...)


L'HOMME SANS VISAGE

25 avril 2005

 

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Vendredi 22 avril vers midi. La tête dans le cul, je me traîne dehors ramasser mon courrier... Ah!!! C?est quoi ce truc?! Y'a un mec sans tête accroché à la grille! Enfin, sans tête... Je veux dire. Je sais pas ce qu?il a, mais il est bizarre. Je recule direct et claque la porte. Ouf sauvé! Mais c?était quoi ce bordel? On aurait dit une hallu. Le mec était accroché à la grille. Comme s?il me regardait... Sauf qu?il avait pas de visage. Y'avait une couronne de cheveux mais rien au centre. Ou alors du maquillage ou un masque? Moi, dès qu'y a un truc bizarre, je réfléchis pas, je me casse en courant. J?habite une banlieue craignos, et des racailles draculas, il en traîne toute la journée devant chez moi. J?ai pris assez de coups dans le dos, de revolver entre les yeux, et de couteaux sur la gorge, pour avoir le droit de détaler lâchement à la première fausse alerte. Si les mecs qui arrivent en face de moi sont trois, je fais demi-tour. Je m?en fous de passer pour un parano raciste, ou je sais quoi. Ils sont trois, je fais direct demi tour. Ils sont deux je fais un détour. Ils sont un, je passe mais j?ai peur. Les seuls cas où je passe tranquille dans ma rue, c?est quand c?est un mec qui baise une meuf contre la caisse cramée. Je me dis, ?tant qu?il baise, il peut pas tuer?... L?amour adoucit les moeurs... Et encore, même des coïteurs, faut se méfier. Des fois tu approches, et tu captes que le couple d?amoureux, c?est en fait un mec qui viole une meuf! De loin ça a l?air cool. De près y'a un couteau sur le sein. Et merde, me revoilà dans la merde! Ou je passe sans voir et je me sens lâche coupable. Ou je fait le héros ?Lachez cette demoiselle immédiatement!? et je prends un coup de couteau. Donc maintenant c?est clair et net. Le moindre truc bizarre, je me planque. Et là, un homme sans visage accroché à ma boite aux lettres, je cherche pas à comprendre, porte blindée... Je regarde par les fentes des volets... Le mec s?est cassé. La boite aux lettres m?attend, pleine de courrier. Un merle sautille picore les pelures. Le chat le guette... Tout est normal en banlieue Nord... Bon, je fais une autre tentative de sortie... Ah! Y'a plein de courrier. J?aime ça quand on pense à moi. Oh la grosse enveloppe! C?est quoi dedans? Élections européennes. Ah ouais!... Ils m?ont carrément envoyé la Constitution! ... Mais c?est quoi ça? Aaaaahhh!!!!! Putain! J?ai fait un putain de bond! La peur de ma vie! Merde! Je me suis pris la tête dans le rosier. Aie! Les épines m?arrachent le crâne. Tout ça à cause de ce connard! L?homme sans visage est couché au pied de ma boite aux lettres. Mort. Il a pas de visage et en plus il est mort! Je veux me casser genre j?ai rien vu. Les éboueurs se démerderont avec lui. Mais aïe! Je suis accroché par les cheveux au rosier. L?homme sans visage en profite: ?T?as pas une clope?? ... ???!!!... Ya une voix qui sort de ce sans-visage mort! Merde, il est pas mort! Va falloir que je m?en occupe.... ?Vous parlez français?!? ... Je sais, c?est con comme question, mais c?est ce qui m?est venu. Un mec avec une gueule pareille peut pas être français! Ou c?est un alien, ou c?est un immigré clandestin. Il a entre vingt et trente ans. Toutes ses fringues sont déchirées couvertes de boue. Il a une chaussette crotte de chien et un pied nu tordu en sang. Mais c?est surtout sa gueule... Comme si elle était en pâte à modeler et que quelqu?un avait tout écrasé. Un petit point bleu perce dans une crêpe de sang et d?os. Son oeil droit... Mais où est passé l?autre? /*Tu veux ou tu veux pas ?*/ Sylviane ne comprend pas qu'on puisse voter *non* le 29 mai. Besoin d'explications ? *Michel Drac* lui fait un topo/ L'architecture du rejet <../drac/1-Larchitecture-du-rejet.htm>. The *yes * needs the débat to win against le *no*, et réciproquement. Ref & rAndOm <../systaime/1-ref-et-random.htm>. *O**ui *aux démagos, *non* aux libertés. La désinformation fait rage. * LS Oulahbib*: Le libéralisme en bouc émissaire <../oulahbib/1-Liberalisme-bouc-emissaire.htm> *Charley* se penche sur le signifiant Europe. L'inexorable Erèbe <../charley/10-l'inexorable-erebe.htm> ? ?T?as pas une clope?? - La voix sort de trou sur la gauche, mais ça ressemble pas à une bouche. Waoohhh! Trop dur à décrire la tête du mec! C?est comme la première fois où j?ai vu une photo de cul. J?avais jamais vu une chatte de ma vie. Ca m?a défoncé le crâne. J?ai flippé, je sais pas pourquoi, j?ai regardé ailleurs. On m?aurait demandé alors à quoi ça ressemble une chatte, j?aurais pas su quoi dire... J?avais juste vu une bouillie rouge. Et ben, la tête de l?alien c?est pareil. Une bouillie rouge comme une moule en chaleur défoncée. Y'a des trous, des trucs qui dépassent, des trucs qui bougent, mais on sait pas trop ce que c?est. Je lui file une clope pour voir où il va la mettre. Il la met dans le trou qui parle à gauche. C?est sa bouche alors?! Mais ya pas de dents... Une sorte d?anus éclaté sanglant qu?on aurait sodomisé à la barre de fer... ?Faut que j?appelle Police?... ?Non! Pas la police!? L?homme sans visage essaye de se barrer en rampant mais il va pas loin. Il se tortille dix centimètres et recomate. ?J?appelle les pompiers alors...? Le mec a pas seulement le visage pulvérisé. Il a le crâne constellé de bosses, avec au centre de chaque bosse un trou de sang. Son froc a craqué. Il a du sang dans la raie des fesses et le dos tout bleu balafré. ?Merde! Où sont mes pompes?! Des Lacoste, fait chier! Ils m?ont piqué mes pompes!? C?est fou qu?un mec dans cet état puisse encore parler! Le cerveau bien planqué au milieu a résisté au carnage du visage. Il doit y avoir des sacrés silent-blocks là-dedans! ?Des Lacoste à mille balles, les enculés!? Il est conscient mais quand même bien sonné. Il se rend pas du tout compte de son état. Il est grave de grave amoché mais tout ce qui l?inquiète, c?est ses pompes! Le petit oeil bleu perdu dans la bouillie rouge revient du pavé vers moi. Physiquement je m?approche par politesse, mais mentalement je recule. ?Vos chaussures, c?est pas grave...? Vue de près, c?est trop la folie sa gueule! Si vous voulez avoir une idée, à quoi ressemble la tête de l?homme sans visage, allez sur le site rotten.com, mais cherchez pas à ?bagarre?, c?est trop soft. Cliquez sur ?Accidents de bagnoles?. Là vous verrez la tête de l?homme sans visage. Des têtes qui sont rentrées à 180 km/heure dans un mur en béton. Ya un oeil par ci, un trou par là, mais ça ressemble plus à une tête. Plutôt à une omelette à la tomate avec un bout de lard en haut et un champignon en bas. Le bout de lard me regarde et le champignon me parle. ?C?est à cause de ma soeur.... Ils m?ont pompé ma race et pompé ma race et pompé ma race.... et pompé ma race et pompé ma race et pompé ma race.... et encore pompé ma race et pompé ma race et pompé ma race... Ah putain! Y m?en ont mis les enculés!? Le petit oeil pleure bizarre. C?est pas une larme qui se perdrai dans la bouillie. C?est un jet qui jaillit tout droit dans le ciel! Il doit avoir la glande lacrymale désaxée... Pim-pom... pim-pom... - Merde, les keufs! - T?en fais pas, ils viendront pas, ils viennent jamais... C?est les pompiers. - C?est à cause de ma soeur. Ils m?ont dit, si tu portes plainte, on la tue... Jet de larme vers le Ciel... Enfin voilà... Le jour où je reçois la Constitution Européenne et la question ?Oui? ou ?Non?? Les pompiers l?ont emporté crever dans un coin plus discret. Ce que je crains chaque jour qu?il m?arrive, à lui c?est arrivé. Pour une histoire de cul ou une paire de Lacoste. Lynché pour rien. Lynché en douce. Pour l?homme sans visage pas de manif, pas de monument. Les flics sont débordés et les politiciens cocos du coin minimisent. Chaque fois qu?on interpellait Patrick Braouezec député-maire de Saint-Denis sur l?insécurité dans sa ville, il répondait ?incivilités? et ?sentiment d?insécurité?. ?Incivilité et sentiment?... Ça parait pas vraiment adapté au lynchage de l?homme sans visage. Ça fait même carrément arnaque immonde et manque maladif de compassion. Les chefs cocos mentent et les prolos meurent. Oui le chef coco Patrick Braouezec ment, ment et ment... Sur l?Europe comme sur le Crime. A la dernière réunion à la Bourse du Travail, mardi 12 avril. ?Partisans du oui et partisans du non débattent?... Ya toute la bande, PC, PS, LCR, Confédération paysanne et Verts... Bon, ouf! Ya un mec de l?UMP, pour faire genre c?est pas juste les cocos gauchos qui débattent avec les gauchos cocos. ?Ouiiii, non, tu vois Jean-Michel, sur la question de l?organe de concertation, je suis pas d?accord avec toi?... ?Véronique, je crois que tu m?as mal compris euuh... L?organe de reproduction vois-tuuu... Euh, je veux dire l?organe de con... Euh... L?organe, donc...? C?est là que Patrick Braouezec, guru du ?non?, sent le besoin de recadrer le débat : ?Dans ce traité constitutionnel, combien de fois sont cités les mots écologie, solidarité, coopération...? Pas une fois!? Pas une fois, Patrick? Justement j?ai recu la Constitution Européenne ce matin. On va pouvoir vérifier... Bon tu m?excuseras, y'a un peu de sang qui colle les pages... Un con devant chez moi qui se sentait en insécurité... Alors, voyons voir... Tu disais Patrick... Dans la constitution pas une fois les mots écologie, solidarité, coopération... Voyons, voyons... ...Bon déjà, le mot ?coopération? il est cité à la pelle, vu que c?est la base de l?Europe unie, la coopération! La preuve, c?est carrément un titre de chapitre, page 17, ?Les coopérations renforcées? Écologie... Tiens! Page 9, Partie 1, Article 1-3, Les objectifs de l?union ?L?Union oeuvre pour le développement durable de l?Europe?... ?Développement durable?, c?est pas un pur concept d?écolo de chez écolo ça? Et ça aussi, page 24, cité comme un droit fondamental : Article II-97 : Protection de l?Environnement : ?Un niveau élevé de protection de l?environnement et l?amélioration de sa qualité doivent être intégrés dans les politiques de l?Union et assurés conformément au principe du développement durable. Là je vois venir Patou tout matou... Le mot ?écologie? lui-même est pas écrit. Et tu sais pourquoi, Patou? Parce que ?Ecologie? est un concept trop vague pour pouvoir être introduit dans un texte juridique. Mais la préoccupation environnementale est bel est bien fondamentale dans cette Constitution. Solidarité... je feuillette... Ah! Page 17 Article 1-43 Clause de Solidarité ?L?Union et ses Etats membres agissent conjointement dans un esprit de solidarité?.... Bon, Patrick va me dire qu?il parle de solidarité sociale... Ok, Patrick... je refeuillette... Décidément, t?as pas de pot! Page 23 Titre IV SOLIDARITÉ. Carrément 12 articles sur la solidarité! C?est pas possible, Patrick! Avant de monter à la tribune du ?Non?, t?aurais pu lire la Constitution quand même! Tu l?as lue?! Alors là, c?est grave. Ou tu comprends pas le français, et alors fais pas député. Ou tu te fous de notre gueule! Patrick, apôtre des ?droits?, pourtant tu devrais l?aimer la Constitution européenne. Tous tes droits chéris sont là : dignité humaine (ça commence très fort), droit à la vie, droit à l?intégrité de la personne, interdiction de la torture, de l?esclavage et du travail forcé... Respect de la vie privée, protection des données à caractère personnel, droit de se marier et fonder une famille, liberté de pensée, de conscience et de religion, d?expression et d?information, de réunion et d?association. Droit à l?éducation, au travail, à la propriété... Droit d?asile et droit d?entreprendre... Mais l?Europe, c?est le pays béni de tous les droits, Patrick! Un paradis communiste! Bien mieux que la vieille Russie chérie des cocos. Alors tu ne peux que dire ?oui?! Réfléchis Patrick... Comment dire ?non? à la plus exhaustive liste de droits au monde? En plus Patrick, avant de me branler avec mes droits, ça serait bien que tu te démerdes pour que je trouve plus d?homme sans visage devant chez moi. Parce que le premier droit fondamental de la Constitution Européenne, c?est le ?Droit à la liberté et la sûreté?, le droit qui fonde tous les autres. Sans Liberté et Sûreté, c?est à dire Prisonnier ou Mort, comment on peut profiter des autres droits? Or, où sont la Liberté et la Sûreté dans la ville dont tu fut maire dix ans, et dans la communauté d?Agglomération dont tu es président? Saint-Denis est la ville d?Europe où sont commis le plus de crimes et délits. Dans ce fief communiste depuis 1920, où est la Sûreté? Quand on ne peut plus sortir par peur de mourir, où est la Liberté? Tu pinailles sur la liste des droits théoriques à la bourse du Travail de Saint-Denis. A cent mètres de là je trouve l?homme sans visage agonisant. Quand on a été assassiné, on en a plus rien à foutre des droits théoriques. A quoi ça sert un logement quand on s?est fait lyncher par les bandes de tes cités? Un cercueil suffira, merci. En banlieue, les cocos devraient instituer le droit au cercueil (avec occupations de cercueils vacants par le D.A.C.!) Alors moi je risque pas de voter ?Non? avec les cocos gauchos. Et j?ai une bonne raison de voter "Oui" : page 22, article II-73 Liberté des arts et des sciences. ?Les arts et la recherche scientifique sont libres?. Ça vous parait évident les mecs. Et bien, dans votre belle patrie des droits de l?homme, rien ne garantit la liberté des arts et des sciences. Un artiste peut se faire poursuivre en justice et condamner pour le contenu de son oeuvre. Et ça arrive tous les ans. Moi, Jean-Louis Costes, artiste, je suis attaqué en justice sans interruption depuis 1997 par l?U.E.J.F. pour le contenu de mon oeuvre. Si cette Constitution européenne avait été en vigueur, mon oeuvre n?aurait pas pu être attaquée et je n?aurais pas été emmerdé plombé ruiné dix ans. Alors je vais voter OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI C?est mon intérêt. Vous je sais pas... Évidemment, l?ultra-nationaliste doit voter ?Non?. Puisque la Constitution est le premier pas vers une Europe fédérale. Moi une Europe fédérale, ça m?arrange. J?aime pas me faire fouiller le cul aux douanes. Avant l?Europe, pour aller en Espagne, fallait faire dix heures la queue à la frontière. Pour passer en Belgique avec sa guitare, fallait faire des déclarations à l?aller et au retour avec factures et tout, sinon les douanes te taxaient ou te confisquaient. Chaque fois que je vais en Suisse, le flic m?arrête et me demande si j?ai un permis de travail et me prend la tête et m?oblige à payer une vignette autoroute à 30 euros pour faire cent mètres jusqu?à Genève. Et en plus je perd grave sur le change. Je suis content de plus me faire arnaquer sur le change et de plus garder chez moi dans un verre trois mille pesetas shillings deutschemarks qui me resserviront jamais... L?Europe sans frontières, c?est le pied! Je voudrais qu?elle s?étende jusqu?à Moscou. On roulerais romantiquement de la Bretagne à la Russie. On jouirait des variations de la lumière et du pain sur tout le continent en continu. Où est le mal, où est le problème? Et puis, dix pays, vingt pays, trente pays... qui se mettent autour d?une table et arrivent à s?entendre, c?est pas cool ça? Vous croyez que c?est simple d?arriver à poser sur du papier les régles de base de la vie commune? C?est un bordel inextricable et les mecs qui ont bossé comme des dingos pour conclure ce traité méritent notre respect, notre merci, donc notre OUI. Je respecte le travail bien fait. Ceux qui disent que la Constitution est trop à droite ou à gauche sont des cons. C?est comme si on disait à un marteau qu?il est mauvais bricoleur ou à pinceau que ses peintures sont immorales! La Constitution n?est qu?un cadre vide. A nous maintenant de le remplir avec des lois et de la vie. Ça pourra être gauche-droite ou, je l?espère, tout autre chose. L?Europe sera ce que nous en ferons. Apportez vos clous, vos gouaches, vos idées et vos passions. Même avec un marteau moyen, on peut faire du bon boulot en bossant bien. Alors faut vraiment être un gros con et un gros fainéant pour refuser un marteau. Vous croyez que les mecs qui disent ?Non? au marteau, ils bosseront avec leurs mains? Ils foutront rien comme d?hab. Ils critiquent et ils branlent rien. Ils attisent notre peur de l?inconnu, du nouveau et du futur, pour gagner un peu de pouvoir et de fric. Ces branleurs qui crachent ?Non? sans rien proposer, me dégoûtent. C?est eux qui font crever ce pays. Ils disent ?Non? à tout. Ils bloquent tout. Ils racontent n?importe quoi. Ils font rien à part parler = mentir. Ils nous foutent nos vies en l?air, ces enculés! Souvenez vous que les mêmes connards ont dit ?Non? à l?Euro en nous racontant que ça marcherait jamais, qu?il perdrait sa valeur vite fait, que ça serait la ruine, le chaos. Où sont la Ruine et le Chaos? Encore des conneries des cocos! Et aux Identitaires je dirai : L?Europe fait en douceur ce que Napoléon et Hitler n?ont pu faire en force. Quand la France va partir en couilles grave guerre civile massacre des innocents, quand on sera tous des hommes sans visage agonisant, on sera bien contents d?avoir nos petits copains européens pour nous secourir. Surtout que, vu comment on a envoyé chier les Americains, c?est pas sur qu?ils viennent une troisième fois nous sortir du caca! Alors ça serait peut-être prudent de dire ?Oui? à la Constitution Européenne, pour se faire des potes dans les pays d?à coté. Parce que dans le quartier, on en a pas beaucoup d?amis.


TEXTE REVUE BORDEL

POSSEDEES PAR LE DIABLE
2003

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Elle pleure et elle tremble. Ses fringues sont déchirées. Sa poitrine et son visage sont couverts de griffures et de sang. J’ai cru qu’elle s’était fait violer ! “Non, c’est pas ça, c’est le Diable !” Et elle s’écroule dans l’entrée. Hum, merde, je fais quoi?!
C’est Guerline, ma voisine haïtienne. “Mes soeurs sont possédées par le Diable, il va détruire la maison et les tuer ! Il faut que tu ailles chez moi pour les sauver ! “ Heu... c’est quoi encore cette galère d’immigrés ?! Moi j’ai du taf ! “Vas y Jean-Louis, je t’en supplie, il n’y a que toi qui peut faire quelque chose ! “ Et oui c’est ca les mecs, je suis le superman de la banlieue ! Et comme je suis amoureux de ma voisine haïtienne, je la laisse chez moi panser ses plaies et je vais voir ce qui se passe chez elle.
Bon elle m’a expliqué deux trois trucs. Elles vont à l’église haïtienne. Soi-disant c’est protestant mais c’est grave vaudou avec des transes de partout. Hier dimanche, elles et ses deux soeurs jumelles ont décollé grave en transe à l’église, mais à la fin c’est pas retombé, et elles sont rentrées chez elles toujours aussi zombies, pleines de soubresauts et de grognements de la Bête... Et en plus elles ont ramené avec elles une autre folle dingue tout aussi barrée qu’elles ! Et voilà les quatre minettes en transe qui rentrent en métro dans leur hlm, se prenant pour les anges justiciers de Dieu !
Donc elles arrivent à la maison totalement barrées, décidées à appliquer à la lettre la loi divine ici et maintenant, quatre ayatollahs au cinquième étage porte gauche ! Mais pas des faux ayatollahs qui font de la politique habillés en gourou hun?! Des vrais Ben-Laden qu’ont pas besoin de bombes pour péter la planète et qui vont convertir vite-fait les pêcheurs et éradiquer le mal ! Avec pour seules armes leurs chattes et leurs ongles ! Quatre salopes sorcières qui la veille encore allaient en boite au Queen ! Je rêve !
Donc elles rentrent à la maison, les trois soeurs et l’inconnue folle dingue mystique, décidées à vivre selon l’enseignement du Christ. Et vous allez voir, vivre l’enseignement du Christ, ca fait grave mal !
Primo, fini la vie de petites salopes de banlieue en mini-jupes qui se font bourrer dans les caves. Maintenant elles vont faire saintes. Alors elles jettent les mini-jupes et les slips sexy et les bas et les talons aiguilles, etc, tout l’attirail de la salope quoi. Jusque là n’importe quel bof est content et moi je trouve rien à redire. On peut pas quand même empêcher des nanas de devenir des bonnes petites chrétiennes hun?! C’est dommage ok, vous pourrez plus les bourrer, mais ca fait plus clean non?
Mais le truc s’arrête pas là : “Après avoir jeté aux poubelles toutes nos fringues sexy, on a commencé à jeter aussi tous les objets de consommation” (comme quatre écolos de gauche qui feraient vraiment ce qu’elles disent quoi!). Et elles ont jeté les walkman, lecteur de cd, tous les cds, tous les maquillages, vernis à ongle, etc... Enfin vous savez, tout ce bordel qui nous prend la tête, elles ont tout foutu à la poubelle et merde ! “Au nom de Jésus !” Bon jusque là tout le monde suit plus ou moins hun? Jeter tous les cds de NTM, c’est pas con non ?
(Le concierge alors il a commencé à râler car les poubelles étaient pleines de leurs merdes...)
Là il est deux heures du mat... Les quatre fraîchement bonnes soeurs ont jeté toutes leurs merdes de minettes mais elles ont toujours pas sommeil et sont toujours aussi surexcitées... “Au nom de Jésus, j’annule toutes ces malédictions” hurle Jocelaine qui commence à se prendre pour la chef de la secte. Elle attrape les coussins rouges “Le rouge! La couleur du Diable!” et elle les jette par la fenêtres. Et boum, elle arrache d’un coup les rideaux “Les cornes! Les cornes!” Et vlan les rideaux par la fenêtres ! Bon s’y encore yavait qu’elle à délirer sur les coussins, mais les autres suivent et jettent la nappe à carreaux rouges avec toutes les assiettes dessus par la fenêtre! Bon la nappe ca flotte dans l’air, mais les assiettes du cinquième ca fait de la casse sur les pare-brise de caisses sur le parking ! Bam bam bam à deux heures du mat les pare-brises qui explosent ! Les beaufs aux fenêtres sont prêts à tirer.
C’est là que ma copine Guerline flippe. D’un coup elle capte qu’il y a un truc qui merde! Jeter les fringues sexy ok c’est chrétien, mais jeter la vaisselle par la fenêtre c’est moins chrétien déjà. Et elle essaye de raisonner ses soeurs et la folle dingue qu’elles ont ramené avec elles de l’Eglise. Mais les trois saintes combattantes du Bien sont des furies et elles se retournent toutes ensemble contre Guerline, l’accusant de pactiser avec le démon puisqu’elle défend les assiettes maudites ! Guerline commence à flipper sérieux et cherche la sortie. Et là ca se gâte grave brutal d’un coup “Sorcière! Sorcière!” Les soeurs et la folle dingue se jettent sur Guerline pour l’empêcher de partir. Elles sortent les griffes, veulent lui crever les yeux et lui lacèrent le visage et les fringues !
Vous vous croyez dans un film gore à deux balles les mecs mais vous êtes à Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, France, Paris en août 2002 de l’an de Dieu, et les trompettes divines ont sonné pour de bon. Et Guerline lutte pour sa peau au cinquième étage du 35 avenue Lénine, cité des Cosmonautes.
Je sais pas trop comment elle a réussi à sortir de l’appart. En tout là elle est chez moi en sang, à moitié nue, tremblante “C’est le Diable, Jean-Louis, c’est le Diable ! Il a emporté mes petites soeurs, les pauvres!” Et elle pleure...
“Euh bon... le Diable...Faut pas exagérer... Elles sont parties en transe... Elles sont énervées...Ca va se calmer. Prend une douche, dors, je vais voir ce qu’elles font...”
Quatre heures du matin. Je marche vers la cité des Cosmonautes entre les fantômes de racailles à couteaux. Au milieu de la tour, je vois la petite fenêtre jaune au milieu des mille fenêtres noires. Continuent-elles à délirer ? Se sont-elles endormies en oubliant la lumière allumée? Les enfants fatiguées après la transe de Dieu. Les enfants qui pleurent les papas et les mamans et crient “Jésus” dans la nuit par dessus Skyrock. Et je trouve ca trop top que les enfants programmés par la télé allumé 24/24 d’un coup pètent un plomb grave mystique et s’apprêtent à égorger tous les faux-prêtres du show-bizz, traîtres à la beauté et à la vérité ! J’ai peur mais je suis attiré par ses filles noires qui vont détruire le monde. “Je savais que ca te plairait, toi seul peut entrer là-bas pour les sauver, car tu es le Diable Jean-Louis, mais un diable innocent (ouais t’as raison, un diable innocent, merci !) et les démons qui sont en elles ne te feront pas de mal. Ils te reconnaîtront comme l’un des leurs et tu pourras peut-être les faire partir et sauver mes soeurs”. Guerline me passe de l’huile de tournesol sur le visage en faisant de mystérieuses prières très anciennes et signes très secrets, et je pars voir ce que font ses soeurs et la folle dingue mystique dans l’appartement de la maman absente, où l’on se venge de l’absence de la maman.
Je sonne. Pourparlers. “C’est qui?” Elles sont méfiantes. Le monde entier est leur ennemi. La guerre a commencé et l’appartement est leur bunker, leur temple fortifié. “C’est Jean-Louis” - “Ah! Jean-Louis ! Dieu soit loué ! Le Seigneur t’as envoyé pour nous aider ! “ Euh hum oui bon... Elles m’ouvrent, dégagent les barres, chaînes meubles qui barricadaient la porte et ferment vite derrière moi. “Personne ne t’as suivi? Ta copine la rebeu elle n’est pas venue? Tu sais que tous les arabes sont des sorciers ?”. Elles claquent mille verrous derrière moi et je flippe un peu d’être enfermé avec ces anges amazones aux dents pointues et à l’esprit si vif devinant toutes les intentions, tous les doutes, toutes les trahisons et prêtes à les punir de la mort “au nom de Jésus, le glaive de la Justice !”.
Elles sont habillées dans des sortes de costumes de bonnes soeurs qu’elles se sont inventées vite fait pour remplacer leurs fringues de salopes sexy. Sur les tête des foulards blancs = des torchons de cuisine ? Le corps nu emballé dans des draps blancs “car seul le blanc est pur, toutes les couleurs sont impures”.
Jocelaine, la chef de la secte, le torchon sur la tête et le drap autour du cul, me transperce de l’oeil biblique : “C’est Guerline qui t’as envoyé? Où est Guerline ? Elle est chez toi?” - “Non. Je sais pas où elle est... Je passais comme ca, voir comment vous allez...” Tu mens! Tu mens ! Je le sais ! Repens toi ! Au nom de Jésus j’annule toutes ces malédictions!” Et elle me crache à la gueule un crachat sacré. Les deux autres m’entourent et commencent à s’agiter “Guerline est chez toi Jean-Louis ! Tu as fait l’amour avec Guerline ! Je sais tout le mal que tu as fait ! Oh Papa! Papa Jésus Papa, pardonnez lui !” Elle me pousse par terre “Avoue! C’est Guerline qui t’as envoyé ici, je le sais ! Avoue ! Avoue ! “ Elles m’entourent, elles battent des ailes, elles sortent les griffes. Elles crachent et trépignent dans la nuit du hlm et me pincent les joues, arrachent mes vêtements et me poussent dans les coins et contres les meubles. C’est chaud ! Je flippe grave !
Merde ! Je me suis fait coincer comme un con par les prêtresses en furie et elles vont me bousiller ! “Arrêtez merde! Vous me connaissez depuis l’age de cinq ans ! Vous allez pas me faire ca merde !” Et me voilà à genoux devant trois petites racailles de seize ans habillées en bénédictines façon vaudou, et je flippe ma race car je sens (tous les poils dressés de terreur sur mes bras), je sens que je fais pas le poids et que ces femelles vont me bousiller en petits bouts ! C’est tout juste si je chiale pas ! Ok je l’avoue, je chiale et supplie. Elles me tirent les cheveux et me cognent la tête sur le mur et je supplie “Arrêtez ! Je suis avec vous !”
“Alors, si tu es avec nous, tu vas nous aider à sortir le Démon de cette maison, car les marabouts, les arabes qui vivaient ici avant, ont mis des fétiches partout dans cette maison et nous allons la purifier” Je reprend espoir “Ben ok les filles avec plaisir... Je fais quoi pour vous aider à purifier, je passe la serpillière ? (Ouais je tente le plan humour sympa pour essayer calmer l’affaire) Bizarrement la gouroute se marre. Bien que totalement barrée genre dix LSD+Kéta+Exta sans exta mais avec speed, elle peut rigoler de mes vannes à deux balles comme à l’époque où je cherchais à la sauter quand sa mère était partie à Carrefour. Elle se marre genre normal un quart de second mais aussi sec ca repart gouroute qui rigole pas du tout et à vite fait de te condamner au bucher, oh la la !
La gouroute repart en live et les autres suivent. Elles agitent les bras , elles sautent sur place, elles parlent des langues inconnues, elles sont animées par des forces obscures que nous croyons imaginaires tant elles sont restées longtemps enfouies au fond des âmes. Et maintenant je vois ces forces que je croyais moyen-âge hollywoodien, s’agiter en pleine lumière des ampoules dans ma gueule. Et impossible de nier encore l’existence du Démon. Je vois le Diable, son action, sa présence, son humour, son habileté, sa force, sa ruse. Tout ce qu’on imagine du Diable et croit être légende, je le vois je le constate. Je vois Satan dans ses oeuvres, possédant les corps merveilleux de trois enfants, beautés malèfiques et forces obscures se jetant sur le monde pour le dévorer. Et mon corps sait le danger tellement mortel que mon esprit se rend à l’évidence. Je vais passer la nuit cité des Cosmonautes avec Satan et ses trois servantes très zélées ! Et ca craint ! Il doit être cinq heures du mat...Peut-être qu’au lever du soleil le Diable va se tirer ?
Bon là ouf elles ont changé d’avis d’un coup ! Maintenant elles veulent plus m’arracher les yeux et la queue parce que je serais un traître espion à la soldes des sorciers qu’elles combattent. Un flash dans la tête de la gouroute et je deviens “Frère Jean-Louis, envoyé par Dieu pour nous aider”. Ouf, ca me laisse une chance de m’en tirer ! La gouroute à parlé et toute la petite famille des sorcières m’a adopté. “Jean-Louis tu seras le père de la famille sacré. Nous aurons de nombreux enfants et nous peuplerons la terre bénie de Dieu quand tous les sorciers auront été brûlés” Chouette la partouze est en vue, je vais pouvoir enfin me les sauter toutes les trois ces salopes de bonnes soeurs que je rêve de me faire depuis cinq ans ! “Au nom de Jésus” ! Cool !
Mais avant ça au boulot, Jean-Louis !

“Jean-Louis, Dieu t’a envoyé pour nous aider à chasser le Démon de cette maison. Tu vois les meubles, le papier-peint, tout... Dedans les marabouts ont mis leurs fétiches et il faut qu’on purifie tout ca. Là, dans le canapé, ils ont enfermés les âmes des enfants ! Oh mon Dieu, donne nous la force de vaincre le mal” Et boum, elle repartent grave en transe, à genoux devant le canapé ensorcelé. Elles se contorsionnent et vomissent, les larmes coulent de leurs yeux, et bientôt, c’est sur, les stigmates vont apparaître !
“Bon ben euh... Si le problème c’est le canapé, je peux l’emmener chez moi et vous serez débarrassées...” - “Non, pas chez toi ! Il est maudit ! Il faut le brûler ! “ - “Bon ok, je l’emmène et je le brûlerai dans le jardin...” - “Jean-Louis ! Jean-Louis ! Merci mon Dieu ! Il t’a envoyé pour nous sauver ! “ Elles m’embrassent et me caressent de partout. Bon ca serait pas mal si elle puaient pas autant de la moule ! Ouais parce que j’ai oublié de vous dire : Dieu leur a interdit de se laver, car l’eau qui sort des robinets est impure ! (Tant pis, je les sauterai en me bouchant le nez).
Les trois bonnes soeurs qui puent de la chatte m’embrassent et me poussent au boulot “Oui, Jean-Louis, emmène le canapé des marabouts loin de la maison du Seigneur” - “Ok, aidez moi à le mettre sur la galerie de la caisse...” Et j’essaye de soulever le méga-gros-canapé de chez But qui a l’air de valoir 30000 balles mais en vrai vaut 300, et qui a l’air de peser 300 tonnes et en vrai en pèse 3000. “Non, attend, attend ! Il faut d’abord délivrer les âmes des enfants emprisonnées dans le canapé. Aide nous !” Et boum elles se jettent sur le canapé avec pour seules armes leurs ongles et la foi, et commencent à le déchiqueter en petits bouts. “Mais qu’es ce que vous foutez ?!” “Il faut délivrer les enfants !” Et elles arrachent le cuir... Bon je me dis, si ca se trouve ca va les calmer de péter le canapé, je vais les aider... On va sacrifier un meuble et après elles redescendront sûrement... Elles ont déjà arraché tout le cuir avec leurs ongles et s’attaquent à la structure métalliques et aux ressorts. “Là il faudrait un tournevis...” (J’assure...) - “Un tournevis ?! Maudits maudits les tournevis ! Ce sont les clous de la croix du Christ ! Nous ne voulons pas de tournevis ! Avec la foi nous détruirons le canapé maudit!” Et le pire c’est qu’elles y arrivent ! Avec les ongles, avec les dents, elles s’attaquent à la structure métallique, et je vous jure, en dix minutes elles ont tout pété en petits bouts de deux centimètres carrés ! Je vous le jure, je l’ai vu de mes yeux !
Elles hurlent en boucle “Au nom de Jésus, au nom de Jésus ! “ Et les vieilles vis rouillées, elles les débloquaient avec les ongles en sang, à force tourner comme des damnées et de forcer et de s’acharner, rien ne leur résistaient ! “Au nom de Jésus ! “ et les canapés se désintègrent !
Six heures du mat, le canapé n’est plus qu’un tas de petits bouts de mousse, de fil de fer, de cuir et de métal. “Alléluia Jean-Louis ! Tu vois mon frère, avec la foi, on arrive à tout !” Le pire c’est que c’est vrai !
“Bon, je descend les restes du canapé dans des sacs poubelle, maintenant vous pouvez nettoyer et dormir tranquilles, les diables sont partis...” - “Non, Jean-Louis, ne pars pas, notre mission n’est pas terminée. Les marabouts ont mis leurs fétiches partout et il faut tout jeter”. Et reboum, illico elles se jettent sur le reste du mobilier et cassent tout merde ! “Au nom de Jésus! Au nom de Jésus!” Ca fait un putain de boucan d’enfer, et les voisins tapent sur les murs... “Les voisins, les musulmans, ce sont des sorciers ! Après avoir chassé les marabouts de la maison, nous chasserons tous les sorciers arabes de la cité !” Et elles me montrent par la fenêtre la cour et les façades en face. “Tu vois les dealers, ils mangent les enfants, ce sont tous des sorciers ! Et tu vois les pigeons sur les balcons, ce sont des sorciers aussi ! Tu rigoles Jean-Louis ?! Mais bientôt Dieu t’ouvriras les yeux, mon frère, et tu verras toi aussi !” Et elles continuent à réduire tout le mobilier en confettis avec les ongles, les dents et les “Au nom de Jésus” qui dévissent, déboîtent, cassent, démontent bien mieux que tous les tournevis clous du Christ. Et moi je les aide à trasher l’appart à mort....
D’un coté j’avoue, je trouve ca trop classe ces adolescentes qui réduisent à néant tous les symboles de la richesse durement acquis par les esclaves immigrés, qui réduisent à néant tous les fétiches de merde du business. Mais si c’était chez moi qu’elles foutaient ce bordel, putain c’est clair je les zigouillerais à la mitrailleuse ! (Parce que, contre trois sorcières de seize ans déchaînées, il faut au moins une mitrailleuse pour arrêter leur oeuvres de purification! Et je comprend en voyant leur hallucinant énergie dévastatrice pourquoi ils les cramaient les folles-dingues mystiques au moyen-age ! Elles auraient eu vite fait sinon de cramer tout le bled !)
Je casse tout avec elles et je prend grave mon pied parce que c’est pas chez moi, et c’est pas tous les jours qu’on a l’occase de défoncer un appart de petits bourgeois du sol au plafond pour le réduire à 25 sacs poubelles de gravats en douze heures !
On bosse comme des malades les mecs ! A dix heures du mat, l’appart de Madame PetitFrère ressemble à la rue principale de Ramallah après le passage des Juifs. Rien que des gravats ! On voit plus le sol ! On peut plus circuler ! Rien n’est épargné ! La gouroute Jocelaine (ancienne salope de la cité changée incarnation du Christ) dirige les opérations. Nous on ne fait qu’obéir à la parole de Dieu qui sort de sa bouche aux mille pipes. Elle dit de casser “au nom de Jésus!” et elles cassent, je casse. Si c’est “au nom de Jésus”, je suis couvert non ? C’est pas de ma faute quoi. On a tout pété pour le bien, pour obéir à Dieu.
Elles ont tout niqué de A à Z ! Tout le confort moderne ! Toute la civilisation ! Tout niqué en douze heures ! D’abord le salon : 1) tous les meubles cassés en petits bouts. 2) Tous les objets fracassés. Même le portable le plus sacré n’a pas été épargné, car sur les circuits électroniques à l’intérieur sont dessinées les cornes du Diable. “Les cornes, les cornes, partout les cornes ! Tout ce qui porte les cornes doit être détruit !” Et des cornes on en trouve partout ! 3) Alors on démonte les prises électriques, les tringles à rideaux, la cuisinière, les étagères de la cuisine et de la salle de bain... Les miroirs ont les fracassent ! Boum et boum ! Et la maison est un total champ de ruines... Et au passage, on déchire les passeports et les cartes de sécu, chaines démoniaques ! Et les cafards qui traient on les écrase ces sales marabouts ! Et le dernier cafard cramé, la dernière photo de Maman déchiré, je me dis ouf on va pouvoir se reposer...
Mais non merde ! Jocelaine a une nouvelle vision et il nous faut enlever avec les ongles tous les papiers-peints du 5 pièces ! C’est un putain de travail de damnés que de bosser pour ce putain de Christ ! Je commence à flipper. J’aimerais bien dormir... “Bon, moi je vais me coucher, on finira demain, je suis crevé...” (Je sors ca genre le mec qui a passé la nuit à réviser son bac, normal décontract... J’essaye de dédramatiser quoi !) Et je me dirige vers la sortie... Mais merde, elles me barrent la route ! “Non Jean-Louis, tu ne peux pas sortir ! Dehors les démons te tueraient ! Ils ne faut plus nous séparer ! Nous sommes la famille sacrée et tu seras le père de nos enfants !” - Bon l’idée d’être le père de leurs enfants me fait vague bander mais je suis trop crevé par la nuit de délire et la prise de tête transe mystique. “Ouais mais là on a fini, ya plus rien à purifier. Tous les meubles sont purifiés, tous les clous arrachés, toutes les prises...Il reste plus que le papier peint et la moquette dans la chambre de ta mère, je reviendrai demain finir le “rangement”... “Non, ne pars pas ! Tu n’as pas le droit de nous quitter ! Tu vas retourner avec ta copine la rebeu la sorcière, et elle va te jeter un sort ! Reste avec nous dans la piscine de Dieu” - “C’est quoi la piscine de Dieu ?” - “On va se coucher toutes les trois avec toi sur le sol au milieu du salon. On priera et après tu nous feras des enfants. Ils seront les fils de Dieu ! - “Bon ben ok, si vous insistez...”
Et on se couche sur le sol au milieu du salon après avoir dégagé un cercle clean dans les ruines... Elles mettent une cassette de musique sacrée = une sorte de variétés chrétienne à deux balles mais ca les fout en transe. Elles chantent “Gloire à Dieu !” en m’enlaçant, et je me retrouve avec trois bonnes soeurs de seize ans sur le dos en train de me faire des massages mystiques de la bite ! Elles me déshabillent et je vais pas tarder à me faire violer. Mais avant de faire à ces saintes les enfants sacrés, il faut me purifier merde !
Elles m’ont foutu à poil sur le dos, la bite raide dans les gravats, et m’inondent d’huile de tournesol en braillant des formules magiques entre Jésus et vaudou. Putain, elles me font mal en me sautant sur le bide pour extirper les démons de ma chair ! Elles vont m’écraser les couilles ! Et elles m’obligent à hurler avec elles “Au nom de Jésus ! Au nom du sang de Jésus ! Au nom du sacrifice du sang de Jésus ! “
Et j’hurle de toutes mes forces. Je vous jure, je fais plus semblant. Je sais que je suis l’enfant de Dieu perdu dans le péché. Et je me vide de toute la merde et me remplis de tout l’amour = ma queue devient grave raide, raidie par l’amour viagra divin, et la bave du démon coule de mon gland. Elles m’ont pris et m’emportent dans le trip Jésus magique et je comprend enfin le catéchisme, tout est clair. Mes yeux sont fermés, ma queue est dressée, je vois Dieu dans les chattes des enfants. J’oublie le monde de merde, le jour, l’heure, le taf, le machin, les trucs, les voisins, la copine. Par leurs incantations, massages et foi, elles me vident, les sorcières sincères, de tous mes devoirs et soucis, et me remplissent de sperme. Et il ne me reste plus maintenant qu’un seul devoir : les niquer toutes les trois à la suite, éjaculer trois fois de suite dans trois vagins mal lavés bavant d’Amour divin. Et je sens que j’ai pas intérêt à rater mon coup ! Que j’ai pas intérêt à débander avoir d’avoir tiré trois coups de suite dans les trois chattes des saintes ! Si j’en loupe une (surtout la gouroute !) putain la gaffe, elles me tuent c’est sur !
Maintenant j’ouvre les yeux et elles sont nues allongées côte à côte sous moi, les yeux fermés et les cuisses ouvertes, prêtes pour l’offrande sacrée du sperme. Et je m’enfonce dans les vagins mystiques au rythme de leurs hurlements d’Amour de Dieu.
Et je vous le dis les mecs, la banlieue nord des fois c’est trop top !
Et j’avais tellement peur qu’elles me déchiquètent avec les ongles et les dents au cas où je faillirais à ma mission de fécondateur de la famille sacrée, que je les ai tirées trois fois chacune sans débander ! Vous imaginez les mecs ?! Trois fois trois coups = neuf orgasmes de la morts dans trois petites chattes bien serrées de salopes très saintes qui palpitent diaboliquement (ou très chrétiennement, ça fait pas vraiment la différence) autour de ma queue totem de Dieu !


TEXTES SUR LE RING

L'Amérique Meurt et je meurs

 

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Les tours brûlaient à New-York à midi. Ici, Saint-Denis,
Seine-Saint-Denis, il faisait nuit et je suis sorti. Gavé de télé en
boucle, l'avion qui fait ping pong, fallait que je prenne l'air.
New-York brûlait et Saint-Denis festoyait. Partout les racailles
faisaient le V de la victoire genre "ça y est, on a gagné la guerre !"
Et les menaces de mort fusaient vers moi.

"Les yeux bleus, les racistes". Les yeux bleus, les racistes...

Ca fait dix ans que j'ai peur à Saint-Denis et ferme lâchement ma gueule
en rampant. Alors si ça pète grave guerre civile ethnique en France, je
sais bien que moi et la mémé du dessus on fera pas longtemps le poids
face aux mille Alkaïdiens. Boucs émissaires on sera, vite faits égorgés
pour tous les crimes de nos ancêtres. Et ce soir là, 11 septembre, ça le
faisait pas mal l'ambiance début de guerre civile nettoyage ethnique à
Saint-Denis. Ils se lâchaient grave dans les rues contre les blancs !
Les voitures klaxonnaient et douze mecs hurlaient aux portières
ouvertes à fond la caisse. Comme si, France-Algérie au Stade de France à
Saint-Denis, l'Algérie avait gagné 5-0. Ils faisaient le V de la
victoire et hurlaient "Al Kaïda! Al Kaïda" en fonçant sur moi!

"Aïe aïe aïe les tepos, mais qu'est-ce que je vous ai fait ?!"

Ca fait dix ans que Aïcha me dit que les mecs du lycée n'attendent que
ça, un mot d'ordre, un gourou, un signal pour tout cramer et tout
égorger. Ils se font chier dans les cités. Et ce qui amuse le plus les
bandes de jeunes males, de tous temps, c'est le lynchage. C'est marrant
d'écrabouiller la tête d'un sale blanc ou juif ou arabe ou noir ou
n'importe quoi, avec les potes. Chacun son tour on tape. Ca fait plouf
plouf dans sa sale gueule passée de dure à molle, de sèche à visqueuse,
de blanche à sanglante, d'apeurée à évaporée, de distincte du béton à
mélangée au gravier, de tête de con à cervelle.

Ouais les bandes mono-bite et mono-race, ça craint grave. Et les
millions de mono-bites mono-races qui encerclent les villes, ils
attendent que le signe du gourou. Evidemment les mono-bites mono-race
n'importe quand pourraient commencer la nuit des longs couteaux. Mais,
mystère de la nature, la meute a besoin de son Hitler pour mordre. Tant
que Hitler a pas dit "Heil Hilter", ils bougent pas. Ils fument des
joints, ils braquent deux trois sacs à mains pour les clopes, et de
temps en temps une chatte dans la cave et un coup de couteau pour
dérouiller.

Mais si leur Hitler hurle leur "Heil Hitler", alors les chiens se
déchaînent. Chiens de Saint-Denis comme chiens de Berlin. C'est toujours
le même truc. On se sent plus fort tous pareils tous ensemble. Tous
pareils tous ensemble, alors on devient méchants avec l'innocent différent.

- Mais non Aïcha, tu exagères, on est en France en 2001, pas en
Allemagne en 1930. L'intégration, la République, l'école laïque...

- Ecoutes Jean-Louis, je te jure sur la tête de ma mère, les mecs du
lycée, ils ont tous la haine contre les français... Tu me crois pas ?
Tant pis pour toi, embrasse moi."...

Je vois pas ce qui se pointe dans mon dos.

Et maintenant merde, je cours comme jamais j'ai couru vite et essoufflé
dans ma vie. Je cours trois fois plus vite et dix fois plus longtemps
qu'au cours de gym pour frimer me sauter les meufs ! C'est dire à quel
point je flippe ! Normal, je cours plus pour la survie de l'espèce mais
pour ma survie!

Je cours pour sauver ma peau le soir du 11 septembre.

"Putain mais merde, ils vont m'écraser ces dingos !"

Ouais, pour la racaille de Saint Denis, le 11 septembre c'était le
signal début de la guerre, pas seulement contre l'Amérique mais contre
l'Occident en général. Et même moi qui aime les arabes et tout et tout,
et que même que ma copine elle s'appelle Aicha, et ben ils en avaient
rien à foutre ! "Les yeux bleus, les racistes" et basta. Al Kaïda a
donné le signal "Heil Hitler" et ils vont me faire la peau à cause de ma
peau !

Putain je suis mal ! Ahhhhh, au secours! Je cours, je cours, je cours.
Hun hun hun...

En moi ils voient juste le blanc, le gibier qui passe par hasard et on
va se le faire. Al Kaïda a donné le signal et maintenant c'est l'ahali.
"A mort les blancs ! On va se venger de mille ans de domination blanche
guerre d'Algérie esclavage et tout et tout !"

Et sûr qui ils vont se venger les abrutis sortis de la télé dans les
rues pour fêter la chute des tours capitalistes la nuit du 11 septembre
? Sur Mendès-France ? Sur De Gaulle ? Sur Mitterrand ? Non, trop loin,
trop compliqué. Ils vont se venger SUR JEAN-LOUIS !!!!

- Oh merde, merde, merde ! Pas sur moi ! Pitié les gars, je vous ai rien
fait moi !

- T'as rien fait mais tu vas payer pour ta sale race !

Moi Jean-Louis Costes, ils ne connaissent ni moi ni mon nom, mais ils
reconnaissent ma race. Grillé par ma sale gueule, merde j'aurai du
mettre une fausse barbe !

Trop tard ! Rmiste de merde, dernier des blancs de Saint-Denis, tu vas
payer pour les magouilles des bourges. Sur moi le blanc faible, ils
passent leur haine du blanc fort. Leur haine, si longtemps contenue par
les joints et les flics, éclata le 11 septembre au signal du chef de la
meute "Heil Kaïda ! Zyva !".

New-York est tombé ! L'Occident est tombé ! Sortons dans Saint-Denis
ratonner les derniers Français, les mamies paralytiques qui traversent
la rue en 15 minutes, écrasez-les ! Et là, ce vieux con de Costes, couic
on lui fait la peau avec la Golf ! Et la Golf va faire ping sur
Jean-Louis comme pong le Boeing sur la tour.

Waouuu ! Ca craint grave les mecs ! Je cours comme un fou et la Golf me
rase le cul. Ouf ! Ils m'ont raté mais je crève de trouille. Il fait
nuit et ça sent l'émeute rue de la République. Les poubelles et les
caisses crament. Les gyrophares se font rares...

Je me réfugie dans un couscous. Les bandes de barbus entrent et sortent
de partout, déguisés en afghans pour la circonstance. Tous les
djihadistes de pacotille, qui traînent à longueur d'année devant
Carrefour avec leur turban et leur survêtement dans les
chaussettes, sont là, au couscous, à regarder Al Djezirah, les tours qui
crament et l'avion qui fait ping pong en boucle comme une loop électro
qui part en bad-trip dans une free-party. Bad trip grave la free-party
au couscous ce soir ! V de la victoire devant civières de blanches nues
cramées.

Bad-trip au couscous, je me sens mal. Ils me regardent tous d'un air
bizarre.

- Tu fous quoi là le R.G. ? Casse toi !

- Bon, bon, ok je sors, les gars. Vous énervez pas.

Je sais pas pourquoi, dans les cités, ils me prennent toujours pour un
RG avec mon look de clodo. Probablement que les RG se déguisent en
clodos pour passer inaperçu au milieu des poubelles ? Bon enfin, en tout
cas moi ils m'ont tout de suite grillé sale blanc au couscous et je me
casse. Mais je vais bouffer quoi ce soir ?

Je sais pas... En tout cas, je me voyais pas manger mon couscous royal
du soir au milieu des cris de joie et de guerre devant des civières.
C'est pas que j'ai de la famille qui crame dans la tour mais je sentais
les regards sur moi comme le regard du cannibale sur la fille ligotée
bien en chair. Ils vont me bouffer vivants ces dingos dopés à la télé !
Ils croient vraiment que ce soir c'est le Grand Soir ?! L'Amérique
brûle, et bientôt la France brûlera aussi et toute l'Europe ! Et le
monde sera enfin débarrassé de ces enculés de blancs. Ils y croient !

Bon je sais Momo... Je suis un enculé de blanc parce que je suis un
salop, parce que je me fais enculer, et parce que je suis blanc. Mais
euh... C'est pas pour te désappointer mais bon... Pour ce qui est de la
victoire finale, je voudrais faire deux trois remarques, enfin si je
peux, avant de me faire lyncher...

L'Amérique tu vois, c'est pas l'Algérie. Y'a pas qu'une seule tour au
milieu de la casbah. L'hôtel "Indépendance", jamais fini, arrêté au 3eme
étage, avec les ferrailles qui dépassent toutes rouillées et le ciment
changé en francs suisses. Je veux dire, l'Amérique, des tours y'en a
partout, serrées comme les minarets à la Mecque. La Mecque du fric comme
la Mecque de la foi, tu vois... et c'est pas deux tours en moins qui
vont faire tomber le bled USA par terre. C'est comme si Bush disait que
deux minarets bombardés à Bagdad vont faire tomber l'Islam ! Faut pas
rêver ! Pour casser l'Amérique faudrait en casser un paquet de tours et
de pavillons, sans oublier le bunker à Bush.

Et puis bon, deux tours cassées, ça prouve rien sur la puissance des
assaillants. C'est fragile une tour, tu sais. Un tas de ferraille et de
verre qui tient par miracle en équilibre, un rien peut la faire tomber.
Un con oubliait un mégot dans l'ascenseur et tout cramait pareil. Pas
besoin d'un fou volant.

Momo, tu fais le V de la victoire parce que tu crois que l'assassin est
arabe. Désolé de te décevoir. Les assassins du 11 septembre sont blancs
de blancs, Wasp de chez Wasp. Les vrais assassins du 11 septembre ce
sont les architectes de Manhattan. Ils entassent les couillons pour les
faire bosser esclaves dans des tours de 100 étages, mais ils savent très
bien qu'au moindre pépin, ça sera la tour infernale direct. Non, 10000
appuyeurs-de-clavier-computers-handicapés sortiront jamais d'une tour en
feu dans la fumée dans le noir par l'escalier-de-secours ! Qu'un mégot
ou un islamiste foute le feu change rien. C'est le concept tour qui tue.
Vivre à cent mètres du sol, c'est dangereux quand t'as pas d'ailes.
D'ailleurs le boss qui a pas d'ailes non plus, il est pas fou. Il
entasse ses employés dans la tour et lui il reste pépére dans sa villa
du New Jersey. Si y'a le feu dans la cuisine, il sort par la
porte-fenêtre du salon.

Si y'a le feu dans sa tour de merde, tu peux aussi sortir par la
fenêtre, mais là t'es à 100 mètres du béton, pas au ras des pâquerettes.
Et t'es mal !

Le 11 septembre c'est pas du tout le début de la fin de l'empire USA,
c'est un accident. Un bug. Une conséquence de l'urbanisme cynique
assassin. Ultra concentré ultra concentrant les risques pour ultra faire
du fric. Marcher sur une fourmilière, ça fait automatiquement plus de
morts que me marcher sur le pied. Et y'aura toujours un barjot que ça
fera bander de marcher sur la fourmilière.

Et puis franchement, faire tomber un avion c'est pas tant un exploit
que ça. C'est beaucoup plus facile que de mettre un but au foot.
N'importe quel con peut planter un avion. Laisse moi deux secondes aux
commandes d'un boeing et tu verras, je te l'écrase direct. Ce qui est
dur, c'est pas de faire tomber les avions, c'est de les faire voler.
Applaudis celui qui fait voler un avion, pas celui qui le fait tomber !
Faire s'élever dans le ciel mille tonnes de ferraille, ça c'est fort !
Un américain qui fait voler un avion sera toujours plus fort qu'un con
qui le fait tomber. C'est plus facile de casser que de construire. Et en
plus, savoir construire, ça empêche pas de casser !

C'est pour ça que l'Amérique domine. Elle sait construire les tours et
elle sait aussi les casser.

New-York : L'Amérique construit les tours - La racaille détruit les
tours - L'Amérique reconstruit les tours. Bagdad : L'Amérique construit
les tours - L'Amérique casse les tours - L'Amérique reconstruit les
tours. L'Amérique est la plus forte parce qu'elle domine mieux la
matière avec son esprit qui tourne vite et bien. Et c'est pas deux tours
pêtées qui vont changer ça. Les casseurs de tours ne menaceront jamais
l'Amérique. Ceux qui sauront à la fois mieux construire les tours et
mieux les casser, baiseront à mort l'Amérique. Les chinois...

Bon enfin... Tout ça pour essayer de tempérer l'enthousiasme des furieux
en Golf qui foncent sur moi en hurlant "Al Kaida vaincra !"

Ouf ! J'ai réussi à échapper aux barbus fous la nuit du 11 septembre qui
voulaient me faire le coup du Grand Soir. Je ferme les 400 verrous et me
retrouve à nouveau face à la télé en boucle, les tours qui brûlent et
l'avion ping-pong. Et le téléphone qui sonne...

Tous mes potes de merde qui hurlent de joie dans le répondeur! "Ouah !
T'as vu Jean-Louis ?! Regarde la télé ! Ils leur ont foutu dans la
gueule à ces cons d'amerloques !"

J'y crois pas !

Passe encore que de faux arabes de Saint-Denis se prenant pour les
cousins des terroristes crient victoire en voyant 100 m2 de Manhattan
cramer. Mais là où j'hallucine, c'est de voir tous mes potes blancs de
blancs qui hurlent de joie devant la télé devant les tours en feu !

- Mais c'est quoi qui te fais marrer ? Les blanches brulées sur les
civières ? Ca t'a fait gagner quoi, deux tours cassées ?

- J'en ai rien à foutre ! Bien fait pour eux ! Ca leur apprendra à faire
chier !

Christophe crie victoire avec Momo devant la télé : la France gagne la
coupe du monde de foot. Christophe et Momo crient victoire ensemble,
assis sur le canapé. Ils ont rien fait, c'est pas eux qui ont marqué les
deux buts, c'est pas eux qui vont toucher la prime, mais ils crient
victoire comme si c'était eux qui avaient gagné !

Deux tours tombent à New-York. Christophe et Momo crient victoire
ensemble, assis sur le canapé. Ils ont rien fait, c'est pas eux qui ont
marqué les deux buts, c'est pas eux qui vont toucher la prime, mais ils
crient victoire comme si c'était eux qui avaient gagné !

Franchement Christophe, t'es trop con. T'es pas Zidane et t'es pas Ben
Laden. T'es juste un branleur de français devant la télé qui crie
connement bravo pour un but qui lui rapporte rien. T'es juste un
branleur de français devant la télé qui crie connement bravo pour un
crime qui lui rapporte rien. T'es con et en plus t'es maso !

- Ouais mais tu vois Costes, l'Amérique c'est de la merde... T'as vu
l'émission ? La ségrégation, les noirs... T'as pas vu l'émission ? Les
évangélistes, anti-avortement, tout ça... T'as pas regardé Arte ? Les
sans-abris, le ku-klux-klan... Alors s'ils prennent leur claque, je suis
content. C'est que justice, depuis le temps qu'ils font chier les
Palestiniens, les Vietnamiens... Et en plus vivre là-bas, je pourrais
pas. C'est trop inhumain ! Y'a que des autoroutes et des mac-do... Et
puis t'as vu la gueule de Bush ? CNN, la CIA, tous des cyber-fachos !

- Ouais... et y'a aussi un paquet de bons petits vagins américains...
mais bon...

Si les Américains étaient les fachos que tu dis, tu la fermerais bien ta
gueule, petit français. Car tu saurais que un mot contre l'Uncle Tom et
c'est la mort. La Gestapo USA rentre dans ton salon, une claque dans ta
télé et deux dans ta gueule, et t'avales ton joint de trouille. C'est
parce que les américains sont des tyrans tolérants que tu te permets de
critiquer.

Si un jour tu tombes sous la coupe de la mafia Al Kaïda que tu soutiens
ce soir, on verra si tu l'ouvres encore ta gueule. Tu l'ouvriras juste
pour te faire arracher les dents en or avant la chambre à gaz. Et tu
balbutieras comme un con "Eh les gars, épargnez moi, je vous ai soutenu
contre Bush"... "Ouais Ben Blanc Bec, t'as soutenu les islamistes... Et
ben t'as fait une connerie ! Les islamistes tu les aimes, mais
les islamistes ils t'aiment pas !" Et couic ! Bye bye Ben Blanc Bec !

T'as applaudi et ri quand l'Amérique souffrait... Et maintenant
l'Amérique t'a lâché et tu crèves sous les cimeterres.

Quoique que nous pensions, nous faisons partie de l'Empire
Amérique-Occident, et vus et haïs comme tels par les autres. Si un jour
l'Amérique perd une guerre (et je veux pas dire deux tours, mais toutes
ses tours sous les bombes ennemis), et ben la France le soir même sera
submergée, livrée au chaos Apocalypse Now. Car nous ne sommes qu'un
petit appendice de l'Amérique au bord du gouffre, qui ne survit que
grâce à la bonté du grand corps. Si l'Amérique nous lâche, l'Europe
suppliera vite fait. "Au secours TontonSam !"

Vous crachez sur Bush. Mais si Bush perd, vous serez mal. Bush a écrasé
Afghanistan et Irak et les Talibans de Carrefour ont rangé leurs barbes
et remis leurs Nike.

Les faibles respectent et admirent les forts. Je sais c'est con mais
c'est comme ça. Tout le monde est pas gentil petit bourgeois de gauche
anti-raciste.

Si Bush loupe son coup en Irak, on va être mal à Saint-Denis, je vous le
dis. Car les faibles respectent les forts tant qu'ils sont forts mais
haïssent plus que tout l'ancien fort qui tombe faible. Alors là, pas de
pitié, lynchez les !

Vous enterrez Bush, mais si le cow-boy tombe mort, les croque-morts
crèvent avec. Vous sales petit-croque-morts français qui avez ri devant
les tours et les hommes en feu, c'est grâce au cow-boy que vous
survivez, aventuriers télé-canapé.
Les GIs tuent et meurent pour nous. Le cow-boy crève et les croque-morts
crèvent avec.

Si l'Amérique perd, si Bush perd, tu crameras dans ton pavillon comme le
juif dans sa tour.

Alors vous crierez "Au feu les pompiers !" Mais trop tard ! Les pompiers
sont crevés. Il ne te reste plus que ta tolérance et ta bonté pour
défendre ta télé-canapé et ta peau.

Tu brûles arrosé d'essence comme une tour. Tu cries ! Tu crames !
"Pardon PapaBush ! Viens me sauver !"

Mais trop tard, trop tard, trop tard ! Bush est mort, l'Amérique est
morte et les petits orphelins européens sont très malheureux.

Maintenant ils font plus les malins avec leurs conseils, leurs
critiques, leurs sermons à la con. L'Amérique fallait l'aider les mecs,
pas l'enfoncer.

Alors avant qu'il soit trop tard, avant que l'Amérique meure ou
m'abandonne, je crie : Pardonne Papa Bush, je t'en supplie, mes frères
et soeurs, pauvre français perdus, pauvres prétentieux imbus de leur
fausse supériorité et jaloux de ta vraie supériorité.

Nous ne sommes que des merdes de Français et je demande pardon aux
américains au nom de ma sous-race. S'il vous plait, Papa Bush, pardonnez
nos offenses et nos péchés.

N'abandonnez pas l'Europe dans les griffes du malin.

L'Amérique meurt et je meurs...

Ou alors au moins, Bush, si tu nous lâches, file moi une green card !


Et toi tu fais quoi pour le 31

 

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La fête des morts !

J'aime bien les jours de fêtes parce que c'est les jours les plus glauques de l'année. Personne ne sonne, personne ne téléphone. Ils sont tous en train de s'amuser sans moi, et je me sens abolument seul. Et l'envie de se suicider est palpable palpitante entre les murs et moi. Jour de fête, jour de suicide et de folie pour les solitaires. Suicide et folie, je suis dans mon élément. Je frétille dans ma maladie mentale avec le feu d'artifice au loin.

Je ne me sens jamais aussi seul et bien que quand je sais les autres ensemble. C'est trop bon.
Etre enfermé dans sa piaule au fond de son corps, mmm...

Je suis en sécurité, oublié par la racaille et les faux amis qui s'affrontent à la sortie des boites de nuit, et la masturbation est meilleure que le meilleur con.

Sales cons sales se font sauter le jour de l'An. J'en profite pour me branler la bite et la tête. Pendant que les drogues de la fausse fête leur défoncent la tête, je me défonce au boulot tout seul toute la nuit. Je prend de l'avance sur les cons qui se bourrent la gueule. Ce soir vous riez, demain je triompherai.

Et lendemain de fête, quel bonheur! Je me lève tot. Je vais a la boulangerie. Ils sont tous crevés. Le monde m'appartient.

Mon pire jour de fête c'est le jour de l'An où j'ai fait l'erreur de sortir. Je faisais un complexe. "Ils s'amusent et je me fais chier comme un merde"... Je me suis razé. J'ai mis un slip propre. J'ai dépensé tout mon fric dans la boite de nuit à payer des coups à des putes qui sont parties avec d'autres. A l'aube je suis sorti désespéré de la boite des putes envolées. J'ai du attendre le premier RER plié sur un banc gelé. Et puis dans la nuit j'ai entendu les putes crier et les racailles ricaner. C'était les racailles qui souhaitaient "Bonne Année!" aux putes avec leur queue. Ca m'a consolé.

Et vous, c'était comment votre pire Nouvel An ?


J'ai Vu La Chair Crier Et L'Ame S'envoler

 

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Fin décembre : déjeuné Sushi-snuff-movie entre Jean-Louis Costes et David Kersan. Tout se passait merveilleusement bien jusqu'au moment où le sushi se transforma en chair humaine et que le SANG coula dans leurs assiettes et qu'un CRI ATROCE s'éleva dans l'appartement et que.

Costes vous raconte tout.

On mangeait des sushi... Et puis, je sais pas pourquoi, d'un coup David
m'a montré cette vidéo des otages égorgés par les irakiens fous.

http://www.ogrish.com/archives/execution/beheading/index.html

Mais pourquoi tu m'as montré ça pendant que j'étais en train de bouffer,
David ?! Pour me faire peur ? Pour me dégoûter ? Pour m'impressionner ?
Pour m'instruire ? Pour me prouver combien qu'ils sont des salops ? Pour
me montrer comment c'est la mort égorgé ? En tout cas, j'ai vu la chair
crier en mangeant de la chair crue. Miam miam les sushis face aux blancs
égorgés. C'est vrai que ça fait bizarre.

On a pas envie d'être à leur place, les mains attachées, les yeux
bandés. Et puis couic! Le bargeot psalmodiant se jette sur toi et
t'égorges comme un mouton de l'Aïd! Le blanc gigote et braille comme le
porc qu'on l'accuse d'être. Ca me fait peur à mes couilles de blanc.
Putain un jour ils vont me choper et me faire le coup du sacrifice pour
la télé! Ma bite se cache dans mes couilles. Waaa !!! Pas moi ! Pitié !

Ma bite s'est planquée dans mes couilles et je ricane en regardant le
placard au dessus de la télé. A-a-a... Je ricanette frimette mais mes
couillettes flippettent. O-o-o... A-a-a... "Ah ouais, c'est intéressant"
que je crache à travers le sushi au steak de blanc. "C'est intéressant
de voir comment ça fait de mourir égorgé"... Hum... Ben quoi ?! Tu
voulais que je dise quoi David ?! Mort aux Arabes ?

Bof... Il y a des millions de bourreaux et des milliards de victimes. Et
les bourreaux finissent par trouver leur bourreau. Sauf que d'habitude,
ça se passe en lousdé. On passe pas le pédophile égorgeant le cul de
fillette à la télé. Les vidéos, ils se les regardent entre flics et
juges. Mais là, boum! Le snuff, il le balancent en plein sushi de midi !

Comme quoi les snuffs, c'est pas un mythe. Ca existe ! La preuve, la
vidéo du mec égorgé par quatre malades masqués.

Quatre malades masqués debout devant une banderole en arabe. Ils ont les
cagoules à deux balles et les kalashs à dix balles des gros frimeurs. On
sent que là ils font les malins parce qu'ils sont à quatre contre un à
genoux attaché. Mais face à quatre Marines, ça fait longtemps qu'ils
marcheraient cul nu à quatre pattes en chialant dans la prison d'Abou-Graïb.

Là, le blanc est seul attaché. Alors ils friment comme des corses qui
font joujou à la guerre. Ils psalmodient fièrement devant la caméra de
leur pote comme les palestiniens qui crient victoire à la télé mais
flippent leur race aux checks-points.

Bon David, première remarque.
Ces mecs là ont zéro chance de gagner une guerre. Si chaque fois qu'ils
tuent un blanc, ils passent trois mois avant à se faire prendre en vidéo
avec lui pour frimer avec les potes, ils ont pas fini ! Un américain,
ils se déguise pas en Zorro pour tuer un arabe. Il fait pas trois
millions de salamalecs avant. Il appuie sur la gâchette.
Toum-toum-toum... Et le tank repart. Il sait même pas combien il a fait
de morts. Il tue vite fait bien fait, c'est tout. Si en face, les autres
mabouls font tout un sketch pour égorger un yankee comme à la
préhistoire, t'imagines le temps qu'il va leur falloir pour éliminer
tous les blancs ! Pendant que le mongol masqué scie besogneusement une
tête, les américains envoient une bombe sans se salir et boum, dix mille
arabes morts. Si ils veulent vraiment gagner, les mongols masqués, faut
qu'ils passent à la bombe atomique après la prière!

C'est clair, le blanc pris au piège flippe comme un rat, et moi, le
blanc bouffi, je mange des sushis. Avant il mangeait des sushis et
maintenant il supplie. Un jour moi aussi, je vomirai mes sushis et je
supplierai...

Et puis un autre truc, David :
C'est dingue, regarde, la vidéo est toute floue! T'imagines les mongols
que c'est. L'apprenti snuffeur s'est acheté une caméra DV à Barbès. Ses
potes ont chopé un blanc et vont faire joujou avec. Et lui il va filmer
pour la postérité. Après ils enverront la cassette à la télé, et leur
film de snuff il va passer dans le monde entier.

Putain, quand tu tiens un scoop pareil, faut pas le rater ! Un
américain, ça s'égorge pas deux fois! Et ben eux, ces connards cagoulés,
ils ratent la vidéo !
Ils égorgent fièrement devant la caméra l'homme à genoux attaché, mais
leur pote ils sait même pas filmer! A peine le gros Zorro a planté son
poignard dans le cou du blanc que déjà le crime sort du cadre. On entend
des cris de cochons égorgé mais on voit rien! Le mec à la caméra panique
pire que la victime.

Il zoome dans tous les sens. Il filme le sol et le plafond, tout sauf le
couteau dans la plaie. C'est le genre de mec qui oublie de mettre la
cassette, qui oublie de charger la batterie, qui oublie d'enlever le
cache sur l'objectif. Le nul intégral! Il est déguisé en Zorro, mais il
a vraiment l'air d'un gros con quand, après le meurtre, ils matent la
vidéo sur la télé et qu'il y a rien dessus qu'un plafond flou qui
gigote! Ses potes barbus le regardent bizarrement. Il va se prendre une
fatwa, le réalisateur ! Waouh les bouffons de banlieue! Ils filment
l'égorgement rituel d'un blanc, le trip de leur vie, et ils sont même
pas capables de foutre la caméra sur un pied et d'appuyer sur "record" !
Alors imagines les faire vraiment la guerre : ils oublient de charger le
fusil et ils se descendent les uns les autres tellement qu'ils visent mal!

Putain la voix du mec à genoux yeux bandés est trop flippante! Supplier
plus que ses piaillements, tu meures. Si il jouait dans un film, on
dirait qu'il en fait trop ! Mais c'est clair, quand tu sens le couteau
sur ta gorge, t'en fais jamais assez.

Mongol Momo lui plante le couteau dans la carotide et j'entends le cri
désespéré de la bite planquée tout au fond des couilles. J'entend
l'animal dans l'homme.

Enfin, un truc qui est bien, c'est que c'est instructif. Je sais, ça
fait con salop à dire, mais c'est vrai. J'ai jamais fait de guerre, j'ai
jamais vu de mort sanglant. Quand la femme s'est jetée sous le métro,
les flics voulaient pas qu'on regarde. Et là, d'un coup, je vois tout de
a à z : comment le couteau rentre, comment le cou cède, comment le corps
tressaute, comment le sang gicle. Comment la voix se perd en pet.
Comment la mort finit par calmer le corps. Comment les soubresauts
s'espacent et s'affaiblissent. Comment le silence et l'immobilité... Et
ça fait drôle de voir mort inanimé tranquille ce qui était si vivant
souffrant sous le couteau. Mais où est passée la vie? Ah c'est juste ça
la mort ? Un cadavre con... Ca me fait penser quand ma souris blanche
est morte. Avant elle bougeait, et maintenant elle bougeait plus...
Merci les Arabes ! Grâce aux arabes, je vois qu'un homme qui meure c'est
comme ma souris blanche qui meure. Ma souris blanche que je torturais
pour m'amuser et puis d'un coup, elle a plus bougé.

La seul différence c'est que la souris blanche, comme le poulet, comme
le porc, comme tous les animaux suppliciés par les hommes, ne supplie
pas. Peut-être qu'ils savent que ça sert à rien de supplier l'homme
quand on est un sous-homme? Peut-être qu'ils supplient avec les yeux ?
En tout cas, ce qui est sur, c'est que la souris blanche meurt en
silence alors que l'homme hurle.

Je vois l'homme blanc supplier à genou comme un enfant qui aurait
retrouvé la foi des ancêtres. Il nous supplie en vain, nous qui le
regardons mourir à la télé en mangeant des sushis. Mais nous ne sommes
par la Vierge Marie qui exauce les pauvres pêcheurs à l'heure du
Jugement. Nous sommes des moutons parqués devant la télé qui regardent
leur frère mouton mourir sans l'aider. Nous grognons, nous flippons bien
un peu. Nous grommelons "Ah les salops!", mais nous ne partons pas en
Irak traquer les mongols masqués. Non. Nous continuons à brouter nos
suhsis à Paris en attendant notre tour. Bientôt ils viendront nous
chercher, avec les cagoules, le couteau et la caméra. Bientôt je serai
égorgé, et bientôt David sera égorgé. Nous supplierons devant la télé
pour d'autres moutons révoltés. C'est comme un jeu-vidéo notre vie !

Alors là, je dis : David, j'ai un flash d'un coup ! Chaque fois qu'on
nous montre un truc à la télé, c'est pas par hasard. Ils traquent sur le
net les pornocrates et les pédophiles soi-disant... Et là d'un coup, tu
cliques, et avec la bénédiction du Dieu de la Guerre, tu vois snuff à
gogo : des dizaines de vidéos de blancs égorgés par des arabes ! Si
c'était vraiment le scandale qu'ils disent, les vidéos on les verrait
pas. On saurait même pas que de tels trucs existent. Si les maîtres du
monde laissent circuler la mise en scène rituelle de la mort des blancs,
c'est qu'ils pensent que c'est bon pour eux que nous contemplions notre
malheur et notre mort.

Les bergers montrent aux moutons ce qu'ils veulent bien leur montrer.
Pourquoi les bergers montrent-ils aux moutons les moutons à l'abattoir ?
Pourquoi ne montrent-ils pas aux moutons les moutons heureux insouciants
dans les prés ? Pourquoi les bergers font-ils peur aux moutons avec
leurs films de moutons égorgés ? Pourquoi, sur le fronton de la
cathédrale de Dieu, voyons nous l'Enfer ? Pourquoi voyons nous nos corps
éternellement suppliciés entre les anges éternellement glorieux ? La
chair crie sans cesse et les âmes ne s'envolent jamais. Les bergers
terrorisent nos corps pour soumettre nos âmes.

Il y a un mensonge de la vidéo comme il y a un mensonge de la pierre.
L'image de la souffrance est un mensonge. La souffrance n'est qu'une
image. En vrai, dès que le couteau pénètre, tu es délivré de la
souffrance. Tu fonces vers la mort libératrice et tu fuis la vie. Tous
les survivants de la torture le disent. Après le premier coup, tu pars,
tu vogues voluptueusement au-dessus du corps atrocement mutilé.

Ton seul désir c'est de mourir, surtout pas de revenir à la vie ! Ce
n'est pas le supplicié qui souffre, mais nous qui contemplons son
supplice. Ce n'est pas le supplicié qui a peur, c'est nous les voyeurs.
Ce n'est pas le supplicié qui est puni, c'est toi et moi David.

Je t'assure David. Nous dégueulons nos sushis mais le blanc égorgé est
heureux. Il est enfin libre, sans corps, sans angoisse et sans douleur.
Il s'échappe dans un dernier feu d'artifice de la chair, une explosion
de pets, des gerbes de sang et de merde. C'est apocalyptique pour nous
coincés dans nos corps. C'est merveilleux pour lui, saint martyr
chrétien montant au Ciel. Le bourreau frappe et l'ame lui dit "Merci mon
ami d'ouvrir la cage du corps". Le sadique connard à cagoule se rend
même pas compte qu'il est la main de Dieu éventrant les corps pour
délivrer les âmes prisonnières !

Et nous restons seuls dans nos corps avec le cadavre. Il s'est cassé,
mais nous ont est toujours coincés. C'est flippant pour nous. Le corps
égorgé à l'écran est un terrifiant résumé de la vie. Cris, douleur,
sang, merde. Meurtre rituel, maësltrom de la vie. En regardant
passivement le corps blanc sacrifié, nous plongeons dans notre futur de
mutilations. Toute notre vie de cris de douleur de sang de merde
concentrée en quinze secondes d'égorgement.

Le blanc à l'écran est mort... Nous nous regardons, atterrés... Lui il
est enfin libéré. Nous, il nous reste encore cinquante ans de corps à
subir, cinquante ans de cris douleur sang merde. Cinquante ans de
martyr... Allez courage! Encore un sushi, David ?
Non merci.


COSTES - femmes artistes
On vous laisse “artiste” et je fais “génie” ok?
2001- publié dans le livre d'Anne Van Der Linden "LA CAVERNE SENTIMENTALE

 

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Femme artiste? Moi j’aime vraiment pas. Ya un truc qui cloche. Déjà artiste c’est pas génial, mais femme artiste alors là ça craint carrément.
Pour moi femme = trou et c’est son seul intérêt .
Une femme c’est un mec que j’encule par devant, c’est assez original... Mais
femme artiste j’ai l’impression qu’elle a cimenté sa chatte, plus moyen de passer, ou si ça passe, sa chatte est en carton bidon, genre tunnel du train des horreurs avec des pinces de crabes dans tous les plis, genre je met la bite sans faire gaffe et je me fais pincer bouffer merde par une espèce de lesbienne intello.
Femme artiste lesbienne intello, l’arnaque! Arrêtez les merde! Ça suffit comme ça!
Ouais parce qu’en plus elles pullulent ces connasses à pince de crabe dans le slip, yen a plus que pour elles, et Virginie par ci et Anne par là...les salopes!
Et les putains de médias qui suivent contre un coup dans le cul.
(Non, vous avez rien compris. C’est pas les journalistes qui enculent les “femmes artistes”, c’est les “femmes artistes” qui enculent “à la moderne” les journalistes avec leur gode en toc).

Déjà la femme, rien que par l’attrait de son trou, a trop de pouvoir; alors si en plus elle commence a se la jouer et çi et ça et c’est moi le Chef et c’est moi l’Artiste, on est foutus!

L’art par la femme c’est de la merde.
Franchement je le dis je le pense. Je regarde ses gribouillis et je pense bien au fond (sourire poli) “connasse bien gentille mais ferait mieux d’écarter un peu plus pour moi et pas du tout pour les autres et tout irait mieux.”
L’art pas la femme ca manque de sperme de puissance d’orgasme d’éjaculation, d’homme quoi! L’art par la femme c’est comme un gode au cul d’une lesbiche, ça sent le toc, ça pue le caoutchouc, et en plus ça fait mal au cul.
(Bon c’est vrai ya plein de mecs artistes c’est de la merde aussi, mais vous avez qu’à voir, c’est tous des pédés.)

D’un coup elle se met à dessiner... Je me dis “Tiens? Elle copie sur moi! La conne! Elle croit que pour sortir avec moi faut être artiste, créative, talentueuse , productrice, volontaire...La conne!”
Stop non malheureuse, tu vas tout gâcher! Je hais la salope artiste. Elle parle de SA peinture, de SES projets, de SES ambitions alors que moi je veux la salope bien molle vautrée écoutant béate de partout (la chatte béante d’admiration) MOI MOI MOI COSTES MON ART MOI L’ARTISTE. (Et encore moi c’est pas artiste, c’est génie)

C’est fou quoi, la connasse béate transformée en cadre sup ambitieuse qui gère sa petite carrière, c’est comme si yavait deux MOIs dans le lit. Alors résultat pendant que je parle de moi elle parle de soi. A “moi mon disque” au lieu de répondre “...” admirative amoureuse, ya “moi mon expo” qui soliloque! Le bordel, le crime de lèse-MOI, la rupture obligatoire!
La femme artiste non seulement ça casse le marché de l’art et fait baisser la qualité mais en plus ça casse les couples, l’entente, la merveilleuse entente sa tête sur mon épaule visionnaire.
De toute façon vous savez bien : foutez deux artistes dans la même pièces c’est deux rats dans le même verre, ils se bouffent. Alors la femme artiste c’est un deuxième artiste dans mon pieu sous prétexte qu’il a deux trous. La concurrence déloyale, la vipère non lubrique! A écraser sans pitié.

J’arrive vraiment pas àa croire qu’il y a des femmes ambitieuses qui font un truc à elle?! Elles devraient être toutes comme ma mère : prétendre qu’ellles sont douces et soumises et suiveuses de MOI MALE, et se contenter de régner par le cul depuis millions d’années, c’est dèjà pas mal.

Au jeu de l’art la guerre, la femme va perdre son cul, son seul chef d’oeuvre (et encore, seulement quand je bande), et moi j’enculerai des pédés dociles, des VRAIS salopes à la gélatine, pas des artistes desséchées tout dans la tête rien dans les fesses.

Et surtout croyez pas que je plaisante : je ne sors jamais avec une artiste.
Je hais les artistes à un trou comme à deux trous.
Et si la connasse par malheur par erreur se met à jouer l’artiste d’un coup alors qu’elle était au début douce bien conne, je la jette direct.
C’est pas de la provoc, j’insiste, c’est la vérité facile à vérifier.

D’ailleurs si, en dernière limite, dernière concession pédoïde aux salopes qui nous grignotent comme une immigration intérieure, une 5ème colonne des moules, en dernière limite (je me suis bien déjà fait enculer par une salope godée et même fister par une adolescente, alors tout peut arriver, c’est pas de la science-fiction! Ya pas de limite à la débandade)... oui mais hum bon donc ... en toute dernière ultime limite, quand je me serai fait totalement pédifier officiellement et qu’elles tiendront tout ...
Limite limite limite, je veux bien leur laisser “artiste”, moi je fais “génie”.

Si les salopes au pouvoir veulent se la jouer ”artiste” bon ok merde, je laisse tomber, de toute façon “artiste” ça a toujours fait un peu pédé, donc femelle au fond.
Moi je leur laisse artiste et je fais génie. Ca des femmes génies on en a jamais entendu parler et ça arrivera jamais car le génie c’est le sperme l’éjaculation l’orgasme, la queue bien raide, l’homme quoi!
Et l’art, l’art contemporain hun, c’est du mouille au poisson, des boutons mycoses et tutti franti à franprix du cul. Et faites pas semblant de pas comprendre, vous voyez très bien ce que je veux dire!
Alors ok les filles, on vous laisse “artiste” et moi je fais “génie”?
On va pas se battre pour des mots!
A mon avis avec “génie” on peut tenir encore dix mille ans; le temps qu’elles s’amusent avec peinture sculpture toutes ces conneries multimédia je sais pas quoi.
Pendant ce temps on fera “génie” tranquilles.


DIVERS

Partout des parasites

Mai 2003

 

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Les parasites me bouffent la tête. Les parasites me bouffent vivant lentement sadiquement.
Quand j'étais enfant il y avait les vers dans mon cul. Il mangeaient ma bouffe les vers dans mon ventre, ils grossissaient et je maigrissais. A cause des vers j'étais un enfant maigre, fragile et petit. Et les filles se moquaient de moi. A cause de ces putains de parasites, je pouvais jamais embrasser une fille. Trop petit, trop maigre, trop bouffé par les vers.
Et en plus aucune fille voulait que je lui touche la chatte car elle avait peur que je lui foute mes vers dans sa chatte!
Oui parce que les vers le soir me grattent le cul et je me gratte le cul. Et mes doigts sont pleins de vers écrasés que je ramasse dans mon anus rouge, irrité, brulant.
Elle m'a vu me gratter le cul. Elle a rit et elle a crié "Jean=Louis se gratte le cul, le dégueulasse!".
Elle a vu les vers grouiller au bout de mon doigt et elle a hurlé "Ah Maman, Jean=Louis il a des vers du cul sur le doigt!". Et j'ai pris une baffe dans la gueule "Vas te laver les mains!". Et j'ai pleuré, et ma cousine a plus jamais voulu que je lui mette les doigts dans la chatte "Me touche pas ! Tu vas me mettre tes vers du cul dans la chatte, et après ils vont devenir mes bébés et j'accoucherai d'un gros ver dégueulasse!"
Ces saloperies de parasites dès le début m'ont pourri la vie. Et ça fait un demi-siècle que je me gratte le cul honteusement au bureau, dans la rue, au lit quand elle se tourne coté cul, avec toujours l'horrible peur de me faire prendre en train de me gratter le cul.
Pourris de parasites de merde qui me pourrissent la vie!
Et les vers grouillent et propèrent dans mon ventre et montent dans ma tête. Peu à peu ils me bouffent tout entier.
Et je vois partout les parasites, les vers grouiller.
Les flics qui me piquent mon shit, les bureaucrates qui taxent et foutent rien, l'état qui grossit grossit grossit comme un gros ver dégueulasse qui bouffe tout, les commercants qui prennent mon fric et me donnent de la merde, les medecins malins qui me vendent le medicament anti-parasites et ca marche pas, les politiciens avec leur programme anti-parasites mais ils sont eux-mêmes les pires gros vers en costard-cravate, les gauchistes qui me bouffent la tête avec leurs theories anti-parasites sans me donner l'arme anti-parasite, les groupes ethniques qui copulent entre eux comme des gros vers dégueulasses, à ma gauche les gros vers blancs, à ma droite les gros vers noirs. Les médias vers mentaux qui s'agitent dans mon cerveau et me chatouillent les fantasmes, parasites, parasites! Et cette salope qui prétend m'aimer et colle contre moi sa grosse chatte de pieuvre et aspire tout mon sperme et me pompe la vie par les couilles. "Dégage salope, sale gros ver qui pue!"
parasites! Parasites! Parasites! Tous des parasites!
Je deviens fou ok. Je vois des parasites partout. Je suis parano ok. Mais la parano permet de deviner la vérité cachée : vous surveillez l'ennemi extérieur, islamiste, nazi, serial-killer, météore, mais le pire ennemi est à l'interieur, à l'interieur du pays, à l'interieur de la maison, tout contre vous, à l'interieur du corps :
Amours, amants, amis qui sourient et sussurent, qui tortillent et caressent comme des vers, sont les pires merdes de parasites qui nous bouffent vivants, tout doucement, en cachette, hypocritement. Ca gratte à peine le cul, ça a l'air de rien, un petit gratte-cul on y fait pas attention, une petite morsure suivie d'une petite caresse, on fait aïeet onpardonne... mais peu à peu ces enculés de faux-amis, de faux-amants, de bons chrétiens, vous bouffent tout entier de l'intérieur!
C'est ça les parasites, des amis qui vivent dans ma maison, dans mon ventre. Des parents qui mangent leurs enfants. Des enfants qui mangent leurs parents.
Je préfère l'éléphant qui écrase de l'extérieur au ver qui grignote peu à peu de l'intérieur.
Je préfère Hitler qui mitraille à Shröder qui rimaille.


Vampire que j'aime

2003.

 

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J’ai vu ce site du mec qui fait un site sur moi. Super ! Ca me fait plaisir. Ca flatte mon ego, et surtout ça me rassure. Ya quelqu'un qui s'occupe de mes affaires ouf ! Parce qu'avant personne s'occupait de mes affaires.
Si mes disques ils disparaissent, si les masters de vidéos s’autobouffent sur les étagères pourries, si les photos de show brûlent ou sont volées par des racailles de merde, tout le monde s'en foutra. Je serai le seul à pleurer; car Je suis le seul à croire à la valeur de ce que je fais. Et bientôt je vais crever et putain ma pute de mère en larmes jettera au feu tous mes cds et films et photos avec l'aide de mon père de 80 ans, en fauteuil roulant mais encore capable de bouger pour détruire l¹oeuvre diabolique de son fils malade mental.
Il est mort le pauvre Jean-Louis, c'est pas de sa faute il était malade.
Pourquoi il était comme ça je sais pas ? Pourquoi il a pas fini ses études ? Il avait tant de talent. Tant de talent gâché dans ces provocations merdiques, quel dommage !
Quelle mouche l'a piqué ?
La queue de mon père dans mon cul a deux ans,
Et la chatte mouillée de maman qui mate.

Bon mais là je suis rassuré. Il y a ce mec qui fait un site sur moi. Je sais pas qui c'est, je le connais pas. Il a fait ça sans me demander. Il a fait ça comme si j'étais déjà mort quoi.
Alors ça me rassure, ça veut dire qu'après ma mort il y aura quelqu'un pour sauver mon oeuvre des pattes des bons beaufs de merde tueurs d'art dégénéré pour le bien de la société et des enfants.
Parce que ya mes parents mais ya aussi l'union des étudiants juifs de france.
Ce mec là il va sauver mes oeuvres de leurs griffes velues.

Ce mec la il va archiver les photos les disques, les films; les affiches, les dates, les lieux, les faits, les anecdotes, tout quoi sur Costes sa vie son oeuvre de 1954 à le jour de ma mort. Il va archiver l'oeuvre de Costes, la protéger, la cacher, hors de portée des mites et des méchants, dans les coffre-forts sécurisés de sa passion et de son amour méticuleux.
Et le jour dit par le Dieu de la Gloire, il sortira tout Costes en pleine lumière, les saintes oeuvres offertes à la vénération des fans du futur pas encore nés.

Ouf merci machin ! Ca me soulage d'un putain de poids d'angoisse. Après ma mort qui allait s'occuper du gros tas de merde que j'ai chié et pieusement conservé depuis trente ans? Toi. Je te fais confiance. Je te lègue le machin. Fais de Costes après ma mort une légende des siècles pour faire plaisir aux enfants devenus grands et faire chier l'uejf. Je suis l'artiste mort maudit qui va grâce à toi grossir, enfler au fil des siècles en surhomme, et pas pourrir dans un grenier de grand mère pute pourrie fardée.
Putes pourries fardées qui tuent trois fois leurs enfants, en les jetant de leur ventre, en les enterrant vivants et en les enterrant morts.
Tuer l'artiste après l'homme mort en tuant son oeuvre.
Achevez ce dégénéré!

Non! Toi tu vas me sauver de la mort, de la destruction, du sabotage, de l'oubli.
Je vais briller éternellement. Tu vas me faire échapper à l'affreux tombeau coffre-fort de papa maman et briller dans le ciel posthume des vraies stars.
Mourir maudit puis ressusciter. Le secret de l¹éternité.

Merci mec du site sur Costes. Je vais te donner toutes les infos, tous les scoops, tous les cds, tous les films, toutes les photos, et tu feras dans ta piaule le musée Costes réel protégé de la mort et sur le web le musée Costes virtuel immortel.
Et tu seras récompensé, généreusement éclaboussé par la gloire du sang du saint.
Vampire que j'aime.


MORT AUX MEDIAS !

 

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J'aime Internet car j'ai désormais les moyens de diffuser mes ?uvres par moi-même sans dépendre du bon vouloir des médias et autres intermédiaires. Je ne suis plus désormais à la merci des journalistes, des distributeurs de disques, de tous ces connards qui organisaient la pénurie d'informations pour asseoir leur pouvoir : sans articles dans la presse, sans passages a la télé, sans distribution dans les magasins, il m'etait tres difficile de faire connaître mes ?uvres, et je ne pouvais compter que sur la bouche-à-oreille, la distribution de tracts, les dépôts dans les rares magasins spécialisés les acceptant, la vente par correspondance, les mailings tres coûteux vers des adresses d'amateurs glanées peu a peu au hasard des concerts et des rencontres pour essayer de faire connaître mes productions et les vendre. Certes, avec le temps cette diffusion parallèle avait fini par bien s'organiser, mais elle ne pouvait rivaliser avec l'efficacité des grands réseaux d'informations et de distribution qui me tenaient a l'écart. Il existe bien des fanzines et des émissions sur les radios libres qui diffusent mes ?uvres de temps en temps, mais même la je dépendais toujours des goûts et de la censure de quelques potentats de l'underground a l'esprit tout aussi étroit que les grands dictateurs des mass media. Mon ?uvre étant originale, en dehors des modes et courants artistiques, considérée soit trop ... et non commerciale par les mass media, soit trop nulle et ringarde par les micros-medias branches, j'etais donc condamne à rester dans l'obscurité jusqu'à la mort ! Mais vint Internet... et je peux enfin mettre à la disposition de tous (au moins de tous les internautes) non seulement le catalogue de mes ?uvres mais aussi des photos couleurs, des interviews, des sons et des vidéos... et même mes pensées ! Une masse considérable d'informations sur Costes que je ne pouvais diffuser auparavant par manque de moyens indépendants est maintenant disponible sur Internet instantanément, à toute heure et dans le monde entier, sans que cela me coûte autre chose que le temps passe à les utiliser et les télécharger sur le serveur; mais c'est un grand plaisir après temps d'années de frustration médiatique, de passer des nuits blanches à peaufiner mon web ! Désormais je produis ce que je veux, je dis ce que je veux et je le met à la disposition des autres sans aucun intermédiaire qui puisse déformer mon ?uvre, l'amputer ou carrément la censurer. Quelle liberté et quel plaisir extraordinaires : à chaque fois que j'ajoute un dossier sur mon site, je jouis !!! Et comme évidemment je ne suis pas le seul à faire mon web et que la masse d'informations ainsi librement et directement proposée par des individus ou groupes indépendants du monde entier ne cesse de croître exponentiellement, il pourrait bientôt venir le temps (je crois qu'il est déjà venu) ou les grands monopoles médiatiques, qui ne sont plus des monopoles puisque tout un chacun peut médiatiser comme bon lui semble, perdront inexorablement leur audience, les gens préférant trouver directement sur Internet les informations et ?uvres qui les intéressent plutôt que des dépendre du misérable pseudo choix de quelques chaînes télé toutes également conformistes ou des articles bidons de Libé ou autre canard merdique Adieu journalistes, rédacs-chefs, animateurs de radio, producteurs, programmateurs et distributeurs qui depuis temps d'années abusent de votre pouvoir de médiateurs imposés pour vous en foutre plein les poches et jouer les adjudants-chefs de l'information et de la culture. A part quelques milliards d'arrières irrespirables, quel sain d'esprit s'intéresse encore à votre merde ? Personne, connards, crevez ! On est tout sur le net à surfer et à s'éclater, s'éclater à choisir librement nos pensées et nos émotions. Ce n'est pas que sur Internet les pensées soient plus intelligentes ou les émotions plus fortes, mais au moins elles sont le reflet non déformé des pensées et des émotions des individus qui les ont formées. Et ca c'est vraiment superbe de voir la pensée humaine se faire et se défaire librement sur l'écran, l'humanité en mouvement sans flics-curés-censeurs pour "choisir", "présenter", "commenter"= "fliquer", "curailler", "censurer". Adieu journalistes, rédacs-chefs, animateurs de radio, producteurs, programmateurs et distributeurs, vous avez fait votre temps. Depuis l'immorale invention de l'écriture, l'infâme invention de l'imprimerie, l'information et la culture sont entre les mains de lettres et de techniciens qui profitent de leur mainmise sur les méthodes de communication pour manipuler la connaissance humaine, la filtrer, la distribuer parcimonieusement; car derrière l'apparente abondance des médias est la plus grande misère : des pans entiers de l'information et de la culture sont systématiquement passés, écarte, détruits depuis des millénaires, depuis que l'écrit = l'humain médiatisé a pris le pas sur l'oral = l'humain vivant. Journalistes, rédacs-chefs, animateurs de radio, producteurs, programmateurs et distributeurs, minables médiateurs modernes, sous votre costume rayé fluo je vois la soutane mitée et puante du moine copiste moyenâgeux ! Dégagez sale racaille, idi-amin-dadas de la culture, ici je fais votre grand procès, le Nuremberg des génocideurs de Costes, et je vous condamne à mort : MORT AUX JOURNALISTES ! MORT AUX REDACTEURS EN CHEF ! MORT AUX ANIMATEURS DE RADIO ! MORT AUX PRODUCTEURS ! MORT AUX PROGRAMMATEURS ! MORT AUX DISTRIBUTEURS ! MORT AUX MOINES COPISTES ! MORT A GUTEMBERG ! MORT A TF1 ! MORT A LIBÉ ! MORT A SONY ! Déjà vos journaux ne se vendent plus et l'audience des chaînes baisse; bientôt vous serez au chômage et vous errerez minablement sur le net à mendier un Web. Et, sur Internet, Costes est l'égal de TF1, l'égal de Libé, l'égal de Sony ; et a armes égales, sans rotative et canal hertzien, avec pour seule arme son web, on voit bien qui est le meilleur et le plus fort : c'est Costes évidemment, car son Web est infiniment plus excitant et amusant que les Webs merdiques et besogneux de TF1, Libé ou Sony, les traîne-savates de l'Internet.


SUR JEAN GENET

 

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Jean Genet… Ah oui… C’était le genre de mec qu’il fallait lire absolument pour pas avoir l’air trop con dans les années 70. Y’avait Williams Burroughs, y’avait Kerouac, et y’avait Jean Genet... et aussi un paquet d’autres, je m’en souviens plus... Ah oui j’oubliais ! Castaneda !

Bon...

Burroughs Kerouac ça faisait quand même plus neuf. Genet lui c’était quand même un ringard d’avant-guerre. Mais je sais pas pourquoi, il était sur la liste des mecs cools à lire, alors j’ai lu tous ses romans, tout de lui et tout sur lui. Comme ça je pouvais frimer entre deux tafs sur la pipe à eau. « Ah oui Tolkien ! Ah oui Castaneda ! Ah oui Jean Genet ! » Genet... ça donnait un vague air intello au drogué, une sorte d’intelligence à l’abruti hippy.

Bon pourquoi Genet s’est pas retrouvé sur la liste des vieux ringards français d’avant-guerre foutus à la poubelle avec Bernanos et l’autre j’ai oublié son nom ? Je sais pas trop... Je sais qu’il allait dans les manifs pour les noirs, dans les manifs pour les arabes, dans les manifs pour les jaunes, etcetera... Il en loupait pas une. Et à l’époque, être un bon militant de gauche c’était utile pour réussir comme écrivain. En allant à toutes les manifs dirigées par Jean-Paul Sartre, le Pol-Pot de l’intelligentzia franco-coco, l’artiste obtenait le label « gauche » = le label « intelligence » = le label « ange du bien combattant le fascisme impérialisme colonialisme ». Anti-establishment, c’est ça qui permet de faire partie de l’establishment ! D’ailleurs ça, ça a pas trop changé jusqu’à aujourd’hui. L’artiste doit jouer le rebelle tandis qu’on zigouille en secret les vrais rebelles. L’artiste est une salope au service de la trique, et Jean Genet qui fut la reine des salopes mouillant pour la plus grosse trique, forcément au pays de « suce le plus fort », il fut le plus grand artiste, le plus brillant oint de sperme sec.

Donc Genet qui a bien défilé avec les blacks panthers et les palestiniens, et toutes les autres nobles causes des années 70, fut mis par le pape Sartre sur la liste des loyaux sujets de Sa Majesté, sur la liste des bons écrivains à lire absolument sous peine d’être traité de sale réactionnaire. Donc moi adolescent soucieux d’être cool, obligatoirement je lis Genet. Dans l’espoir de tirer un max de meufs, j’ai lu tout Genet, tout Sartre, et même tout William Burroughs à l’envers = à l’endroit !

Enfin bon... j’ai lu...

Franchement, quand je dis que j’ai lu tout Jean Genet, ça veut pas dire que je l’ai lu. Ça veut juste dire que j’ai tout acheté. L’essentiel c’était pas de lire mais d’acheter le livre (ou plus cool encore de le voler) et de se balader à la manif, à la fac, à la partouze, en autostop, avec Genet à la main. Autostop vers Kaboul avec Genet beaucoup plus cool que Club Med Marrakech en Caravelle avec les mémoires de Malraux.

- Ah tu lis Genet...

- Ouais, tu connais ?

- Ah ouais, génial !

Deux drogués cools branchés venaient de se rencontrer et de s’adouber. « Tu lis Genet ? » C’était le signe cabalistique, le mot de passe comme « Tu connais Burroughs ? » ou « Tu sais dans Castaneda quand... » « AH OUAIS, GENIAL ! »

« Ah ouais génial » c’était la phrase qui permettait de se sortir de toutes les situations test de cooletée entre deux tafs pipe à eau. A 90 % on parlait de shit coupé au henné ou de coke coupée au lait écrémé. Alors de temps en temps une pose « Tu connais Genet » çà aérait le cerveau du drogué.

Mais pourquoi Genet ? Ya quand même un mystère Genet. Comment ce ringard de 1920 a bien pu se faire inscrire sur la liste des branchés de 1970 ? Burroughs et Kerouac, qu’ils soient cool branchés en 70, c’est logique. Ils étaient américains, donc à priori des mecs bien à une époque où on écoute du rock made in usa déguisé en hippy made in usa en luttant contre la guerre made in usa. Quand tout est made in usa, logique que les stars soient made in usa. Colonialisme culturel oblige. Mais Genet ? Il pouvait même pas aligner un mot d’anglais avec son cul ouvert ! Alors c’est bizarre que ce ringard de français époque Cocteau se soit retrouvé au hit-parade des petits français qui jouent aux hippies ! Si encore il se droguait comme machin qui fait des dessins, mais même pas. Il se droguait pas Genet (bon au moins officiellement car on l’imagine bien fumer la pipe d’opium avec Cocteau en 1943 dans un bar de collabos). Il se droguait pas Genet, mais il se faisait enculer. Et ça c’est vachement important à l’époque 1970 de la libération sexuelle. Se faire enculer c’est la preuve que tu es libéré au moment où pédé commence à devenir à la mode et anti-pédé franchement facho.

Genet se fait enculer, c’est marqué dans son bouquin. Or moi, comme Ginsberg je viens de me faire enculer par un étudiant tunisien devant ma copine défoncée, et c’était vachement cool. J’ai mal au cul mais c’est parce que j’étais coincé du cul, pas parce que mon anus est pas fait pour prendre des queues. J’ai pas joui mais ma copine a mouillé. J’ai prouvé en me faisant enculer par un noir que j’étais à la fois libéré du cul et pas raciste. Deux points d’un coup ! Bien joué Jean-Louis ! D’accord t’as mal au cul et ta copine s’est cassée avec le noir enculeur de blanc, mais au moins t’as gagné deux points sur le barème Jean-Paul Sartre / Cohn-Bendit du mec cool 1970.

Et puis ya un autre truc chez Jean Genet qui faisait de lui, pour les cons de français anti-francais, un mec bien malgré qu’il était Bourvil et pas Beatles. Il était anti-français Genet. Il crachait sur tout ce qui était état nation France Histoire fierté drapeau blanc machin. Il était toujours pour les noirs contre les blancs, pour le mal devenu bien contre le bien devenu mal. Il participait à la transmutation magique bidon des valeurs par les gauchistes hippies. Genre se faire enculer vaut mieux que se reproduire, le voleur est meilleur que le travailleur, l’honnêteté c’est de la connerie, la fainéantise le summum de la sagesse. Et pour moi à l’époque qui branle rien sauf ma queue, un mec qui branle rien sauf sa queue, forcément c’est mon modèle. Comme Genet je me hais ma race et je me branle mon nègre. Comme Genet, je suis pour les noirs contre les blancs et pour tout le monde contre moi. Je suis pour Genet, le français anti-francais qui me sert de modèle pour me prétendre français pas français.

Parce que c’est pas facile d’être branché en 1970. Il faut s’habiller en hindou, chanter en anglais, et préférer le couscous au camembert. En ce temps de partouze mondiale, il souffre le petit français avec comme seuls modèles Papa para en Algérie et Papy poilu en 14-18. Pauvre petit français s’évertue à s’oublier. S’évertue à parler anglais, bouffer arabe, se fringuer hindou, selon les diktats Cohn-Bendit. Mais c’est clair un français moyen en hippy est aussi ridicule qu’un tunisien en rappeur. Il aura beau acheter toute la panoplie, tous les disques, il sera toujours moins cool qu’un américain déguisé de naissance en américain. Toujours moins zen que le guru de Katmandou et moins couscous que la fatma.

Déguisé en tout sauf en moi, je deviens rien. Et c’est vraiment stressant de chercher sans arrêt à imiter quelqu’un qu’on est pas. Et tuant de prétendre ne connaître ni pays ni papa, alors que ma tête est pourrie de travail famille patrie.

Or Jean Genet lui, c’est marqué dans son CV, il n’a ni papa ni patrie... Mais il est quand même français. Genet l’apatride français, ça c’est un bon modèle pour le français fatigué. Jean est orphelin, né d’un coup tiré par un alcoolo inconnu dans la chatte d’une clocharde anonyme. Retrouvé devant une église, pauvre bébé nu sans nom sans adresse sans papa sans maman, donc sans famille, sans travail, sans patrie. Pauvre bébé Jean abandonné de tous devant l’église fermée. Il a failli mourir de froid la nuit, mais sauvé à l’aube par le Curé (Bon ça « Curé », on oublie dans son CV à Genet, car le mot « Curé » en 1970 faut le rayer, faut l’oublier, faut le brûler.) Donc pour le moment, 1970, on garde juste Jean Genet orphelin, sans famille sans patrie (et on oublie sauvé par le Curé, mais à la fin vous verrez, le Curé revient pour déterrer le Saint...). Donc on retiendra juste Jean Genet, un enculé retrouvé nu bébé à l’aube sans famille sans patrie, sans traces de sperme ni de sang des règles sur lui. Et ça, sans famille sans patrie, c’est béton comme CV. C’est grave légitime impressionnant modèle pour le petit bourgeois comme moi qui, étouffé par ses complexes, prétend ne pas être lui-même, a honte d’être sorti de la queue du père et de la chatte de la mère. Genet orphelin lui n’est sorti ni de la queue du père ni de la chatte de la mère. Comme Jésus né de rien, mais à l’envers. Né du souffle de l’Esprit-Saint antichrétien. Genet est le modèle mental comme Che Guevara est le poster.

Oui c’est ma foi, ma loi ! Oui je veux être comme Jean Genet. Devenir orphelin. Oublier la famille et la patrie. Jouir du cul, débarrassé du souci de la queue raide, loin du courroux du père et de la honte du grand-père fasciste.

Je rejette ma race. Comme Jean Genet je veux être le sans-race. Rêve de con, mais bon…

Alors dans la poche j’enfonce Genet (à moitié mal enfoncé pour que tout le monde le voit dans le métro des beaufs et dans les partouzes branchées). Dans la poche, pour faire chier et pour frimer, j’enfonce Genet.

Genet, la bite anale qui me défonce le mental. J’exhibe la bite anale, Jean Genet, le titre et le nom de l’auteur qui dépasse de mon froc. Pour faire chier la famille et la patrie. A l’autel de la patrie = la table de la famille, je clame je réclame je déclame Genet, et jouis du courroux des pères et des larmes des mères. « Jean-Louis, tu es homosexuel, mais pourquoi ? ». « Pourquoi lis-tu ces horreurs ?! »

« Corruption du coeur et de l’esprit ! » dit Maman. Et je ris, je ricane, je revendique ! Oui Maman c’est ça « Corruption de mon coeur et de mon esprit ! Ah ! ah ! ah ! » Et je jouis, je ris ! Je simule le bonheur en m’enfonçant dans les mots sales de Genet « Enculé comme une fleur ! »... Mais franchement, en secret, je comprend rien à sa prose qui me fait chier et j’ai peur seul dans le noir face au gode cacaté rien pour l’essuyer. Et c’est pas un bouquin de merde qui me sauvera du suicide. Ma race se suicide. Je me suicide car je suis ma race. Et ma race en moi n’a pas besoin de l’alibi Genet pour me suicider.

Non Jean Genet c’est pas l’irruption du génie comme le chien dans le magasin du juif. C’est juste un bouquin, même pas un pétard, posé sur la table de la salle à manger pour faire chier mes vieux. Leur faire croire que je me suis évadé de la société comme Genet du bagne pour couler sur le bateau du vieux Rimbaud estropié.

Mes vieux ça les fait chier de me voir couler sur le bateau des pédés : « Rimbaud et Genet sont sur un bateau, Rimbaud encule Genet, qui coule en premier ? » (Coule du cul, je veux dire). Tes vieux, Jean-Louis, ça les fait chier de te voir couler du cul, mais c’est pas par jalousie ou coincé du cul, connard. C’est parce qu’ils sont dégoûtés de voir gâché le fruit de leur queue et cul. « Notre connard de fils traîne avec ce pédé de Genet ! Genet le pédé, Genet le voleur, le traître, le corrupteur de la jeunesse ! Notre fils aîné pourri par Genet ! On va pas laisser faire ça ! »

Et blam ! Ça loupe pas. Je prends la baffe de Papa en pleine gueule.

Silence de mort à table. Les cuillers sont coincées entre soupe et bouches bées. Maintenant qu’est-ce qui va se passer ? Ma petite soeur rompt le charme et pleure. Ses pleurs déclenchent mon sang et je saigne du nez.

Maman part dans la cuisine, les mains sur les yeux. Je me demande comment elle se plante pas dans le mur ? Mais c’est vrai que c’est une scène qu’elle a joué mille fois. Mille fois tous les trois, Papa, Maman et moi, nous avons joué à Jean Genet, plus amusant que la télé. Le feuilleton Jean Genet ! Jean-Louis dit Jean. Papa tape. Maman pleure. Jean-Louis jouit du sang. C’est ce que voulait Jean.

Jean Genet le pédé veut détruire la société. Ma petite soeur a compris le piège et hurle de terreur.

Papa tape. Jean-Louis saigne. Maman pleure. Jean Genet ricane et compte les coups et le pognon. C’est une bonne scène et les bonnes rigolent derrière les paravents tandis que les nègres les enculent. La meilleure pièce de théâtre de Jean Genet c’est moi à table qui saigne dans ma soupe entre Papa qui tape et Maman qui pleure. Musique originale de ma petite soeur. Une pièce jouée et rejouée et rejouée jusqu’à la mort dans des millions de familles françaises. Une pièce qui s’appelle « Le plaisir de détruire ». Et c’est signé Jean Genet l’enculé.

Oui Jean, Genet, pas encore dans la tombe en 1970, prit sûrement beaucoup de méchant plaisir pédé dans sa chambre d’hôtel à voir l’effet de ses gris-gris. L’enculé enculeur.

Ah ! Si seulement Maman avait dit « Ah Jean Genet, quel poète ! » Instantanément le charme des gris-gris du pédé aurait été rompu. Car si Maman très sainte aimait Genet, alors Genet ne pourrait être vraiment le Diable qu’il parait être. Mais tant que Maman dira « Maudit Genet », alors pour toute une génération 1970 il restera le Dieu du vol, du meurtre, de la transgression, de l’enculage gratuit des mouches à merde.

Nous voulions échapper à la croix, alors nous nous la sommes mis dans le cul pour ne plus la voir.

La croix est dans ton cul. Tu ne la vois plus, mais elle est toujours là !

Comme Genet, antéchrist du cul, je me suis mis la croix dans l’anus. Mais j’ai mal au cul. Le prestidigitateur pédé a fait disparaître l’objet mais pas la douleur. Tu m’as abandonné sans me soigner, Genet. Et là, si j’avais été moins con, j’aurai grillé l’arnaque du vieux pédé qui prend plaisir à enculer les enfants innocents.

On s’enculait avec des croix modèle Genet sur les ordres du couple satanique Sartre / Beauvoir. On lisait, on pensait, on payait comme les salopes gauchistes hippies Cohn-Bendit nous disaient. Peur de passer pour des cons. On faisait semblant de lire Burroughs, Kerouac, Genet. Franchement on y comprenait rien à Burroughs sauf qu’il y avait marqué pédé tous les trois mots et les deux autres mots c’était drogue et drogué. Drogue drogué pédé, c’était notre programme sous le règne de Hitlersartre. « Drogue drogue pédé ! » « Drogue drogué pédé ! » Nous y avons cru. Nous avons crié tous en choeur « Drogue drogué pédé ! » et nous avons appliqué dans notre chair la théorie Sartre et le slogan Cohn-Bendit. « Drogue drogué pédé ! Hitler n’avait pas de coeur dans l’anus et fais-toi enculer comme Genet » Ce que les ordures intellos nous disaient, on l’a cru et on l’a fait, ce que les ordures intellos se sont bien gardées de faire. Nous avons enculé nos culs et drogués nos poumons, et nous sommes tous morts d’overdose et sida. Et les enculés d’intellos qui s’enculent jamais, eux ont survécu et sorti Genet, le génie du cul, en livre de poche pour frimer dans la poche arrière près de l’anus.

« Plaisir de détruire en enculant », trois millions d’exemplaires, trois millions d’enfants morts, et trente millions de dollars. Car Genet c’est le pédé mais c’est aussi le vol. Un, orphelin, sans famille sans patrie. Deux, pédé, fais-toi enculer. Enfin trois, voleur. Car il fallait que Genet soit Sainte Trinité pour fonctionner à fond dans le cerveau des petits chrétiens.

Orphelin pédé voleur... et en plus il avait même pas le bac ! Trop top l’idole des jeunes ! Orphelin pédé voleur et pas le bac, forcément Genet allait monter sur le podium icône des faux hippies français 1970.

Je veux être orphelin comme Genet. J’achète ses livres pas pour les lire mais pour envoyer le faux signal au monde « je suis orphelin comme Genet ».

Je veux être pédé comme Genet. J’achète ses livres pas pour les lire mais pour envoyer le faux signal au monde “je suis pédé comme Genet ».

Je veux être voleur comme Genet. J’achète ses livres pas pour les lire mais pour envoyer le faux signal au monde « je suis voleur comme Genet ».

Et bien que plein du fric de la bourgeoisie et du deal, je vole dans les supermarchés avec Genet dans la poche. Ca fait trop de bien et trop bien dans ma tête et dans la tête des potes et des connasses.

Je vole au supermarché = je suis un aventurier comme Genet.

Je vole au supermarché = j’encule le système = je me fait enculer = j’encule un max de meuf !

C’est ça le paradoxe Genet : Tu prétends te faire enculer pour pouvoir enculer un max de meufs !

Normal que Genet soit un paradoxe. Toutes les arnaques sont des paradoxes.

Et quand je me fais choper par la sécurité et passe deux heures au commissariat où Maman vient me chercher, je me prend grave pour Genet au bagne à quinze ans enculé par la maffia et torturé par les matons. Et ça me fait grave mouiller.

Oui, se prendre pour un pauvre pédé orphelin chopé en train de braquer une carotte pour s’enculer, ça fait grave mouiller le petit-bourgeois français 1970 qui s’ennuie en hippy chez Maman.

Et la baffe de Papa en 1970 à 19 heures pour cause de carotte braquée au supermarché, c’est la Gestapo dans le cul de Genet juif.

Pour le petit merdeux anti-social bourgeois de gauche que je suis, « privé de dessert = survivre dans un camp de concentration ! »

Ouais, orphelin pédé voleur prisonnier antibourgeois, Genet cumulait toutes les tares et c’est pour ça qu’il brillait comme une star dans la tête du taré que j’étais.

Et maintenant il reste quoi de Jean Genet en 2004 dans la tête du taré, quand Sartre est squelette et Cohn-Bendit obèse ? Il reste Genet amoureux d’Hitler qui le suce pour la Shoah. L’apologie du faible enculé par le fort sur les cadavres de ses frères. Il a fait des queues sanglantes dans les culs pleins de merde, duels d’amour et de beauté. L’apologie du faible enculé par le fort sur les cadavres de ses frères. Il a été se faire enculer en vrai par des vrais palestiniens armés dans les camps du Liban en 1980. Genet 70 ans se faisant enculer par Ali 15 ans face à Israël. L’apologie du faible enculé par le fort sur les cadavres de ses frères. Il a aimé les queues circoncises des juifs arabes et les queues aux prépuces épais des noirs. L’apologie du faible enculé par le fort sur les cadavres de ses frères.

Il aimait sentir un pauvre qui pue jouir dans son cul. Il pris la queue de David à Gaza et d’Ali à Tel-Aviv. Comme Jésus à Jérusalem.

C’est ça qui me reste de Genet : je suis né enculé comme Jésus dans la grotte à Bethléem et je veux mourir enculé sur la croix à Jérusalem. Devant Papa et Maman, devant tout le monde, devant la télé. La famille pédophile et le monde nazi enfin réconciliés par mon martyre.

Avouer ma chrétienté LE CUL OUVERT SANS AUCUN BLASPHEME et sans aucune provocation gauchiste ou artistique de merde.

LE CUL OUVERT PLEIN D’AMOUR.

Je veux, comme Saint Genet, devenir martyr de l’anus sanglant.


SYSTEMES SEXUELS

 

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1 - LA BITE PLIEE

C'est les filles qui me faisaient bander; penser a des filles. Mais comme j'avais pas de fille, je faisais la fille. Je piquais une culotte a ma mere (sexy avec de la dentelles pour faire bander mon pere) et un soutien-gorge; dedans je mettais des chaussettes. Je m'habillais en ma mere a poil et je me regardais dans la glace de la salle de bains : c'etait risque car si ma mere rentrait, j'aurais l'air con en slip soutien-gorge, deguise en ma mere a poil devant ma mere en tailleur et sac de chez Carrefour.
Mais bon, quand on bande on prend des risques.

Je me regardais en fille dans la glace et la fille dans la glace me faisais bander. Mais y avait un probleme, ma queue bandee hors du slip de ma mere ca faisait pas fille, alors je debandais en pensant a mon pere et je me scotchais la queue au cul. La bite coincee pliee, je pouvais bander tranquille : la fille dans le miroir avait la bite pliee et elle faisait la fille. Je bandais plie et j'avais mal a la queue.

2 - LE STRIP-TEASE DE BITE

Ce qui me faisait bander c'etaient les strip-teases. Alors je me faisais des strip-teases de bite, et je la deshabillais (sur un disque de...). Mais, pour habiller ma bite, il me fallait des habits de bite, des habits sexy pour bite, pas des slips, car les slips c'est des habits de bite plus le cul plus le bide, pas assez specialise habit de bite.

Comme ma bite qui bande c'est un cylindre, il me fallait des habits cylindriques en forme de bite. Je piquais des torchons, encore des slips sexy (ma mere elle devait pas savoir ou passaient ses culottes, elle devait croire que c'est mon pere qui se branlait dessus?!) et des sacs plastiques et du fil et des aiguilles. Je me fabriquais des tubes habites de bite en torchon, en bout de slip, en plastique blanc et translucide. Ensuite j'enfilais tous les tubes sur ma bite, comme ca j'avais pleins d'habits a enlever de ma bite pour faire des super strip-teases de bite. J'enfilais d'abord le tube de plastique translucide, ensuite le tube de plastique blanc, ensuite le tube de bout de slip sexy, ensuite le tube de torchon. Comme ca je me faisais des super strip-teases ultra sex en enlevant les tubes du plus opaque au translucide jusqu'au gland.

3 - LA BITE EN FEU

Ma bite bandee habillee dans ses habits de bite, je savais pas quoi en faire : je n'avais pas encore invente la masturbation. Et cette bite indebandable, je savais pas quoi faire pour la faire debander J'essayais tout ; je pissais debout habille dans la douche et la pisse giclait n'importe comment a travers les tubes de plastique et de dentelle. Y en avait partout, c'etait bon et chaud mais je bandais toujours.
Alors je me brulais la bite; la bite bandee serree dans les tubes mouilles de pisse puait la pisse. Je la posais sur la lampe de chevet allumee et j'attendais : d'abord faible chaleur progressant a travers les tubes de slip et de plastique, puis vapeur de pisse bouillante, odeur d'urine concentree chaude chimique, puis soudain merde le feu! Le tube de torchon s'etait enflamme et le tube de slip gresillait et le tube de plastique fondait et mon gland brulait. Je courais vers les chiottes avec ma bite en feu. Au feu les pompiers! Enfin je debandais.

4 - PREMIERE GOUTTE

Un jour que j'etais, un soir apres l'ecole, attache nu sur la moquette dans ma chambre fermee a cle avec mes tubes habits de bite sur la bite et les jambes ecartelees entre les pieds du lit et le radiateur, fixees par de mechantes ficelles. Ce jour donc la je me faisais mon strip-tease de bite, du tube de torchon au tube de plastique translucide et enfin ah! oh! le gland!
Alors que doucement progressivement style strip-tease j'otais le dernier tube et apparaissait le tube dur de ma bite, sur le gland pour faire durer (le strip) le tube de plastique fit aller et venir (quel erotisme!) le gland coucou me voila non tralala je reste cache : soudain le va-et-vient du tissu inopinement de ma bite declencha la contraction jusqu'ici inconnue et une goutte de mysterieux liquide nouveau perla a travers le tube de slip, experience interessante. Je venais d'inventer la masturbation.

5 - RATE SALOPE

Bon ca c'est beaucoup plus tard toujours puceau. Ca fait des mois que je lui touche la chatte en l'embrassant dans son slip trempe. Jusqu'a present elle a toujours dit non maman veut pas je prend pas la pilule. Mais ce soir merde c'est le grand soir "mon amour j'ai decide de faire l'amour" pleine d'amour confiante les bras autour de mon cou et la chatte eternellement trempee : merde va falloir que j'assure. C'est la panique! Rien que de penser qu'il faut que je la saute, je debande, alors que ca fait six mois que je bande automatique pour elle a me faire mal aux abdos et aux couilles trop pleines.
Je fonce aux chiottes verifier le bon fonctionnement de ma queue en appelant a la rescousse quelques bons vieux fantasmes de pisse et strip-tease de bite qui assurent toujours : je bande penche mais je bande. Je me rue hors des chiottes, je lui arrache son slip direct sur la moquette; mais merde l'emotion, je jute dans mon slip.

6 - L'INVENTION DE L'ART

J'etais la salope temoin de mon impuissance et retournai a la branlette j'assure a fond. Comme les femelles vivantes sont des tas lourds pleins de dangers avec des yeux d'espions guettant les faiblesses de ma bite, je dicidai de fabriquer mes propres femelles solides et fiables a la merci de mes desirs : des salopes sur mesure.

M'inspirant des pin-ups pour deodorants de magazine pub, je dessinais des salopes a gros seins, grosses cuisses, gros cul et grosse chatte velue special taillee pour ma bite et je jugeais de la valeur de mes creatures a la raideur de ma queue : je gommais, je modifiais jusqu'a ce que les seins le cul la fente parfaitement ma queue raidissent. Quand ma queue etait raide rouge, c'etait la preuve que j'avais dessine un chef d'oeuvre. Pour bander et me branler, j'inventais l'Art.


LE TEXTE DU LIVRE DE ANNE VAN DER LINDEN MON CUL PUE

 

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Je n'en ai vraiment rien à foutre d'envoyer de recevoir des mails, de répondre au téléphone et toute cette merde. Je suis trop fatigué pour me lever régler l'antenne de la télé. Ca fait un moment que je suis plus sorti mais je devine qu'il fait beau par la lumière qui perce le volet, la lumière de merde qui me réveille de la mort, et je devine aussi que c'est l'été chiant dehors. J'ai trahi toutes les femmes et toutes les femmes m'ont trompé. J'ai abandonné toute ambition et, contrairement à ce qu'on croit, c'est bon de se laisser aller dans sa merde. La merde ancienne sèche sur le sol et pue de moins en moins.